Rencontrez Arnault Chatel, responsable pédagogique au MBA DMB !

🎤 Rencontrez Arnault Chatel, responsable pédagogique au MBA DMB !

Livre de Donald Miller "Building a Story Brand"

Présente-toi ? Ton parcours dans le digital ?

Je m’appelle Arnault Chatel, je suis le responsable pédagogique des MBA Digital Marketing & Business qui est l’une des 5 années à l’Efap. J’ai un parcours assez classique, après un bac technologique et une fac de droit, je décide de repartir à 0 et de reprendre mes études sur un BTS “action commerciale” en alternance en agence événementielle dans le but d’organiser des conventions et séminaires pour les sociétés du CAC 40.

À 26 ans, je monte une agence web de création de sites que je tiens pendant 2 ans, avant de la céder à une société belge. À 28 ans, j’intègre un bureau d’études (le CECI) spécialisé en facility management. Très grossièrement, le rôle du facility manager est de récupérer des contrats et de les discuter pour le client. De notre côté, nous étions spécialisés dans les ascenseurs et nous devions nous assurer que ceux mis en place sur le sol français étaient bien aux normes.

Deux ans plus tard, mon directeur et moi lançons une startup en UX et E-commerce l’objectif étant d’optimiser l’expérience utilisateur sur les sites E-commerce et reproduire les comportements d’achats offline vers le online, avant de la céder à une société anglaise.
Suite à ça, je me lance en 2014 dans le conseil et un jour, je rencontre l’un des élus de la chambre des commerces d’industrie d’Ile de France. Il me propose de travailler en tant que “head of digital” pour collaborer à la transformation de la chambre des commerces au niveau digital.

À l’époque, mon épouse faisait le MBA Digital en Part Time à l’institut Léonard de Vinci puis peu de temps après, j’apprends que Vincent Montet, lançait le MBA DMB à l’EFAP. J’ai repris mes études à 35 ans et j’ai eu la chance d’intégrer en octobre 2015, la promotion ALPHA du MBA DMB. En 2016, je donne mon premier cours de transformation digitale au MBA CMS au sein de l’EFAP. L’année suivante Vincent et Sophie me proposent de rejoindre l’aventure comme intervenant MBA DMB. Peu de temps après une ouverture de poste de responsable pédagogique qui s’est ouverte au sein du MBA DMB, je vis cette aventure palpitante à plein temps depuis le 1er juin 2018.

Aujourd’hui, je suis conférencier sur les problématiques de transformation digitale, d’intelligence artificielle et récemment, j’ai un attrait pour les problématiques de métavers avec un nouveau bloc Web3 au sein du MBA DMB à partir de l’année prochaine.

Pourquoi le digital ?

Je suis dotée du “BSP”, le “bon sens paysan » et il faut savoir que je suis un vrai technophile depuis tout petit. J’ai toujours été fan de science-fiction et de technologie.

En 1984, j’avais mes petits doigts sur un Macintosh, il était évident que tout le web allait envahir la toile. J’ai toujours eu une sorte de flair pour le business et surtout, étant fan de technologies, j’ai toujours été persuadé que la société́allait forcément évoluer vers ce secteur. Déjà en 1994, j’ai dit à mon père que j’avais envie d’inventer un site d’enchères sur des objets. Un an après… sortait Ebay.

Le digital, c’était pour moi une évidence par rapport à mes envies, c’était une conviction que ceux qui n’embrassent pas ce chemin allaient quelques années plus tard finir par couler. Il en est de même aujourd’hui pour l’intelligence artificielle. Les entreprises se doivent de suivre ces avancées de près et surtout, de ne pas louper le coche pour éviter de passer à la trappe.

Quel est ton domaine de prédilection dans le digital ?

À l’origine mon domaine de compétence, c’était les réseaux sociaux et le personal branding. Je me suis intéressé à L’IA depuis la fin des années 90 et notamment avec Deep Blue, je me suis dit que ça allait être encore pire. J’étais convaincu qu’outre cette transformation digitale qui était assez violente, ce n’était rien par rapport à ce qu’il allait se passer avec l’intelligence artificielle. Donc, je me suis dit qu’il fallait que je m’y intéresse que je me positionne que je me crée un réseau que j’aille à la rencontre d’experts et grâce à ça aujourd’hui, je suis un influenceur français pour Microsoft France.

Quel est selon toi l’avenir de l’Intelligence Artificielle ?

De plus en plus puissante, de plus en plus présente, une utilisation obligatoire de l’intelligence artificielle sous peine de disparition parce que pas compétitive du tout. Un bouleversement de la société parce qu’on arrive dans un monde où l’accès à l’intelligence devient gratuite, ce qui n’était pas le cas. L’IA va remettre en cause énormément de secteurs : médecine, comptabilité, etc… Tous les corps de métiers vont être touchés, car c’est la 1ère fois que l’Homme invente une technologie qui challenge le cerveau humain.

Et enfin, un repositionnement de la place de l’humain dans le business, beaucoup de nouvelles compétences et de nouveaux métiers à imaginer parce que l’IA va se substituer à nous dans beaucoup de choses et de plus en plus, donc il va falloir pour les gens dans leur choix de carrière futur qu’ils aient cette équation en tête : IA+humain=supérieur à IA toute seule. Si ce n’est pas le cas qu’elle est l’intérêt d’avoir un être humain. S’il ne répond pas à cette équation, il faut se poser la question de la pertinence d’aller dans cette entreprise.

Et le metaverse ?

Le metaverse, c’est vieux, le premier où j’ai été, c’était en 1997 ça s’appelait le « Deuxième Monde » et l’éditeur c’était Canal+, après il y en a eu un deuxième c’est Second Life qui existe toujours, il y a à peu près entre 500 et 700 000 utilisateurs chaque mois ! Et là, c’était un premier pas en avant.

Moi, je me rappelle à cette époque-là, j’étais un petit travestit dans le monde du recrutement et on avait créé un stand et je faisais mes recrutements dans Second Life, par contre quand tu lançais Second Life ton ordinateur ça devenait un A380 ✈️ il décoller ça demandait beaucoup de ressources et les ordinateurs de l’époque, ce n’est pas ce qu’on avait aujourd’hui.

Dans un premier temps, il y a une phase de test, ce sera un nouveau touch point dans l’expérience omnicanal que les entreprises vont proposer à leurs consommateurs. Ce qui est intéressant, c’est qu’il va falloir tout imaginer et tout réinventer, pour les publicités : Comment on va intégrer des publicités existantes dans ce metaverse ? Est-ce qu’on va créer des formats spécifiques ? Il y a toutes ces questions autour de la pub, parce que ça va être le nerf de la guerre. Et puis cette notion de propriété, c’est ça qui fait la grande différence entre le web2 “social” comme on l’appelait et le Web3 c’est le “web propriétaire” ou par le prisme des NFT chaque pixel online tu vas pouvoir transformer en une propriété en un contrat et c’est intéressant intellectuellement, ça ouvre un champ des possibles pour les marques.

Par exemple pour Nike qui a lancé une paire de sneakers dans le metaverse en NFT qui s’est arraché comme des petits pains et ça a tellement fonctionné qu’ils l’ont produit en réel. Ce metaverse peut être aussi un univers de test pour les marques avant de proposer quelque chose dans le monde physique. Mais quelque part, ce sont des vieilles techniques comme le dessin animé « Les Indestructibles » qui appartenait à Pixar donc à Disney.

Et qui était un des actionnaires majoritaires de Disney par le prisme de Pixar ? 🤔

Steve job !

Il ne voulait pas lancer au début un iPhone, mais un iPad et pour plein de raisons, il a plutôt été sur l’iPhone. Mais l’iPad restait dans un coin de sa tête alors la première apparition de l’ipad fut dans « Les Indestructibles », ils ont sur des groupes de travail analyser les réactions des téléspectateurs qui ont été très positives. Et l’année qui a suivi, l’iPad était parti et vendu en production.

Ou tu te vois dans 10 ans ?

J’espère être en bonne santé et pour moi la vraie problématique de notre ère, c’est l’éducation donc rester dans l’accompagnement et la transmission. Et puis toujours continuer à me former. Toujours être plus pertinent, parce que c’est la base line du MBADMB surtout des alumni, c’est le Never Stop Learning.

Pour en savoir plus sur Arnault, rendez-vous sur son Twitter et Linkedin ! 😁