Quelques astuces simples pour limiter la pollution digitale.

Le digital aujourd’hui est partout, et même si on a tendance à penser qu’il est plus écologique que les traditionnels moyens de communication. Le digital dans son utilisation peut également être une source importante d’émission de CO2. Voici quelques astuces pour limiter cette pollution et promouvoir l’écologie digitale. 

Data Center de Google en Georgie aux Etats-Unis
Photo issue du journaldunet

1. Créer des onglets favoris

D’après l’institut national de l’économie circulaire, une recherche google constituerait à elle seule une émission de 7 grammes de CO2 dans l’atmosphère. Premièrement taper l’URL du site à consulter dans la barre d’adresse serait déjà une option moins gourmande en CO2. Deuxièmement pour ce qui est des recherches les plus fréquentes et des sites consultés régulièrement voir quotidiennement, créer des onglets favoris est une excellente option pour limiter l’émission de CO2.

2. Choisir un moteur de recherche eco-résponsable

Naviguer sur internet est une source de pollution digitale quasiment inévitable, mais il est possible de compenser cette pollution digitale en choisissant un moteur de recherche éco-responsable. Le plus connu d’entre eux : Ecosia, finance des projets de reforestations, en reversant presque 80% de ses revenus. Actuellement, la société a déjà planté 50 millions d’arbres. Il en existe d’autres, comme Lilo ou Ecogine qui reversent également leurs revenus à des associations pour l’environnement.

3. Fermer les pages et onglets non utilisés

Au fil du temps, il est très courant que les pages et recherches s’accumulent sur notre navigateur. Il y a les pages qu’on utilisent quotidiennement et les pages qu’on laisse ouvertes « au cas où ». Celles-ci se rechargent automatiquement et sont alors responsable de nombreuses émissions de CO2. Penser à fermer ses onglets est donc à envisager pour limiter la pollution digitale inutile.

4. Alléger ses emails

Aujourd’hui, ce n’est plus un secret pour personne, l’envoi et le stockage de mails constituent une lourdes pollution. D’après Inès Leonarduzzi, fondatrice de l’ONG Digital for the planet « Envoyer un mail émet 17 à 22 grammes de CO2 dans l’atmosphère, l’envoi de trente-trois courriels d’1 Mo à deux destinataires par jour et par personne génère ainsi des émissions équivalentes à 180 kg de CO2 par an, ce qui correspond à plus de 1000 km parcourus en voiture. »

C’est pourquoi, il est nécéssaire de rédiger des mails les plus léger possibles en limitant les images inutiles, les logos et les signatures lorsque cela n’est pas nécessaire. Pour les discussions de groupes, il est plus judicieux d’utiliser une messagerie instantanée plutôt que d’utiliser le « répondre à tous » qui émet beaucoup plus de CO2. Pensez également à trier et supprimer vos emails, pour limiter le stockage de données.