L’intelligence artificielle va-t-elle vous voler vos emplois ?

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Assistants vocaux, robots, logiciels, objets connectés, l’intelligence artificielle se développe dans de nombreux domaines et les besoins en spécialistes de l’IA deviennent aujourd’hui indispensables.

Mais avant, l’#IA, c’est quoi ?

Le principe de l’intelligence artificielle est de créer des techniques (deep learning, machine learning…) alimentées par le big data et destinées à imiter l’intelligence humaine. Mais si on considère aujourd’hui l’IA comme une technologie d’avenir… le saviez-vous ?

L’IA a plus de 60 ans !

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Certains secteurs ou pays investissent plus que d’autres. C’est par exemple le cas de la tech, des médias, du retail, des transports, de la santé, ou encore de la banque et des ressources humaines. Concernant les pays, les USA se classent comme les premiers investisseurs (15 – 23 milliards de dollars) suivis par l’Asie (8 – 12 milliards de dollars) et en dernier l’Europe (3 – 4 milliards de dollars, dont 1.5 investis par la France).

L’intégration de l’IA dans le monde du travail

Si l’IA permet aujourd’hui de faciliter certaines tâches, elle impact le marché du travail, les compétences et les métiers.  De plus en plus perfectionnée, elle est capable d’effectuer rigoureusement, sans commettre d’erreurs, les mêmes tâches 24h/24, 7j/7.

Mais comment cette automatisation des tâches va-t-elle finalement impacter l’emploi ? En clair, les robots et algorithmes vont-ils vous prendre votre travail ?

D’ici 2022, les nouvelles technologies vont créer plus d’emplois qu’en détruire : 133 millions créés pour 75 millions supprimés. Rapport 2018 (paru le 17/09/18) du Forum économique mondial (WEF)

Une « destruction créatrice »

Le principe de « destruction créatrice » forgé par l’économiste Joseph Schumpeter dans les années 30 définit un phénomène de « disparition d’activités remplacées par de nouvelles du fait du progrès technique ». Cette théorie aurait-t-elle donc encore un sens à l’ère de la 4ème révolution industrielle ?

« Plus d’1/3 des emplois pourraient être automatisés d’ici à 2030 » Étude de PWC

Qu’il s’agisse de d’e-commerce, de grande distribution, de logistique, de transport ou encore de santé, de nombreux secteurs sont à l’avenir susceptibles d’être bouleversés par l’IA. On distingue aujourd’hui trois types de bouleversements avec des rôles distincts :

Deep Learning: Technique d’apprentissage et de classification basée sur des « réseaux de neurones artificiels » numériques. La technologie est éduquée par l’homme (reconnaissance vocale et faciale…).

Machine Learning: Confère aux ordinateurs la capacité d’apprendre sans être explicitement programmés.  Cette technologie s’appuie sur les données récoltées pour acquérir de nouvelles « connaissances » et évoluer d’elle-même.

Intelligence Artificielle : Celle que nous connaissons aujourd’hui est une intelligence artificielle faible. En effet, les machines sont, aujourd’hui, uniquement capables de reproduire un comportement humain. A l’avenir, leurs capacités pourraient augmenter au point de se transformer en machines dotées de conscience, de sensibilité, d’esprit, d’émotions et de compréhension. C’est ce qu’on appellera l’IA forte.

« La spectaculaire vague de l’intelligence artificielle va menacer jusqu’à des activités qui paraissent particulièrement protégées » Docteur Alexandre

A travers l’IA, les entreprises recherchent principalement à améliorer la qualité de leurs services, l’expérience utilisateur, la relation client, l’exécution de leurs projets, mais également à réduire significativement leurs coûts et les risques d’erreurs.

Impacts sur les secteurs d’activités

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Autres exemples récents d’utilisation de l’IA :

Traduction d’un livre de 800 pages en 12 heures par une IA

« 1 The Road » premier livre entièrement écrit par une IA

Un tableau peint par une IA vendu 432.500 dollars à New York

En Chine, un Journal Télévisé présenté par une IA

Développement des magasins autonomes

La Chine inaugure ses hôtels intelligents et connectés (WeChat, Alibaba)

Voir son emploi disparaître peut effectivement être inquiétant. Mais rappelez-vous, chaque révolution technologique a eu ses conséquences sur le monde du travail : l’apparition d’internet, la robotisation, le smartphone… Ainsi, comme chaque changement, les destructions d’emplois devraient donc être largement compensées sur le long terme par des créations, voire évolutions, d’emplois et l’apparition de nouvelles formations.

« 65 % des enfants entrant actuellement en école primaire exerceront un emploi qui n’existe pas encore » Rapport 2016 du forum économique de Davos

Entreprises, Etats, salariés : un rôle fondamental

Adapter les formations pour anticiper les impacts sur les emplois

Soutenir la création d’emplois par des investissements ciblés

Accompagner les individus réticents ou ayant du mal à s’adapter

Encourager l’autoformation

Faire évoluer les collaborateurs vers de nouveaux domaines de compétences

« Pas moins de 54% des employés auront besoin d’une requalification de leur compétence » Rapport 2018 du Forum économique mondial (WEF)

Finalement, malgré l’inquiétude que peut engendrer l’introduction de l’IA dans le monde du travail, il est important de voir également les impacts positifs que celle-ci peut nous apporter. Ainsi, les entreprises et les salariés vont devoir apprendre à travailler et à collaborer avec ces nouvelles technologies. Le but n’est pas de remplacer l’homme mais de lui offrir des outils pour lui faciliter certaines tâches, booster ses performances et son efficacité !

« Les emplois ne vont pas disparaître au profit de l’IA, ils vont seulement devoir évoluer » Eric Hazan (dirigeant de McKinsey Digital)