L’IMPACT DES RESEAUX SUR LA SANTE MENTALE DES JEUNES

L’IMPACT DES RESEAUX SOCIAUX SUR LA SANTE MENTALE DE LA GEN Z

L’omniprésence des réseaux sociaux dans la vie de la génération Z (16-24 ans) a un impact indéniable sur leur santé mentale et leur perception du monde. Une récente étude ExpressVPN menée auprès de jeunes en France, en Allemagne et aux États-Unis révèle que 93% d’entre eux considèrent que ces plateformes nuisent à leur bonheur.

À savoir que la génération Z fait état d’une moins bonne santé mentale que les autres générations 

Une situation qui serait liée aux réseaux sociaux. En effet, 38 % y consacrent au minimum 3/4 heures par jour. 

graphique gen z

Dans cet article, nous allons étudier l’impacts négatifs de cette

surconsommation des réseaux sociaux 

IMPACT 1

Addiction et conséquences négatives

À l’instar d’autres études scientifiques, l’enquête ExpressVPN souligne le lien entre un usage excessif des réseaux sociaux et l’augmentation de symptômes d’anxiété, de dépression et de troubles du sommeil. Cette surexposition a également des effets néfastes sur l’image de soi (92% des sondés) et l’estime de soi (90%). Près des deux tiers des jeunes (63%) avouent d’ailleurs être préoccupés par l’addiction aux réseaux sociaux.

L’utilisation excessive des réseaux sociaux peut mener à une addiction aux écrans, dont les symptômes incluent une perte de contrôle, une préoccupation constante pour la plateforme et une négligence des autres activités.

Selon une étude de l’Institut français du cerveau en 2023, cette addiction peut avoir un impact négatif sur le développement cérébral des adolescents, en affectant notamment leur attention et leur mémoire.

Des programmes de sevrage et de prise en charge, comme ceux proposés par l’association « SOS joueurs » en France, existent pour aider les personnes dépendantes à se libérer de l’emprise des écrans.

IMPACT 2

Comparaison sociale et FOMO

Les algorithmes de recommandation des réseaux sociaux, en créant des bulles de filtre et en amplifiant les biais cognitifs, accentuent le sentiment de « Fear of Missing Out » (FOMO) ou peur de manquer quelque chose. Constamment exposés à des images idéalisées et des expériences apparemment extraordinaires, les utilisateurs se comparent et ressentent un sentiment d’inadéquation grandissant (83% souffrent de solitude selon l’étude). Cette course à la perfection virtuelle est exacerbée par l’influence des contenus sponsorisés et des figures idéalisées.

L’exposition constante à des images parfaites et irréalistes du corps et du mode de vie sur les réseaux sociaux peut engendrer un sentiment d’inadéquation et une obsession pour la perfection chez les utilisateurs, particulièrement les adolescents.

Il est nécessaire de promouvoir une image corporelle positive et inclusive qui valorise la diversité des corps et des apparences, et encourage l’acceptation de soi.

Des initiatives comme le mouvement « Body Positive » contribuent à diffuser ce message et à lutter contre les diktats de la minceur irréaliste.

Développer un regard analytique sur les messages véhiculés par les vidéos et les images consultées sur les réseaux sociaux est crucial pour prendre conscience des distorsions de la réalité et des manipulations possibles.

IMPACT 3

Distorsion de la réalité

L’omniprésence de contenus vidéo soigneusement peaufinés peut fausser la perception du monde. Que ce soit sur YouTube (40% des Z y passent au moins une heure par jour) ou Instagram, l’exposition continue à des images retouchées et des modes de vie idylliques crée une distorsion de la réalité et une insatisfaction permanente.

L’utilisation prolongée de la réalité virtuelle (VR) peut causer des symptômes similaires au mal de mer, comme la nausée, les vomissements et les vertiges, regroupés sous le terme de « cybersickness ».

Le développement de technologies VR plus confortables et la sensibilisation aux risques et aux effets secondaires sont essentiels pour une expérience utilisateur agréable et sûre.

IMPACT 4

Cyberintimidation et harcèlement

Les plateformes vidéo peuvent devenir des terrains fertiles pour le cyberharcèlement, avec des commentaires haineux, des attaques personnelles et du harcèlement en ligne qui peuvent avoir des conséquences graves sur les victimes.

Les plateformes vidéo ont la responsabilité de mettre en place des politiques de modération et de signalement efficaces pour lutter contre le cyberharcèlement et protéger leurs utilisateurs.

stresse

Malgré cette dépendance et la conscience de ses effets négatifs, la génération Z reste paradoxalement attachée aux réseaux sociaux. 75% des sondés seraient prêts à divulguer plus d’informations personnelles en échange d’une certaine notoriété en ligne. Cette quête de popularité virtuelle peut mener à des pratiques discutables, comme l’achat de faux abonnés (plus d’un Z sur cinq l’admet), notamment pour attirer des marques ou donner une image d’une vie sociale plus riche.

L’utilisation des réseaux sociaux par la génération Z est un phénomène à double tranchant. Si ces plateformes permettent de rester connectés et informés, elles peuvent aussi avoir un impact négatif sur la santé mentale et la perception du monde. Il est crucial de développer un esprit critique et de diversifier ses sources d’information pour ne pas succomber aux pièges de la comparaison et de la virtualité.

Vous pourrez retrouvez juste ici ma note méthodologique de l’IA pour la rédaction de cet article.