Le Fake Street Marketing : Zoom sur la nouvelle tendance marketing du moment !

Les marques sont de plus en plus challengées par leurs concurrents sur le marché de la communication et de la publicité. Aujourd’hui toutes les marques ont intérêts à trouver une façon de se différencier face à ses concurrents afin d’émerger aux yeux des consommateurs et au vu de la montagne de publicités auxquelles ils sont exposés chaque jour.

La tendance actuelle est le fake street marketing qui connait actuellement une montée en flèche de popularité depuis quelques années. Le Fake Street Marketing est le fait de créer de « fausses » campagnes de communications totalement digitales mais dont l’objectif est de faire croire au public qu’elles ont réellement eu lieu. Un sac qui se balade dans Paris, une Barbie géante, ou encore un métro qui se met du mascara… des événements plus vrais que nature qui brouillent la piste entre la fiction et la réalité et qui permettent de capter l’attention des consommateurs.

Le Fake Street Marketing n’a pas de lieu ou d’année spécifique de naissance, cette technique a émergé en même temps que l’évolution digitale et celle de la créativité afin de se démarquer dans le domaine publicitaire. Cependant, on remarque que ces derniers mois cette forme de marketing totalement surprenante et intrigante a clairement envahi nos fils d’actualité et nos réseaux sociaux. C’est donc une tendance en plein boom et en évolution totale qui s’adapte à chaque marque, produit ou envie…

Voici quelques exemples de Fake Street Marketing :

 

 Jacquemus et le sac bambino en géant dans la capitale Française.

Bambino géant de Jacquemus dans les rues de pARIS

En avril dernier, la célèbre marque de luxe Jacquemus a surpris ses abonnés en publiant une vidéo sur le compte instagram de la marque où l’on y voit le fameux sac bambino, qui est le best-seller de la marque, transformé en bus hybrides circulant dans les rues de la capitale française. Une vidéo virtuelle en image 3D, qui donne l’impression de vrais sacs roulants et qui est devenue virale sur les réseaux sociaux en peu de temps.

L’Oréal et son rouge à lèvre sur le toit d’une voiture.

Campagne de l'Oréal avec un rouge à lèvres géant - nouvelle gamme de produits

Autre exemple de ce marketing virtuel, plus récent, le cas de l’oréal. La marque de maquillage a dévoilé, toujours sur les réseaux sociaux, une vidéo d’une voiture roulant dans les rues de Paris avec un énorme rouge à lèvres sur son toit. En roulant, la 2cv laisse un chemin rouge à mesure qu’elle avance vers l’Opéra Garnier. La marque de maquillage L’oréal met ainsi en avant leur nouvelle gamme de rouge à lèvres. Une vidéo, tout comme celle de la marque Jacquemus et des sacs géants, qui a remporté un franc succès auprès de la communauté de la marque de maquillage française.

Une barbie géante qui sort de sa boite à Dubai.

Barbie : une poupée géante à côté de la tour Burj Khalifa pour la promotion du film à Dubaï .

Cette tendance est loin de se limiter aux frontières françaises. Évidemment, le phénomène cinématographique et marketing Barbie fait également partie des exemples incontournables du Fake Street Marketing. Cet été, dans les rues de Dubaï, grâce à une vidéo, on a pu observer une immense poupée de marque Mattel sortir de sa boîte non loin de la célèbre tour du Burj Khalifa, une communication géante pour la sortie du célèbre film.

Certains artistes se sont notamment distingués et sont devenus connus grâce à ce type de vidéos, de plus en plus appréciées par les marques. C’est notamment le cas de Ian Padgha, plus connu sous le nom d’@Origiful sur Instagram. Il est artiste, vidéaste et créateur de contenu d’origine américaine. Quand on évoque le fake Street marketing, son nom ressort particulièrement grâce à son travail de vidéos et d’images en 3D au service de grandes marques. Il a notamment créé des campagnes de marketing digitales pour Maybelline, en créant un métro londonien qui se maquille en s’arrêtant à une station, ou encore des mascaras géants suspendus dans le ciel de New York. Sous un post Instagram, il a notamment évoqué ses techniques et proposé à ses abonnés de visualiser l’intégralité de son travail fait pour des marques ou des projets personnels. Il explique que ces vidéos fluides, qui peuvent passer pour la réalité, nécessitent des heures et des heures de réflexion, de travail et d’exécution.

Le but est d’avoir dans chacune de ces vidéos le plus d’éléments réels possibles afin de créer le doute dans l’esprit de l’internaute. Il parle même du terme FOOH (Fake Out Of Home), donc de faux marketing extérieur. Certains artistes vont donc, de plus en plus, se démarquer grâce à ce nouveau moyen marketing dont les marques raffolent.

En d’autres termes, le fake Street marketing permet aux marques de créer des opérations de marketing de rue, du moins sur les réseaux sociaux, mais qui créent l’étonnement et la stupéfaction chez les consommateurs. Les premiers annonceurs ayant utilisé cette technique se démarquent du fait de la nouveauté de cette expérience. Des publications sur les réseaux sociaux ont entraîné un bond de likes, de commentaires, de recherches, tout cela va de pair avec une notoriété et une image de marque plus favorable grâce à une opération qui marque les esprits. 

L’avenir du Fake Street Marketing va suivre les évolutions digitales du marché de la communication. On peut imaginer que les vidéos publicitaires seront, dans quelques années, encore plus trompeuses, immersives et interactives. Les marques seront de plus en plus nombreuses à utiliser ce marketing afin de capter l’attention et de transmettre des messages de plus en plus personnalisés et sans énormes besoins de mise en place.

 

Une tendance à suivre de près…