Journal d’une quadra en transformation digitale !

Journal d’une quadra en transformation digitale.

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J-7 avant la publication de mon 1er article sur le blog du MBADMB en lien avec la transformation digitale (complètement en stress pour tout vous dire), d’abord parce que je suis nulle en rédaction (bac scientifique et plus créa que littéraire), ensuite parce que ce blog est déjà rempli de supers articles sur le sujet et enfin parce que dans 2 jours c’est Noël et je n’ai donc pas 7 jours mais 3 et… les enfants sont en vacances…

Après une bonne nuit de réflexions et de lectures, je décide donc de faire un journal, le mien, celui d’une quadra, femme, mère, fille, étudiante, citoyenne engagée (enfin à ma manière) et depuis peu « sénior » (je remercie Yann, notre intervenant SEO pour sa définition de « sénior » qui à toute son importance à mes yeux…surtout en pré-crise de la quarantaine) pour vous partager mes expériences, mes craintes, ce qui m’inspire, ce que j’apprends sur l’univers du digital.

La définition de Yann pour « Sénior » : Dans le cadre estudiantin, un senior est un persona qui reprend ses études après quelques années de labeur et qui vient d’univers très différents, même parfois improbables (d’infirmier à consultant SAP, en passant par chanteuse de rap, chauffeur de taxi ou militaire), pour se former plus largement au « Digital ».

Donc, tous sont loin de l’âge de l’EHPAD (en plus, ce n’est pas le moment) et même de plus en plus jeunes ces 5 dernières années. La moyenne d’âge est généralement autour de 40 ans…

J’arrose ma vie organisée au millimètre (famille recomposée oblige) de « bonne humeur » et, histoire de me détendre, de Gin.

Alors voilà pourquoi j’ai décidé d’entamer cette « transformation digitale ».

La digitalisation de la vie quotidienne

Retour aux années 80.

J’ai grandi loin d’internet, j’ai eu une enfance en mode analogique, c’était une époque (nostalgie quand tu nous tiens) sans téléphones portables, sans réseaux sociaux, j’ai écouté de la musique avec un walkman et des cassettes, puis des cd, réveillée par mon réveil « bipbip », puis la radio avec Fun radio.

Si je voulais voir mes potes, je devais m’organiser avec l’unique téléphone de la maison et convenir d’un horaire et endroit où se retrouver, pas le droit à l’imprévu…. Je faisais mes exposés à la bibliothèque avec des livres, des dictionnaires, et si je voulais des images je les découpais dans les livres et les magazines.

J’allais au vidéo club pour avoir les derniers films à la mode, pour trouver mon chemin je regardais une carte où je demandais ma route, et pour les photos, il fallait attendre une semaine pour avoir l’immense bonheur de découvrir 6 photos floues sur 24… Pour avoir les résultats du bac, c’était sur le minitel et armé de patience !

Je pourrais vous en parler des heures, mais je vous propose un petit recap en image grâce aux magnifiques illustrations de @Tallncurly1!

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L’avènement d’Internet, enfin si on veut….

Milieu des années 90, je découvre les joies et les déboires de l’adolescence, des premiers amours et de l’émergence du numérique. Avant de surfer sur internet depuis l’ordinateur familial grâce à un modem 56K à la douce mélodie, j’ai écumé les cyber cafés à 35 FRS la demi-heure (oui, des francs !).

A cette merveilleuse époque où l’on a la vie devant soi, le chargement d’une page internet mettait plusieurs minutes et les déconnections étaient beaucoup trop fréquentes pour espérer faire autre chose que des E-mails, un peu de recherche d’information textuelle et éventuellement une commande en ligne. Il était inconcevable d’avoir internet sur notre téléphone portable (le Nokia 3310 s’il vous plaît ! photo ci-dessous), tout passait par notre ordinateur et l’unique ligne téléphonique de la maison (en conflit avec la prise de rendez-vous avec les copains).

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Puis en 2000, j’ai quitté la maison familiale pour une studette parisienne, et des études de communication VISUELLE en mode papier-crayons et mon 1er ordinateur personnel avec les outils de PAO d’aujourd’hui, Adobe !!!! (et là je rigole quand j’apprends dans mes premiers stages, que mes pairs de 10ans de plus, faisait les typo à la main….oui à la main).

Ma studette devenait à chaque rendu de dossier, un atelier d’artiste, j’en avais partout… J’imprimais sur mon imprimante A3, puis je collais sur des cadapack de 2mm, avec ma colle repositionnable (je peux vous dire que dans un 13m2 sans balcon, j’en ai respiré de la colle et encollé tout mon mobilier !!!) et je transportais le tout comme je pouvais ….

Fini la vie parisienne, et les années d’étudiante, je rentre sur le marché du travail milieu 2005, un cv et un book papier (format A3) à la main, les compétences demandées en communication étaient la maitrise de la chaîne graphique, de la création à l’impression (oui l’impression papier, merci Gutemberg…). J’ai donc commencé par un passage en imprimerie pour la maîtriser, puis en agence pour développer ma créativité, les outils de PAO (Adobe si vous préférez), j’ai continué à perfectionner mon collage de présentation client sur cadapack mais là, dans une pièce spéciale de 3m2, avec une cabine d’encollage avec soufflerie (grand luxe) pour des projets de marques tels que : des catalogues papier, du packaging produits, de l’animation de lieu de vente, mais surtout très à la mode la newsletter ; pas celle qu’on reçoit par mail, mais bien celle papier, avec un côté à découper et à renvoyer !

J’ai ensuite quitté le monde de la communication pour celui du produit : création et conception des cadeaux pour les vépécistes (vous savez c’est …. Bah non, vous ne savez pas !! A une époque le marketing c’était « on vous met un jouet débile dans un paquet de lessive pour que vous l’achetiez »). Donc moi, j’ai dessiné des sets de bagageries de 5 pièces pour la Redoute, des plaids à fleurs pour Damart, des trousses de toilette, des valises maternité ou encore des sacs à langer pour Verbaudet …. Jusqu’à ce que les clients préfèrent au joli cadeau (d’un coût largement inférieur à 2€), une remise sonnante et trébuchante.

Alors dans quel domaine bientôt obsolète allais-je bien pouvoir me lancer ?! Pour ne plus être à la mode d’hier et suivre (quitte à sortir les rames) la tendance du momentbah je me suis attaquée au design web.

Et là, j’ai apporté une touche numérique à la promo papier : l’intégration de Pincodes, en partenariat avec Pinterest, qui renvoyait sur des idées de cadeaux pour la fête des mères, mais aussi du contenu (recettes, tutos, DIY…). Les pincodes étaient partout, jusqu’en magasin où on les imprimait en format géant !!!!

Mais pas que, j’ai aussi été à l’initiative du catalogue de noël en réalité augmentée !

Les pouces bioniques de mon fils.

Au boulot, je me sentais à la page (expression décédée en même temps que le chanteur de Wham). Mais on peut toujours compter sur ses enfants pour nous rappeler à notre condition de « vieux con » !

Le mien a 13 ans aujourd’hui et des pouces bioniques. Il est né avec le smartphone, engueule Siri comme si c’était sa mère, se « cultive » sur Youtube, écoute ce qu’il veut quand il veut, communique par Snapchat, Whatsapp et Messenger, commande sur Deliveroo, joue en ligne avec la terre entière, demande « c’est quoi le code Wifi ? » avant de dire bonjour… J’ai envie de dire, il est dématérialisé.

En bref, il appartient à la génération « Z » contrairement à moi qui suis parait-il, une digitale native, milléniales, génération « Y », un enfant du numérique car née en 1981.

D’après Wikipédia » C’est la première génération (1980-2000) qui a connu l’arrivée d’internet et des smartphones dans les foyers au cours de son enfance (pour moi l’adolescence).

C’est une génération qui a grandi avec le numérique mais a également connu la vie “sans internet” ce qui fait d’elle une génération de transition. »

Ok, mais je ne me retrouve pas dans cette analyse, alors me voilà à rechercher sur Google et j’ai trouvé, je suis Xennials !! Cette micro-génération constituée de personnes nées au moment de la sortie de la première trilogie Star Wars, c’est-à-dire entre 1977 et 1983, mais qui aussi, partage un ensemble de valeurs (ouf ! Google m’a trouvé une petite case où me ranger !)

Voilà un petit test bien fun pour savoir si vous aussi vous êtes un Xennials, ni X, ni Y…

Notre monde glisse vers celui de la génération « Z » voir plutôt « alpha » et la tendance évolue tellement vite vers le tout numérique, que ma 1ère transformation digitale entamée, je dois déjà m’engager dans une nouvelle trans-formation en marketing digital et e-business.

Ça fait 15ans que je me mets à jour, pendant que ma dernière mise à jour se charge je réalise qu’elle est déjà obsolète…. Je dois accepter que ce monde aille très vite et que je serais toujours en train de courir après, mais ne comptez pas sur moi pour rester sur le quai.

Dans mon prochain article je vous ferrais part de mon côté écolo responsable (où plutôt celui qui est en train de naitre ) avec un article sur la sobriété numérique, vers un monde digital eco-responsable, car oui il faut agir vite et ce n’est pas si compliqué !

MA VIE DIGITALE