Infoxication

Faut il être en permanence connecté à l’actualité pour faire de la communication ?

Nous sommes ce que nous regardons et partageons. Cette phrase est-elle entrain de devenir loi ? En tout cas, la génération digital-native impose de plus en plus cette vision, peut être obsédée par l’audience, likes et RT. Mais à force de partager justement du contenu, finalement qui n’est pas le notre, ne perdons nous pas de vue l’essentiel : notre point de vue.

A force de vouloir plaire, ne tombons nous pas dans le piège du contenu orienté vers le lecteur, youtubeur ou snapeur sans être forcement le notre, à la manière d’un e-mime ?

En tout cas une chose est sûre, nous sommes noyés dans le contenu, à tel point que nous avons du mal a démêler le vrai, du fake, des RP, du placement de produit, des influenceurs …

Pour en revenir au métier de communiquant, nous devons désormais faire attention à être organisé, à être apte à faire le tri dans ce flux continu d’informations afin de transformer de l’information brute en de la communication digeste.

Il est très difficile de passer des Marseillais, à Macron en passant par Charlottesville et The Voice Kids, tout en tentant d’en apprendre suffisamment pour avoir une opinion fondée, la génération digitale-native est aussi, revers de la médaille, la génération lecture en diagonale.

Mais à l’inverse, Aujourd’hui comment pouvoir faire dignement son métier de publicitaire au sens large sans être sur Twitter, abonné au blogs d’actualités, comment faire son métier sans connaître le MEME du moment, et suivre les campagnes de Buzzman et Droga5 ?

A cette question, je vous laisse avoir votre propre point de vue.