

Résumé :
Les heures de travail s’allongent et les tâches sont de plus en plus nombreuses. Avec la technologie qui est omniprésente dans la plupart des emplois, le nouveau phénomène de société est donc le stress numérique. Ce dernier se traduit comme la conséquence de l’amplification des mécanismes de stress par l’environnement numérique ancré dans notre quotidien. Celui-ci affecte donc la vie courante de chacun : on constate de plus en plus que le travailleur est dépendant de la technologie.
En effet, ce travailleur n’est pas capable de recréer des frontières et de se discipliner. Au bout d’un laps de temps, il va finir par travailler tout le temps et partout et dès lors, ne plus être disponible pour ses proches. On relève une baisse de la productivité peu importe le poste de travail qu’il occupe et des disputes peuvent apparaître avec son ou sa conjointe.
L’employé va ainsi réaliser qu’il perd en productivité parce qu’il n’a plus d’équilibre dans sa vie, équilibre qui l’amènerait pourtant à mieux performer dans son travail et n’a plus de moment pour décrocher. Cela crée donc un impact psychologique qui aurait tendance à le dévaloriser et un sentiment de déqualification peut se faire ressentir.
Certaines ondes du cerveau s’atrophient et peut modifier la structure du cerveau. Des maladies peuvent en découler comme le Burn-Out.
Toutefois, on remarque que quelques personnes s’accordent des moments de pause. Ces instants sont indispensables pour laisser à notre cerveau la possibilité de se déconnecter. On parle du réseau par défaut. Il est nécessaire de remettre en cause l’utilisation sur les smartphones et autres outils numériques.
Cependant, l’outil, d’une manière générale, reste intéressant mais il faut savoir l’utiliser à bon escient.
Aujourd’hui, on note que le stress numérique est un phénomène en plein essor et que de nombreux chercheurs essaient de réduire son impact.
Analyse :
Aujourd’hui, la plupart des salariés sont équipés d’un ou de plusieurs outils numériques par leur employeur qui leur permettent de travailler à distance.
Ainsi, Thierry VENIN, sociologue, nous explique que la frontière entre la vie personnelle et la vie professionnelle n’est plus une frontière physique mais plutôt virtuelle. Ces personnes équipées jugent que les objets connectés ont un impact sur leur équilibre de vie, selon Cindy FELIO, chercheuse scientifique de l’information et de la communication. Cela peut par conséquent, induire un certain nombre de comportements négatifs ; Certains n’osent jamais se déconnecter car ils ont pris l’habitude de gérer plusieurs tâches à la fois.
Par exemple, Joubin RAHIMI, Chef d’entreprise, considère l’information comme une matière première indispensable à l’exercice de son métier.
On remarque que l’entrainement de l’attention permet de mieux faire face aux sollicitations du numérique. Ou d’autres veulent répondre immédiatement à tous les mails qui leurs sont destinés. Il y a même des personnes qui n’arrivent pas à contrôler leur besoin d’aller sur internet, de peur « d’être oublié de la civilisation » quand il se trouve dans une zone sans réseau, nous fait comprendre le responsable d’infogérance, Matthieu PEDELAHORE. L’addiction est alors parfois présente chez une personne sans qu’elle s’en rende compte. Certains optent pour changer de métier quand ils prennent conscience du danger. C’est le cas commun de Bernard MANANES – Chef d’entreprise et de Stéphanie LESAINT, Ehem. Ces derniers constatent que le numérique nous prive des interactions directes avec les autres membres de l’entreprise ; il n’y a plus de véritable échange et les individus en sont prisonniers.
Ce phénomène engendre des troubles psychologiques et un inversement des effets puisque le taux de stress chez les jeunes qui pourtant sont nés avec le numérique, par rapport à leurs ainés est plus élevé.
Et c’est récemment, que le conseiller scientifique, Jean-Philippe LACHAU, a élaboré des ateliers d’apprentissage en France dans les classes du premier cycle. L’objectif étant de favoriser l’attention dans la vie quotidienne dès le plus jeune âge jusqu’au prolongement de l’âge adulte.
Alors qu’au contraire, Gloria MARKS, University of California, pense que les outils numériques devraient permettre plus de flexibilité.

Commentaire personnel :
Le numérique se définit par la mise en oeuvre d’applications informatiques dans les outils de la vie quotidienne de l’industrie. Ils sont déjà bien intégrés dans la société et leur développement s’accélère.
C’est la transformation numérique. Le numérique est partout et améliore notre quotidien et révolutionne notre façon de vivre et de travailler.
A partir de ces outils, nous sommes en en relation avec le monde entier et ceux à n’importe quel moment. Cependant, nous sommes de plus en plus accros à ces outils notamment aux smartphones. Certains deviennent même anxieux de ne plus avoir leur téléphone portable sur eux, cela s’appelle la nomophobie.
Ainsi, des camps déconnectés apparaissent depuis peu en France et aux Etats-Unis. A l’intérieur de ces camps appelés la « digital détox », on réapprend à vivre sans connexion. Et je pense aussi, que les la mise en place d’école déconnectées pour le plus jeune âge par les Etats-Unis est la solution idéale car ils souhaitent préserver les enfants de tous ces outils numériques et revenir aux papiers et aux stylos.
Source : Arte France – 2016
Images : Getty – Pinterest – Unsplash