5 fonctionnalités d’applications de dating appliquées au marketing

Pinql, le Tinder de l’immobilier, Mallzee, le Tinder de la mode, NightSwapping, le Tinder des voyages… Une chose est sûre, les sites et applications de rencontres ont souvent un temps d’avance en matière de nouvelles technologies. Après la popularisation du « swipe » de Tinder qui consiste à trier ses prétendant(e)s comme un jeu de cartes, ses homologues digitaux ont décidé de démocratiser leur propre système. En amour, l’innovation est continuelle, alors pourquoi ne pas s’en inspirer ?

La photo à déshabiller

Version Tinder : voir la photo de profil de quelqu’un c’est surfait. Jigtalk est une application qui cache entièrement la dite photo des utilisateurs. La clé pour découvrir le portrait de son/sa promis(e) : échanger, échanger, échanger. Plus on envoie de message, plus le visage se dévoile… Tel un puzzle à l’envers.

Version marketing. Qui a dit qu’il n’y avait que les applications de rencontre qui pouvaient faire durer le mystère ? Pour révéler à la presse son nouveau modèle de Twingo, la marque Renault a organisé l’opération #UndressNewTwingo sur le réseau social Twitter. Le principe est simple : tous les 100 tweets, un effeuillage chorégraphié effectué par des danseurs permettait de découvrir une partie du nouveau design du véhicule. Une performance filmée et diffusée en direct sur le site de la marque.

Qui se ressemble s’achète

Version amour. On a tous un jour rêver de rencontrer le sosie d’une personnalité comme une star de cinéma, un ancien amant ou encore un inconnu repéré dans un magazine… Et c’est ce que propose la fonctionnalité « lookalike » de la plateforme Badoo. A partir d’une simple photo, la technologie propriétaire de Badoo est capable de trouver des profils troublants de ressemblance.

Version marketing. On ne le dira jamais assez, la reconnaissance visuelle est au coeur de l’innovation des marques. Leur objectif principal étant de permettre aux consommateurs de retrouver sur internet un objet de la vie réelle. La start-up Selectionnist, en autre, surfe sur cette tendance depuis mai dernier en proposant aux marques d’intégrer sa technologie via un chatbot hébérgé sur Facebook Messenger. Celui-ci fournit au consommateur des infos supplémentaires sur les produits présents sur une page de magazine ou un support publicitaire.

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Du slow dating

Version amour. On a tous un ami sur qui l’on peut compter quoiqu’il arrive. Dans le jargon aéronautique, cet allié porté un nom : le Wingman, le bras droit du pilote. C’est également le nom d’une application britannique qui permet à ses membres de déléguer la recherche d’un rencard à leurs amis. Fini les rencontres qui reposent uniquement sur les algorithmes. Ici, les entremetteurs sont de chair et d’os. Mais attention, confiance oblige !

Version marketing. À l’heure du tout digital, remettre l’humain au centre de la relation client devient un leitmotiv. Certaines start-up comme Teeps ont décidé de palier à cette problématique en proposant le service « plugue ». Cette solution de commerce conversationnel s’implante directement sur les sites des marques et permet au consommateur de s’adresser à des « experts » pour les conseiller dans leur acte d’achat.

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Questions d’affinité 

 Version amour. Exit les applications basées sur le physique ou la géolocalisation de ses membres, le site OKCupid mise sur la personnalité avec un concept très simple : un système de « quizz psychologique » de type questionnaire à choix multiples. Les utilisateurs sont invités à répondre à des centaines de questions afin d’affiner leur recherche amoureuse.

Version marketing. La marque vêtements de sports The North Face a lancé sur son site un « assistant shopping », conçu à partir du robot d’intelligence artificielle Watson, développé par IBM. Cet « Expert personal shopper » pose des questions aux consommateurs pour comprendre précisément quels produits ils recherchent. Mieux encore, il est même capable d’analyser les températures et les vents selon un lieu de destination, pour dénicher le manteau parfait.

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Rencontres programmatiques

Version amour. Avec la nouvelle fonctionnalité de Tinder, « Smart Photos », qui consiste à modifier régulièrement la première photo qui apparaît sur le profil de chaque utilisateur, l’utilisateur est certain d’apparaître sous son meilleur profil. L’algorithme enregistre chaque réaction ainsi que le nombre de swipes pour chaque photo, et réorganise ensuite les photos de profil afin de montrer la « meilleure » en premier. Lors des tests de ce nouvel outil, les utilisateurs ont constaté une hausse de 12 % de leurs « matches ». Ici, c’est plutôt l’amour qui est traité comme une problématique marchande…

Version marketing. Dans le monde de la publicité digitale, cette jolie technologie porte un nom : le DCO soit « dynamic creative optimization ». Ou autrement dit la personnalisation des espaces et des messages selon l’utilisateur. Le comportement de l’internaute sur un site est observé, analysé, pour adapter les créations qui lui sont adressées. La DCO ne vise pas à maximiser le nombre de « matches » entre deux personnes mais le taux de clics et de conversions sur le site d’un annonceur.

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Que ce soit pour la publicité, le marketing, le luxe ou l’automobile, les applications de rencontre ont encore beaucoup à nous apprendre. Et vous, avec quel système avez-vous matché ?