L’Intelligence artificielle n’est qu’une désillusion ? Lisez ce livre !

L’IA n’est qu’une désillusion ? Lisez ce livre et vous verrez ! – L’intelligence artificielle n’existe pas (Luc Julia – 2019)

Et si les robots n’avaient aucun lien avec l’intelligence telle qu’on la connaît ? C’est ce qu’expose Luc Julia dans son ouvrage intitulé « L’intelligence artificielle n’existe pas » parut en 2019. Il énonce des arguments convaincants prouvant que l’intelligence artificielle n’aurait même pas lieu d’être. Désillusion ?

Il est sûrement inconnu pour beaucoup de personnes et pourtant on utilise tous les jours un outil dont il est l’inventeur : Siri, l’assistant de commande vocal d’Apple. Au quotidien, l’outil aide à réaliser toutes sortes de choses, à donner des informations ou encore à trouver tout ce que l’on recherche. Anciennement vice-président de Samsung en charge de l’innovation, à l’origine des imprimantes connectées d’HP et pionnier de la réalité augmenté. Il est actuellement chercheur, ingénieur informaticien spécialisé dans l’intelligence artificielle. Pour le situer avec des mots simples : Luc Julia est une superstar de l’IA. Il est l’un des ingénieurs les plus influents et respectés au monde. Une bonne raison de s’attarder un peu sur ce qu’il considère ou non comme de l’IA.

Ce livre retrace le parcours de l’auteur en partant de l’Occitanie en France à la Silicon Valley, aux États-Unis, il nous dévoile ses premiers pas dans le domaine de l’intelligence artificielle.

L’intelligence artificielle est-il un concept complètement d’abstrait ? Les robots vont-ils finir par envahir le monde et s’attaquer aux humains en intégrant leur quotidien au sein des domiciles ? Ceux sont des questions auxquelles réponds Luc Julia dans son roman. L’IA et les nouvelles technologies sont des domaines qui avancent à une vitesse incroyable. Il est parfois difficile de savoir conceptualiser les dernières actualités.

L’IA : D’un neurone à des photos de chats, le contexte de l’époque

Tout a commencé par un énorme malentendu. En 1956, lors d’une conférence à Dartmouth, John McCarthy convainquit ses collègues d’utiliser le terme « intelligence artificielle ». Il l’utilise pour décrire une discipline qui n’avait rien à voir avec l’intelligence.

Selon lui, tous les fantasmes et idées fausses acceptés par les gens aujourd’hui proviennent de ce nom malheureux. Dans ce livre, il invite les lecteurs à suivre les traces de cette fameuse « intelligence artificielle ». Nous comprenons qu’il sous-entend que ce n’est que désillusion.

De la simple modélisation d’un neurone, à un ensemble de milliers de neurones organisés en réseau formant le cerveau humain, les scientifiques de l’époque ont voulu recréer ce système en de l’intelligence artificielle. Après de très nombreux échecs, ce fut l’apparition d’Internet, notamment avec les images qui étaient accompagnées d’une légende et quelques mots descriptifs. C’est de là qu’est parut cette intelligence artificielle ; un robot était capable de reconnaitre un chat grâce à l’étude et la visualisation de centaines de photos de chats. C’est ce qu’on appelle le Deep Learning. Néanmoins, ces machines de l’époque étaient limités qu’à une seule réflexion, un seul pouvoir.

Intelligence artificielle ou intelligence augmentée ?

Luc Julia est assez clair dans ses propos, il ne veux pas parler d’intelligence artificielle. En effet, les systèmes sont basés sur des données et des algorithmes automatiques qui font complètement abstraction des facteurs sensationnels, émotionnels qu’un humain peut ressentir. Ces robots ou systèmes informatiques ne dépendent uniquement des règles édictées par son créateur lui-même. Comme des parents qui apprennent les codes de la société à leur enfant, celui-ci aura son éducation propre et ils agira uniquement en fonction de ce qu’on lui aura apprit. Mais, l’humain, à l’instar du robot n’observe pas le monde qui l’entoure pour s’adapter et modifier ses comportements. Comme le dit l’auteur, les robots ne fonctionnent uniquement que de manière unidirectionnel. Ainsi on leur donne des données, ils les stockent, puis les réutilisent toujours dans la même façon, dans le même sens pour agir.

Ces systèmes d’exploitations peuvent prendre la forme humaine ou rester de simples machines (exemple : logiciel informatique d’exploitation). Ces concepts vont avoir pour but d’améliorer les capacités qu’ont les humains. Ils font la même chose qu’un humain mais ils le font mieux, plus vite, plus précisément et plus rapidement. L’intelligence artificielle n’est pas quelque chose de magique. Il est simplement une extension de la capacité cérébrale des êtres humains. Or, pour arriver au même résultat avec un Homme, il faudrait entraîner son cerveau pendant des siècles. Les humains conçoivent, contrôlent et décident.

Il faut partir du principe que les humains peuvent se tromper autant de fois qu’ils essayent. Ce qui ne peut pas arriver avec des robots qui sont des experts dans le secteur pour lequel ils ont été designer et produit. Malheureusement, ils ne sont pas multifonctions, en ne fonctionnant que pour des tâches bien précises, déterminées conformément aux algorithmes créés par les concepteurs. Actuellement, ce que nous comprenons des explications de Luc Julia est que les robots et machines peuvent surpasser les humains dans beaucoup de domaines. Mais ne pourront jamais substituer les humains dans leur quotidien. De ce fait, cela reviendrait à prendre trop de risques pour les personnes qui placent leur vie entre les mains de ces automates.

L’IA, une question de point de vue ?

Il y a un autre paramètre à prendre en considération dans ces machines, ce sont leur durabilité. Les humains, eux, évoluent en fonction du temps, des évolutions technologiques, mondiales, écologiques, qui les entourent. Les humains s’adaptent au fil du temps que les écosystèmes évoluent et inversement. Les systèmes automatisés sont actualisés à un temps donné et si on ne fait pas de mise à jour, alors ils deviennent obsolètes. Ils ne peuvent pas évoluer en fonction des sociétés, au contraire ils subsistent à une série de données prédéfinies. L’IA n’a pas la capacité d’inventer, d’improviser ou encore d’imaginer. Ces décisions qui résultent de ces machines sont toujours des résultats mathématiques. Ils sont dépourvus complètement de sens humain ou de sens moral. On ne peut donc pas proprement parler d’intelligence. C’est une capacité humaine unique que les machines sont inconscientes et incapables pour s’adapter aux situations futures.

Ridicule, dangereux, évident ?

Pour résumer, ce livre est une excellente remise en question de l’existence des futurs robots humanoïdes. Ils voient le jour un peu plus au fur et à mesure du temps, à une vitesse exponentielle. Cette accélération du digital dans notre monde actuel repose sur des règles juridiques et morales qui ne doivent pas être négligées. Vulgarisant le fonctionnement technique de l’IA, cet ouvrage démontre comment démystifier « l’intelligence artificielle », très bien renommée, par « intelligence augmentée ».

Ce n’est effectivement pas la fin du monde qui est annoncée, il y a des bons et des mauvais côtés. Si l’IA présente des dangers et des risques, elle apporte aussi de nombreux avantages et permettra à beaucoup de personnes et de populations pour profiter de nouvelles opportunités.

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