La réalité augmentée et la réalité virtuelle au cœur du développement durable et de l’écologie.

80 Milliards, c’est le volume « réaliste » estimé du marché mondial de la réalité virtuelle en 2025, selon les prévisions de Goldman Sachs.

Selon cette étude, le marché des jeux vidéo devrait constituer le principal débouché (11,6 milliards de dollars) suivi par la santé (5,1 milliards), l’ingénierie (4,7 milliards) la retransmission d’évènements en direct (4,1 milliards), le divertissement vidéo (3,2 milliards), l’immobilier (2,6 milliards), la distribution (1,6 milliards), la défense (1,4 milliards) et l’éducation (0,7 milliards).

Source : https://www.usine-digitale.fr/editorial/la-realite-virtuelle-une-technologie-qui-vaudra-80-milliards-de-dollars-en-2025.N379064
Livre de Donald Miller "Building a Story Brand"

La réalité augmentée et la réalité virtuelle sont des technologies qui aujourd’hui peuvent faire partie de notre quotidien. Face à l’évolution des pratiques en termes de technologies en expansion, il nous a paru pertinent de s’interroger sur son impact dans l’environnement.

La réalité augmentée (RA)

C’est une technologie complexe qui n’a pas de définition officielle. Pour la présenter, nous utiliserons la définition que Ronald Azuma, chercheur à l’Université de Caroline du Nord, donne en 1997 dans son article A survey of Augmented Reality (1997)10.

Selon lui, la RA « permet à l’utilisateur de voir le monde réel, avec la superposition ou la composition d’objets virtuels. Par conséquent, la RA complète la réalité plutôt que de la remplacer ».

La RA est donc une technologie qui permet d’intégrer des éléments virtuels dans un environnement réel. Elle combine, au bon endroit et au bon moment, des données numériques sur la réalité qui entoure l’utilisateur. Par cette définition, l’expression « réalité augmentée » prend tout son sens : la technologie offre à l’utilisateur la possibilité d’enrichir sa perception du monde par des informations virtuelles avec lesquelles il peut interagir.

Source : AZUMA, R. (1997). A Survey of Augmented Reality. Presence:Teleoperators & Virtual Environments, 6(4), 355-385
<https://www.cs.unc.edu/~azuma/ARpresence.pdf>

Réalité virtuelle (RV)

La réalité virtuelle fait référence à toute technologie immergeant son utilisateur dans un environnement généré par ordinateur. L’environnement peut être une reproduction de quelque chose de réel ou d’imaginaire.

Concernant l’étendue de ce qui peut être considéré comme étant de la réalité virtuelle, il existe à ce jour un débat, en particulier en ce qui concerne les films et les images à 360°, considérés par certains comme une technologie distincte, connue sous le nom de média immersif, et par d’autre comme étant de la réalité virtuelle.

Le différend repose principalement sur ce qu’on entend par environnement généré par ordinateur et sur le niveau d’interaction que l’on peut avoir avec le contenu dans lequel l’utilisateur est immergé. De fait un contenu de ce type permet une interaction avec le système, mais pas avec l’environnement affiché en lui-même.

Source : http://www.immersion.fr/la-realite-virtuelle-cest-quoi

La réalité virtuelle va apporter au monde de demain de nombreuses choses, immobilier, médecine, justice, science, cinéma, jeu vidéo, militaire, tant de domaines seront impactés et transcendés par la réalité virtuelle qu’on imagine alors un tout autre monde dans 10 ou 20 ans, un monde où la réalité virtuelle serait presque au cœur de chaque geste, de chaque choix, de chaque regard. Mais notre monde d’aujourd’hui connaît des problèmes bien plus urgents et importants que tous les domaines où sont développées des innovations avec la VR, l’un d’eux, les problèmes liés à la dégradation de la nature et de la faune, l’écologie, problème majeur de notre ère, pourrait il être impacté par l’apparition de la réalité virtuelle ?

Infographie représentant comment la RA et la VR peuvent aider le développement durable et l’écologie.

Livre de Donald Miller "Building a Story Brand"

La VR et la RA ont été conçues pour améliorer notre milieu personnel et professionnel, mais elles ont également un intérêt écologique.

Diminution des déplacements inutiles

Dans l’immobilier, l’utilisation de la VR permet de visualiser l’avancée d’un chantier et d’anticiper les erreurs sans bouger de son bureau.

Les promoteurs en font aussi usage pour aider les acquéreurs potentiels à se projeter dans leur futur logement, lorsque ce dernier n’est pas encore construit. La visite virtuelle de biens évite les déplacements superflus. C’est une économie importante car, d’après une étude du Crédit foncier, les Français effectuent en moyenne 6 visites avant de déménager.

L’application IKEA, quant à elle, exploite la RA pour donner aux clients la possibilité de visualiser leurs meubles dans une pièce, avant achat. Ainsi, les risques de se tromper sont considérablement réduits, et les transporteurs limitent les allers-retours inutiles. La prévisualisation est aussi valable dans d’autres secteurs : décoration, vêtements, cosmétiques ou lunettes !

Réduction des erreurs de conception

La VR permet aux architectes d’ajuster tous les paramètres d’une construction, en prenant en compte l’environnement. Ils peuvent ainsi optimiser l’espace et le rendre moins énergivore, en privilégiant la lumière naturelle, par exemple.

La RA offre déjà la possibilité de visualiser un bâtiment sur son futur emplacement. Ainsi, si la moindre erreur est détectée elle peut être rectifiée en avance. Grâce à ces technologies, on peut aussi créer des prototypes, et les tester sans les fabriquer. Ford utilise ce système pour ses véhicules, réduisant leur temps de conception de plusieurs mois à seulement 20 heures.

Le virtuel évite aux employés de commettre des fautes dommageables pour eux ou pour la structure. Les pilotes se forment depuis des années sur des simulateurs, et certaines auto-écoles y ont également recours. Des usines, comme celle de Nestlé, entraînent leurs futurs ouvriers à l’aide de l’oculus. De plus, la VR permet de reproduire des incidents, sans réel danger (centrales nucléaires, incendies…).

Sensibiliser aux répercussions du changement climatique 

La VR facilite l’apprentissage en le rendant plus ludique, pour nous montrer concrètement l’impact que nous avons sur l’écosystème. L’émotion suscitée par le virtuel est plus apte à engager le spectateur à une cause.

Les créateurs de «  Tree VR » ont su tirer parti de cette technologie, pour sensibiliser à la déforestation, en plaçant les joueurs dans la peau d’un arbre : de sa naissance à sa mort. Ainsi les 12 millions d’hectares de forêts tropicales, perdus en 2018 , selon le Global Forest Watch, deviennent soudain plus tangibles.

Les enfants sont très sensibles à ces initiatives. Le livre en réalité virtuelle « Little Earth », par exemple, leur permet d’interagir avec la faune et la flore et de naviguer dans le temps et l’espace pour comprendre les enjeux du réchauffement climatique.

Créer un laboratoire scientifique virtuel

La VR impacte aussi positivement le domaine de la recherche. En 2018, la société Labster, en partenariat avec Google, a commercialisé son laboratoire virtuel, destiné aux universités. Ce simulateur promet « l’expérience d’un laboratoire à un million de dollars, à portée de clic », et surtout à moindre coût !

« Labster » offre la possibilité de faire des manipulations en VR. Les étudiants peuvent ainsi revenir en arrière pour corriger leurs erreurs. Ce système présente de nombreuses qualités : moins de déchets, une baisse de la consommation d’énergie, aucun accident, et un gain de temps pour les élèves qui peuvent obtenir des résultats en une fraction de seconde, au lieu d’attendre des semaines.

 

Source : https://industriel.net/realite-augmentee-et-developpement-durable

La réalité virtuelle est l’outil idéal pour montrer les impacts de l’activité humaine sur l’environnement. Elle permet de montrer des images du futur : où la déforestation a eu raison de la forêt Amazonienne, où la faune et la flore sont détruites par des incendies ravageurs. 

La réalité virtuelle et la réalité augmentée ont déjà de nombreuses applications dans notre quotidien, éveillant l’intérêt des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), qui s’investissent de plus en plus dans leur évolution. Mais, comme pour toute nouvelle technologie, la question de l’impact environnemental doit se poser, pour nous assurer un futur sain.

Livre de Donald Miller "Building a Story Brand"
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