La transformation digitale selon Jérôme Wallut

Quelle magnifique conférence sur la transformation digitale que celle du 1er juin 2017 animée par Jérôme Wallut dans les locaux de l’OCDE !

Jérôme Wallut est venu partager avec nous sa vision et le contenu de son livre « Patrons, n’ayez pas peur ! Manuel à l’usage des patrons qui s’interrogent sur l’ubérisation de leur activité. » aux éditions Cent Mille Milliards.

Alors bien sûr, précipitez-vous sur le facebook live de notre groupe privé !

Et si vous voulez en savoir encore plus, n’hésitez pas une seconde et procurez-vous ce livre.

Je l’ai personnellement dévoré et même ma belle-mère (plus de 70 ans), qui s’interroge forcément sur ce que nous vivons actuellement, l’a trouvé très abordable. Je ne résiste donc pas à l’envie d’en partager quelques extraits avec vous en évitant la redondance avec l’article écrit par Patrick Coquart dans Contrepoints ou la présentation qu’il en fait sur YouTube.

n’est pas une révolution technologique. Maîtriser la technologie n’est pas un prérequis indispensable à la compréhension de cette révolution. Les seules données technologiques qu’il est nécessaire d’intégrer en sont les trois piliers originels : la numérisation des données, leur accessibilité en réseau, l’interactivité (la capacité des publics à les partager). Le digital, ce n’est que ça !

 

L’usage crée une conversation non verbalisée. On l’appelle aussi « expérience utilisateur ». Il s’agit de la conversation entre nos pouces et les écrans de nos smartphones. Regardez la propension que nous avons à abandonner un usage parce que notre expérience est défectueuse, qu’un bouton ne fonctionne pas, qu’une proposition est incompréhensible, dépourvue de logique, ou que le parcours proposé est alambiqué. Nous abondonnons assez facilement un usage et la marque qui le porte si la conversation de nos pouces devient régulièrement infructueuse. Pour le moment il s’agit de la conversation de nos pouces. Bientôt nous parlerons avec nos télécommandes : Siri, Cortana, Google Home, Amazon Echo. Nous avons bien affaire à des usages pilotés par de la conversation. D’un autre côté, regardez comme nous restons fidèles aux usages qui se passent bien et avec quelle facilité nous en devenons nous-même les ardents ambassadeurs.

 

Ces usages nouveaux, liés à la relation commerciale, sont le reflet du changement de vague. Il ne s’agit plus de e-commerce derrière un écran d’ordinateur, mais bien de commerce connecté, que je préfère appeler « commerce augmenté » voire « enchanté ». Nous sommes dans la vraie vie et à la fin du commencement de cette révolution des usages.

 

L’innovation est une petite partie de la réponse, et un CDO ne sert à rien si la gouvernance de l’entreprise ne comprend pas le sujet.

 

Vous avez bien lu : nous doublons la quantité de data collectée tous les dix jours !

 

En ce qui concerne l’intelligence artificielle forte, c’est la date de 2035 qui revient souvent. Par forte, on sous-entend la capacité des machines à atteindre le point de singularité technologique correspondant à ce moment où leurs capacités seront équivalentes à celle du cerveau humain, c’est-à-dire capables d’intelligence mais aussi de conscience. […] Et 2035, c’est dans vingt ans ! Vingt ans : la même distance qui nous sépare de 1995, date de l’arrivée d’internet en France. Le silence qui entoure le sujet est étonnant…

 

Pour le moment, les conversations digitales des Comex sont menées par des personnes ne partageant pas le même niveau d’information : elles sont donc souvent lacunaires, inintéressantes. Il est urgent de les rendre pasionnantes. Déjà en mettant tout le monde à niveau, en sachant que les écarts peuvent être de taille. Il convient alors de rester très pragmatique, de sortir de la fascination technologique, de mettre des jalons intelligibles, des repères partageables : « Expliquer, expliquer, expliquer ! » disait Sébastien Bazin, CEO d’Accor.

 

Bonne lecture ! Ce livre n’est qu’à quelques clics…