« Les Entreprêteurs » nous ouvrent les portes de l’incubateur, le Village by CA

Catalyseur d’innovation, accélérateur d’opportunités, protecteur de jeunes pousses, détecteur de projets… L’incubateur c’est tout ce concentré de vitamines à la fois !

Son ambition principale est d’accompagner l’entrepreneur dans la concrétisation de son projet innovant et dans la création de son entreprise.

Après une courte définition de l’incubateur, place à la visite #IRL in real life avec notre guide Marco van HEEMS ! Marco, spécialiste de l’e-marketing, nous a ouvert les portes du Village by CA, l’incubateur où est hébergée la Fintech, « les Entreprêteurs », qu’il a co-créée avec un ami financier Jean-Philippe Gontier.

Qu’est ce qu’un incubateur ?

L’incubateur est une structure d’appui à la création d’entreprises pour transformer une idée innovante en entreprise performante.

Les incubateurs offrent plusieurs types de prestations d’accompagnement : accès privilégiés au labs, coaching, accompagnement juridique, prêt de matériel, aide à la levée de fonds… Mais ce sont surtout des structures qui hébergent, à tarif privilégié, des start-ups venues d’horizons différents ou d’univers complémentaires et leur offrent l’opportunité du partage d’expériences en un même lieu.

Et c’est dans ce lieu d’échanges que les porteurs de projet créent leur communauté. Elle constitue la colonne vertébrale de l’incubateur en favorisant le partage de connaissances, en mettant les personnes en réseau et en allant jusqu’à favoriser des alliances dans des futures création de projets.

Pour un entrepreneur intégrer une communauté lui permet de rompre avec la solitude, et quand on sait que la création d’une start-up, c’est un peu le parcours du combattant, mieux vaut s’entourer !

 »L’aventure startup est passionnante mais les écueils sont nombreux et il est essentiel de se faire accompagner pour les éviter et prendre les bonnes décisions dans les premières phases de création. Il est également structurant de rencontrer les bonnes personnes aux différentes étapes du projet. Travailler de chez moi n’était donc pas une option »La possibilité de pouvoir échanger et partager est un leitmotiv pour beaucoup et pas que pour les créateurs de startups ! la preuve en est, en 2017 dans les startups à suivre, on trouve Cohome. La startup propose une plateforme de mise en relation qui répond aussi aux freelances et indépendants pour leur permettent de sortir de l’isolement en travaillant avec d’autres indépendants, directement chez eux.

Visite guidée de l’incubateur le Village by CA « in real life »

Un matin de mi-décembre, j’ai rendez-vous avec Marco Van Heems au sein de l’incubateur le Village by CA situé dans le 8ème arrondissement, où est hébergée sa start-up les entreprêteurs.

Après être sortie de la bouche de métro avec son courant d’air frais habituel, avoir enjambé les escaliers quatre à quatre car mon timing s’était resserré à mesure que la ligne 13 saturait, avoir traversé rapidement la rue de la Boétie soumise à la circulation alternée en raison de la forte pollution, je franchis les portes du n°55 et je me retrouvai, en un instant, transportée dans un Village… Le Village by CA.

Ici tout fonctionne comme un vrai village…

Ambiance champêtre avec les murs végétaux, toit de verre pour laisser pénétrer la lumière, toutes les personnes autour de moi sont occupées à échanger beaucoup d’idées ! Pourtant autant, il règne une ambiance générale décontractée et informelle … Connaissant le secteur de la finance, j’avoue que je ne m’y attendais pas car le « by CA» adossé à Village signifie Crédit Agricole…

Au cœur du Village, je découvre des startupers assis autour de grandes tables en bois, style grande demeure campagnarde, très loin du traditionnel bureau. Blocs notes, portables ouverts, petits groupes répartis dans l’espace commun, les idées fusent…

Un gigantesque buffet est installé pour le petit déjeuner d’accueil.

Et voilà Marco qui m’accueille. Il m’explique qu’ici tous les codes sont ceux d’un village. Il y a même le maire du village ! Et authenticité rythme avec modernité.

Des écrans géants présentent les services des partenaires, détaillent les infos « à la une » des startups et servent d’affichage dynamique.

Comme c’est la période de Noël, je découvre un majestueux sapin décoré du nom de toutes les startups et de tous les partenaires qui composent l’incubateur. Après la place du village, Marco me fait visiter les salles de réunion très modernes et ultra équipées (imprimante 3D, robot prototype…). Il me montre la salle de pitch qui sert aussi de salle de brainstorming. Elle est configurée de telle sorte qu’il n’est pas possible d’avoir un écran, c’est un peu un espace detox…  Un espace de vraie réflexion.

Tout l’aménagement et le décorum incitent à ce que les échanges et les relations humaines soient au cœur du lieu : un café restaurant que partagent les habitants mais ici règne une l’ambiance américaine, des prestations pour favoriser le bien être des villageois (salle de gym, ostéopathe…).L’incubateur fournit des services ciblés pour aider les entrepreneurs à développer leur business (conseil juridique, conseil en communication, mise à disposition du pack office…) mais Marco me raconte que les échanges de petits services et le partage de compétences entre startups est le vrai Plus : « tu m’aides à recadrer sur photoshop et je réponds à tes questions sur des sujets pointus de finance » … Cela évite de dépenser des sommes incroyables juste pour les petites questions du business courant.

L’avantage majeur de l’incubateur est bien de créer un réseau avec les autres startups mais aussi avec les sponsors. Pour les sponsors, c’est aussi la possibilité d’avoir des compétences à disposition et un recrutement facilité.

Et des secteurs très disruptés, comme par exemple les banques, c’est la possibilité de garder un œil ouvert sur l’innovation.

En 2 ans d’existence, le Village by CA a généré 490 emplois et 45 millions de levées de fonds.

Cet incubateur possède une dimension internationale avérée avec 20 % de ses startups incubées qui rayonnent déjà dans plusieurs pays européens.

Comment présenter sa candidature pour intégrer l’incubateur?

Pas facile d’intégrer le Village, beaucoup d’appelés mais peu d’élus !

L’incubateur héberge aujourd’hui 90 startups sur 1500 dossiers présentés par an.

Pour Marco « la sélection est rude. Il faut vraiment bien se préparer en amont et savoir convaincre en un temps record ». En effet, le pitch dure 6 minutes, il est suivi de 4 minutes de questions et « 10 minutes, c’est très court pour séduire le jury ! ».

Le jury est composé par l’ensemble des sponsors : Crédit Agricole, Orange Services, Microsoft, des agences de communication telles que BETC. Ils statuent sur le projet et l’acceptent ou bien le refusent et Marco ajoute « la réponse finale est donnée le soir même du pitch. Et si c’est ok, tu peux venir t’installer dans les locaux avec ton équipe dès le lendemain matin ».

Au sein d’un incubateur, ce sont des procédés très courts et des circuits de décision très directs. Marco insiste sur ce point et même s’il a eu l’habitude de travailler dans des agences toujours très réactives, le mode startup est encore plus court, plus rapide. Il faut impérativement s’adapter.

Les différentes étapes au sein de l’incubateur

L’incubation au Village by CA est pour une durée de 2 ans et « puis tu passes en mode accélérateur sur un temps plus court d’environ 6 mois » c’est selon Marco « le parcours habituel des startups ». D’abord, les startups passent par l’incubateur puis elles poursuivent avec une phase d’accélération pour pourvoir devenir un jour une PME ou être rachetées par un grand groupe (comme par exemple les plateformes Fintech avec les banques).

Après avoir été admis au Village, « tu passes par plusieurs phases et en même temps tu gravis les étages ! ».

On arrive au premier étage de l’immeuble et Marco me montre son tout premier bureau « tu commences par louer un petit coin de bureau et tu viens le matin plugger ton ordinateur avec 2 ou 3 stagiaires pour lancer ton business… ». Marco semble presque nostalgique…

« Puis, rapidement et en fonction de ton chiffre d’affaires, tu peux intégrer le deuxième étage », un espace ouvert et partagé entre plusieurs startups qui ne sont pas en concurrence mais toutes complémentaires.

Et c’est assez surprenant mais l’ambiance ici n’est pas celle d’un open space classique. Au 2ème étage du Village, il y a une réelle personnalisation des lieux, les startups ont marqué leur empreinte. L’ambiance est très conviviale, je fais le tour des espaces avec Marco.

Espace collaboratif

Je rencontre les nouveaux venus tout frais arrivés de la veille. Une startup qui propose un système de fidélité en cashback et en temps réel lorsque vous utilisez votre carte bleue…

Puis, je rencontre des marseillais très expressifs qui cartonnent dans les réseaux sociaux.

Et enfin je découvre l’espace réservé aux entreprêteurs. Les analystes financiers sont en train d’étudier de nouveaux dossiers de demandes de financement…

espace les entrepreteurs

 

Il existe aussi des bureaux fermés pour les startups qui gèrent des activités plus sensibles comme le business autour de la data.

Quel que soit le mode d’organisation, bureau fermé, pas fermé, selon Marco « ici, il n’y a pas de lien hiérarchique car il n’y a que des créateurs d’entreprise et des stagiaires, tu dois apprendre à faire tout tout seul ! ».

Lors de la visite de ces espaces collaboratifs, j’ai constaté une ambiance incroyablement sérieuse mais vraiment détendue.

Marco peux-tu m’en dire plus sur la startup, les entreprêteurs, de quoi s’agit-il ?

« C’est une plateforme de financement participatif par le prêt rémunéré. La plateforme met en relation des personnes physiques (prêteurs) et des personnes morales (emprunteurs) ».

Depuis la création des entreprêteurs en mai 2016, la startup a déjà financé 12 projets pour un montant d’environ 500 K€ avec plus de 600 investisseurs particuliers.

Le marché du financement participatif s’est ouvert en 2014. Il existe environ une quinzaine d’acteurs sur ce marché et le plus gros est Lendix.

La startup a réussi à se démarquer grâce à un positionnement original. Les entreprêteurs ce n’est pas que de la finance ! Marco confirme « c’est une plateforme de financement participatif au service de l’économie réelle mais c’est aussi une agence de communication au service des entrepreneurs qui empruntent ».

Le positionnement est double finance et marketing digital.

A la différence des banques actuelles, la startup médiatise la demande de prêt sur sa plateforme. Pour les entreprises qui empruntent, les conséquences sont directes sur leur image grâce à leur développement innovant.

Cette médiatisation va se faire auprès des clients et des prospects de l’entreprise qui emprunte via la presse, les émissions TV, ou encore les réseaux sociaux …

Et cette médiatisation va bien au-delà !

Les projets qui bénéficient du meilleur financement sont ceux qui racontent une histoire, qui incarnent le produit. Si les prêteurs arrivent à s’identifier au projet d’entreprise et comprennent à quoi va servir l’argent qu’ils prêtent cela fonctionne très bien. Et quand ils ont investi, souvent ils deviennent des consommateurs de l’entreprise. Marco évoque « une distillerie dont le CA online a doublé sur son site e-commerce »

Les entreprêteurs proposent une vraie prestation d’agence autour du financement participatif.

flyer les Entreprêteurs

Parlons argent, comment la fintech « les entreprêteurs » se rémunère-t-elle ?

Les montants empruntés varient de 20K€ à 150 K€.

« Nous évoluons en même temps que la législation, les montants qui peuvent être prêtés et empruntés ont changé de seuil, ils ont tous augmenté ».

La rémunération des entreprêteurs se base sur une commission de 3 % des montants récoltés. A ce propos, Marco me précise qu’il s’agit « d’un modèle économique basé sur le volume et il faut donc du temps pour démocratiser l’usage auprès du grand public ».Actuellement, le profil type des particuliers prêteurs se situe dans une classe CSP+, de sexe masculin, curieux notamment face à l’économie réelle, âgés entre 35 et 49 ans et ce sont des initiés…

Placer son argent sur de l’économie réelle apparaît aujourd’hui comme une alternative très intéressante vis à vis de la rémunération très faible des comptes d’épargne.

Comment arrives-tu à faire connaître ton service auprès du grand public et surtout à gagner la confiance des particuliers pour qu’ils prêtent de l’argent à des entreprises que tu as sélectionnées ?

« Il existe plusieurs leviers d’acquisition pour recruter des prêteurs. Mais le plus important c’est le cercle proche de l’emprunteur, le cercle du 1er, 2ème et 3ème niveau, ils ont tous un rôle à jouer ».

Marco et ses équipes s’occupent de promouvoir le projet posté et raconté sur leur plateforme via des campagnes d’e-mail et de SMS auprès des cercles proches, et utilisent également des campagnes de phoning.

Les entreprêteurs ont également développé un réseau très important auprès de cercles d’investisseurs initiés à la finance, ils ont alimenté des partenariats avec des comparateurs en ligne et développé des relations privilégiées auprès d’institutionnels comme la BPI.

Sur quels critères sélectionnes-tu les projets ?

« Nous sommes sélectifs dans nos choix avec notre équipe d’analystes financiers qui passe au peigne fin les candidatures. Les entrepreneurs doivent, pour pouvoir emprunter, avoir 2 ans d’existence, un REX positif et avoir un CA d’au moins 300 K€ ».

L’analyse fine des dossiers est un principe pour la startup et c’est surtout un gage de qualité.

Sur la totalité des dossiers de demande d’emprunt reçus, seulement 6 à 7 % des dossiers sont financés : « Notre objectif premier est d’avoir un taux de défaut à 0% ».

Les contreparties pour le prêteur correspondent à des rémunérations pouvant aller de 7 à 8 % brut. « Nous informons clairement les emprunteurs de leur exposition au risque »

La durée moyenne du prêt oscille entre 12 et 36 mois.

Les entreprêteurs ce n’est pas une startup de financement comme les autres… C’est la rencontre d’expertises qui n’avaient pas l’habitude d’être associées pour créer de nouveaux services… pas du tout financier, pas du tout marketing mais un savant mélange pour arriver à la création d’une agence digitale par le prêt rémunéré. Je tiens à remercier chaleureusement Marco pour l’accueil qu’il m’a réservé … Et cerise sur le gâteau, j’ai pu rencontrer ce jour-là, Teddy Riner qui venait faire une conférence sur le mental des sportifs à mettre en perspective avec le mental des entrepreneurs !

Le monde des incubateurs est un concentré d’énergie et de passionnés… Il faudrait peut-être y rencontrer plus de femmes qui ne sont pas encore bien représentées dans cet univers. Aller les entrepreneuses, entreprêteuses, startupeuses !

Après cette visite, je vous propose un petit aperçu théorique des incubateurs pour en savoir plus.

Pépinières, couveuses, accélérateurs, structures spécialisées…Dans la famille des Startups, je voudrai l’incubateur !

Plusieurs catégories d’incubateurs aux objectifs différents

Les incubateurs parisiens se sont multipliés ces dernières années pour faire de Paris la capitale de l’Innovation.

Aujourd’hui on dénombre plus de 220 incubateurs avec des objectifs très divers : dynamisation d’un territoire, intégration de nouvelles compétences, valorisation d’image.

Des structures publiques aux grandes écoles : la première grande vague d’incubateurs

Les premiers incubateurs sont nés juste avant le passage aux années 2000, pour la plupart il s’agissait d’incubateurs publics. Soutenus par l’état, ils ont pu résister à l’éclatement de la bulle internet. Leur motivation première était de faciliter le transfert de technologie entre la recherche publique et la création d’entreprise innovante.

Ce fut au tour des grandes écoles et des grandes universités de voir fleurir sur leur campus des incubateurs pour aider leurs étudiants à se lancer dans l’entreprenariat et, par la même occasion, pour valoriser une image dynamique de leur établissement (Incubateur HEC, Incubateur EMLYON, Tonic Incubation, Incubateur Audencia Group) …

Depuis 2010, une trentaine d’incubateurs de l’enseignement supérieur se sont regroupés au sein du réseau IES, Incubateurs de l’enseignement supérieur

En mutualisant leurs moyens, les incubateurs ont pu proposer un accompagnement plus professionnalisé à leurs futurs créateurs, gage de confiance et de crédibilité aux yeux des partenaires et des investisseurs. Plus de 2.000 start-up ont émergé de ces incubateurs.

De nombreux incubateurs sont aussi créés par les collectivités territoriales, pouvoirs publics pour développer l’économie locale.

Le plus célèbre aujourd’hui est Paris&Co.

Les nouveaux locataires incubés des grandes entreprises

La transformation digitale a poussé les grandes entreprises, pour les plus matures, à mettre en place des stratégies d’open innovation. C’est dans ce cadre qu’elles ont mis en place leur propre incubateur de startups afin d’attirer les talents et d’intégrer à leur stratégie le modèle de co-innovation et de co-développement. Des grands comptes comme Orange, la SNCF ou encore EDF ont démontré un intérêt fort pour l’agilité et la culture intrapreneuriale qu’apportent ces structures en interne.

Cependant, l’incubateur de grande entreprise sera conditionné par la culture, le métier et les ressources de l’entreprise, mais également par le service auquel il sera rattaché.

Phase d’après : l’accélérateur

Après la vague d’incubateurs, sont arrivés dans le milieu des années 2000 les accélérateurs ou incubateurs privés pour booster les projets.

Après la phase de démarrage et pour accompagner la phase de croissance, ces organismes privés vont s’impliquer davantage dans les aspects “business” des startups que les incubateurs : définition des modèles économiques, structuration des modèles commerciaux, recherche de talents, croissance rapide etc…

En échange de leurs apports d’expertise et de mentoring, les accélérateurs prennent des parts au capital de sociétés qu’ils accompagnent, ce qui parfois peut contraindre les entrepreneurs dans la poursuite de leur vision, leur projet voire de leur internationalisation…

Quel accélérateur est le plus réputé du monde ?

Y Combinator

Tel le personnage d’un film bien connu, Y Combinator, créé en 2005, a développé un programme qui a permis la réussite fulgurante de start-ups comme Airbnb, Pinterest, Dropbox, Stripe… Seulement quelques entrepreneurs français arrivent à pitcher chaque année auprès de l’accélérateur californien. Good Luck!

2017 : ouverture du plus grand incubateur au monde en France

Véritable flagship de l’économie parisienne numérique, la Halle Freysinnet rebaptisée Station F pour « Founders, Fun, Freyssinet, Fellow, Freedom, Funding », devra accueillir à terme 1000 startups innovantes de tous secteurs sur plus de 30 000 m².

Imaginée et financée à hauteur de 250 millions d’euros par Xavier Niel, la Station F a pour ambition d’attirer des startups du monde entier.

Station F a déjà ouvert son site de pré-candidatures pour les startuppers qui souhaitent s’y installer et qui pourront candidater jusqu’à février 2017. Mais déjà un millier de startups ont manifesté leur intérêt pour cet écosystème, alors pas le temps de trop réfléchir pour se lancer!

Le positionnement de Station F ne sera pas totalement celui d’un incubateur classique mais celui d’un campus à l’américaine qui sera au départ un lieu de travail mais qui se transformera progressivement en lieu de vie. En effet, à terme, des logements seront disponibles pour accueillir 600 entrepreneurs (réhabilitation de bâtiments à Ivry) dans le dispositif.

Station F ne reprendra pas totalement les codes de l’incubateur dans l’accompagnement des jeunes pousses. En effet, le mentoring sera remplacé par l’échange de compétences entre entrepreneurs grâce à une sélection drastique des meilleurs profils.

On y trouvera des grands noms du numérique comme Facebook, Vente-privée qui ouvrira son premier incubateur, et HEC qui déplacera le sien.

Rendez-vous en avril 2017.

Sources

retis innovation

innoviscop

business les echos

business les echos

afecreation

Madddyness

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