En décembre dernier, je participais à ma 1ère Digital Tech Conférence à Rennes et outre la qualité du programme, des intervenants et des formats innovants, je découvrais la plateforme de la société Klaxoon qui a permis au public dont je faisais partie d’intervenir et d’interagir tout au long de la journée en permettant à l’intervenant de poser des questions et de proposer des sondages dont les résultats s’affichaient immédiatement sur scène à l’écran.
Je « klaxoonais » donc pour la première fois et décidais de m’intéresser plus particulièrement à cette pépite rennaise !
La start-up Klaxoon a développé un produit permettant de rendre les réunions plus dynamiques, plus interactives, plus ludiques… Klaxoon permet en effet à l’intervenant de proposer plusieurs activités dans une même session : quiz, sondage, challenge, brainstorming, messages instantanés pour favoriser l’échange entre les participants.
Mais au-delà de ses produits, j’allais découvrir que Klaxoon est avant tout un état d’esprit…
Quelques appels et échanges de mails plus tard avec Anne-Lyse Garçon, Communication Officer de Klaxoon, rendez-vous était pris pour le 2 février – le mois de janvier étant synonyme pour Klaxoon de grosse actualité liée au CES – non pas dans les locaux de la société mais bien sur le Klaxoon Campus…
Depuis fin septembre dernier, la centaine de salariés occupe 3 étages d’un immeuble de bureau « classique » en périphérie de Rennes. Mais ces 1500 m² n’ont rien de « classique » eux puisque dès ma sortie de l’ascenseur, je découvre un espace ouvert, lumineux, jeune et coloré, bref un véritable univers à part entière… Bienvenue chez Klaxoon !
Les salariés ne travaillent ni dans des bureaux fermés, ni en open space mais plutôt en mode « appartements ». Le premier espace derrière l’accueil réunit cafétéria avec immense bar, tabourets hauts, banquettes, frigos, machines à cafés mais aussi salon avec canapés des plus confortables et bibliothèque collaborative, le tout agrémenté d’une table de ping-pong et d’un babyfoot (le jeu fait partie de la solution Klaxoon) et donnant sur une terrasse…
Un peu plus loin, quelques boxes vitrés pour s’isoler en cas de besoin ; même le département RH reçoit dans un espace ouvert avec table façon table de jardin. Etage supérieur, même bonne humeur, même manière de travailler ; on se sert des murs comme supports pour échanger à l’aide de feutres et de post-it.
Anne-Lyse me rappelle l’importance de changer de posture pour dialoguer, booster la créativité et développer l’intelligence collective.
Nous passons ensuite devant le seul bureau individuel de la société, celui de son CEO, Matthieu Beucher, qui, croisé peu de temps avant dans un couloir, y reste rarement préférant se mêler à ses collaborateurs et recevoir dans un espace ouvert avec fond musical. Les espaces créent de l’interaction, forcent au dialogue. Klaxoon est avant tout un univers riche en méthodes agiles.
Et cette philosophie de travail correspond en tous points à ses produits qui cachent une multitude de solutions digitales innovantes pour mieux communiquer en entreprise, changer la manière de collaborer et transformer l’apprentissage.
Comme me l’explique Matthieu Beucher, 10% des connaissances sont formalisées et sachant que 90% de ce que l’on sait a été appris en échangeant avec les autres, il s’agit de faire circuler la connaissance, de développer la capacité de chacun à collaborer, interagir et donc de prendre part à une pédagogie active. Klaxoon réveille la réunion en travaillant sur l’intelligence collective. Créer du lien au quotidien entre les individus, voilà l’objectif de Klaxoon car au-delà de ses produits qui envoient l’idée du digital, Klaxoon souhaite et peut emmener ses clients plus loin. Son ambition est forte, elle souhaite en s’appuyant sur des produits de qualité, accompagner dans la durée la transformation des entreprises.
Et Klaxoon peut aujourd’hui s’appuyer sur 120 collaborateurs et 2000 clients dans le monde pour poursuivre sa folle ascension avec son coeur à Rennes et une bulle à Lyon tournée vers le marché européen.
Lorsque je lui pose la question de savoir pourquoi s’être installé à Rennes, Matthieu Beucher me répond simplement que rennais, Klaxoon est le fruit d’une aventure collective, de la réunion de talents techniquement compatibles et que le vrai défi est de savoir pourquoi, aujourd’hui, rester à Rennes ? Et la réponse est claire : Rennes permet de faire bénéficier les salariés d’un environnement de travail des plus agréable et d’une certaine qualité de vie. Klaxoon réunit actuellement de nombreuses compétences et notamment créatives, a construit un groupe, une équipe et souhaite la pérenniser.
A noter que les déplacements en train représentent 15 équivalents temps plein ! Mais c’est un vrai choix de la part de Klaxoon : des personnes capables de se poser et de prendre du recul pour être plus performantes, c’est aussi ça la philosophie de la société.
Klaxoon était 100% rennaise jusqu’à il y a quelques mois, jusqu’à sa première levée de fonds.
En septembre dernier, 18 mois après le lancement de Klaxoon, deux fonds nord-américains : WhiteStar Capital, basé à New York, et Wind, à San Francisco et Bruxelles, complétés par un apport d’Arkéa Capital et de trois « business angels », dont Xavier Niel, patron de Free, ont décidé de participer à la révolution Klaxoon.
#MakeTheWorldKlaxoon
Déjà convaincue par la solution Klaxoon avant mon arrivée, je l’étais encore davantage 1h30 après au moment du départ et vous, promotions parisiennes du MBA Digital Marketing & Business, le serez assurément d’ici peu – Merci Vincent !
Petit récapitulatif donc : outil génial, campus fabuleux, et la connexion entre les deux est magique parce que tellement cohérente.
Je quittais donc cet environnement haut en couleur pour revenir à la réalité.
Et une question me taraudait encore l’esprit de retour chez moi… Pourquoi KLAXOON ?
Merci à Anne-Lyse pour sa réponse post rendez-vous sur la genèse du nom de marque :
« Cela faisait plusieurs semaines que nous travaillions dessus, nous avons exploré plusieurs centaines de possibilités sans trouver la bonne marque qui pourrait résonner dans le monde entier. Alors qu’on s’apprêtait à s’engager sur une autre marque, Matthieu a voulu prendre un moment de réflexion. En se baladant dans la rue, il s’est fait klaxooner. Quel réveil ! il a tout de suite compris que le nom qui convenait c’était « Klaxoon ».
Il faut savoir que Klaxon est un des premiers mots « born global » : popularisé dans le monde entier au début du XX° siècle avec le développement de l’automobile. Un outil qui a permis d’améliorer les interactions dans un monde qui changeait de vitesse.
Nous voulons inciter les gens à interagir plus efficacement pour mieux partager leurs connaissances. Le coup de Klaxoon exprime bien cette idée-là ! »
Alors, Rennes digitale ?
Oriane Do Rosario
Sources :