La publicité digitale en 3 minutes

Le marché de la publicité digitale est toujours en hausse et pour la première fois au 1er semestre 2016, il prend la tête devant les autres médias.

Evolution media publicité 2016

Le 16ème observatoire de l’e-pub SRI nous en dit plus et notamment qu’avec une progression de 6%, la publicité « online » totalise au 1er semestre 2016 un chiffre d’affaires net de 1,6 milliards d’euros.

  • Le search reste le principal levier investi pour la publicité digitale (56%, 929 M€) en progression de 3% .
  • Les autres leviers – affiliation, comparateurs et e-mailing – représentant 11% des investissements (222 M€) se maintiennent (+1,9%).
  • La plus belle croissance est vue sur le display + 13,7%. Il représente désormais 33% (547 M€) des investissements publicitaires digitaux.

Petit rappel lexical, parce que si vous êtes « pré-digitaleur » comme moi, ça peut servir 🙂 :

Le search regroupe l’ensemble des techniques consistant à positionner favorablement des offres commerciales, sites internet, applications mobiles ou autres contenus (images, vidéo, actualités) sur les pages de réponses des moteurs de recherche relatives à des requêtes.

L’affiliation est le principe par lequel un site marchand ou à vocation commerciale propose à un réseau de sites partenaires affiliés de promouvoir ses produits ou ses services par le biais de bandeaux ou de liens textes.

Le terme display désigne le marché et les formats publicitaires graphiques de type bannières et vidéos.

Quand on sait que 99% de la croissance du revenu publicitaire aux Etats-Unis sont partagés entre Google (54%) et Facebook (45%) laissant gracieusement 1% aux autres acteurs et que 94% du search en France est réalisé par Google Adwords, on ne s’étonne pas de voir la 1ère page provocante du N°1887 de Stratégie

Stratégie la publicité doit-elle se méfier de Facebook et Google

Alors pour vous donner en vie de lire l’article et d’en savoir plus, voici un petit extrait choisi :

RELATION DE DEPENDANCE. Car à terme, c’est bien une relation de dépendance qui est en train de se nouer entre les annonceurs et ces entreprises. « On construit des junkies de Google et Facebook, avec un chiffre d’affaires biberonné à l’Adwords ou aux posts sponsorisés Facebook, s’énerve un consultant en digital. Ils vont devenir tellement dépendants qu’ils ne vont plus pouvoir s’en dépêtrer« . Mais la dépendance à un média est-elle réellement un problème ? « Ça fait surtout peur aux conservateurs, estime Emmanuel Arendarczyk, de Netbooster. Se posait-on la question quand on concentrait son argent sur les chaînes TV ? Ces questionnements sont cycliques dès qu’un nouvel entrant vient bousculer l’ordre établi. » Le mythe derrière ces giga-entreprises y est forcément pour quelquechose. « A ceci près que lorsqu’un lessivier était obligé de faire de la publicité TV, il était sûr que TF1 ne ferait pas un jour de la lessive« , rétorque un expert des médias. Et la concurrence médiatique existait. Or quel est le coeur de métier de Facebook et de Google ? Difficile de répondre précisément à la question, ces entreprises étant sur tous les fronts. « Concrètement, un constructeur d’automobiles concède ses données à Google, en tant que partenaire média, alors que Google est lui-même en train de fabriquer des voitures de l’autre côté de l’Atlantique. Ne devrait-il pas le voir comme un concurrent ?  » s’interroge ce même expert.