Une société en quête de mieux.
Le phénomène du VRAC
Analyse de l’enquête mené par YouGov au sujet de la consommation en VRAC.
Qui a dit que le monde de demain serait 100% digital ?
Parmi les innovations qui sont poussés dans les centres commerciaux nous retrouvons le vrac. Véritable phénomène de ces dernières années, il permet une consommation plus responsable dans les grandes et petites enseignes. Un véritable pare-feu contre les quick-commerce. Si les consommateurs veulent consommer avec responsabilité, ils doivent se rendre sur les lieux. Et cela fonctionne ! Porté par des enseignes tel que Biocoop, le marché du vrac atteint en 2020 une valeur de 1,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires (source : Business France). La croissance du secteur est constante depuis les dernières années et ce, malgré la crise sanitaire.
Grâce à l’étude menée par YouGov sur le sujet, voici quelques chiffres qui vous feront comprendre l’ampleur de ce phénomène qui n’est plus une mode.
Le rayon épicerie est sans surprise le rayon le plus avancé dans le concept du vrac. Plus de choix, des produits secs, légers, faciles à transporter.
Sans surprise également, la démarche écologique est le principal moteur de l’adoption du vrac. Que cela soit pour réduire les déchets d’emballages ou pour limiter le gaspillage.
Concernant les lieux d’achats en vrac. Ce sont les grandes et moyennes surfaces qui ressortent grandes gagnantes avec 57% au détriment d’internet qui n’a que 3% des consommateurs. Cette fois-ci, le physique l’emporte. C’est assez rare ces dernières années pour être souligné.
Un phénomène générationel
Le concept du vrac est une tendance de fond, porté par une nouvelle génération plus consciente des enjeux écologiques. En effet, ce sont majoritairement les 18-34 ans qui poussent à ce type de consommation (ce sont également eux qui possèdent en majorité une gourde). Cependant, vouloir du vrac ne veut pas dire abandonner ces marques préférées. 63% des 18-34 ans souhaitent pouvoir acheter en vrac les produits de grandes marques qu’ils achètent habituellement emballés.
De façon plus générale, le vrac change le rapport que le consommateur peut avoir avec les marques du quotidien. Grâce à cette étude nous pouvons une nouvelle fois constater l’importance de l’engagement des marques pour le consommateur. 52% des répondants se disent prêts à boycotter une marque s’ ils ne sont pas en accord sur un point de vue. Encore plus important, 89% des répondants disent que les marques devraient réfléchir à leur impact environnemental durant leurs événements.
Pour des entreprises traditionnelles déjà implantées depuis des décennies, le vrac représente un nouveau challenge à relever pour répondre aux attentes du consommateur. Le vrac envahit les rayons épiceries de nos commerces, et il ne compte pas s’arrêter là….