OUI.sncf fête son premier anniversaire !

Voyages-sncf.com a changé de nom dans la nuit du 6 au 7 décembre 2017.

Adieu voyages-sncf.com, et bienvenue à oui.sncf.  La compagnie ferroviaire publique a rebaptisé  son site de vente en ligne, leader du e-tourisme avec 14 millions de visiteurs uniques chaque mois.

Le nouveau nom, moins compliqué que le précédent, devait être rapidement être mémorisé par le public. Il vient couronner la déclinaison de la syllabe « Oui » dans les offres de mobilité du groupe, après Ouigo et inOui (dans l’univers TGV), Ouibus (pour les cars) ou Ouicar (location de voitures entre particuliers). Et doit également faciliter les développements à l’étranger, où la SNCF rêve de dupliquer le succès rencontré dans l’Hexagone.

33 millions de trajets possibles

Mais la bascule va bien au-delà d’un simple changement d’appellation, assure l’entreprise publique, avec d’ores et déjà plusieurs nouveaux services qui doivent aider les voyageurs à trouver leur bonheur dans une offre à la fois foisonnante (pas moins de 33 millions de trajets sont possibles), et de plus en plus segmentée.

Les clients peuvent donc dès ce mercredi créer une « alerte petits prix » en indiquant « quelle destination les intéresse, quel jour et à quel prix », annonce la SNCF.

Dès que le tarif demandé sera disponible, le client sera alerté et n’aura plus qu’à cliquer pour réserver.

Autre nouveauté, l’intégration d’un « robot conversationnel » sur la page d’accueil du site permettra de réaliser une recherche en « langage naturel ». C’est-à-dire, plutôt que de remplir les cases habituelles, d’écrire :_ « Je veux partir à Nantes après-demain dans l’après-midi », et de se voir proposer les trains disponibles.

Un service client 24H/24

Par ailleurs, oui.sncf propose un service client désormais disponible 24H/24 et 7 jours sur 7, y compris par téléphone. Une première dans le e-tourisme français, assure l’entreprise publique, qui promet de nombreuses autres innovations d’ici 2020.

Le site représente déjà 50 % des ventes de billets grande vitesse , et sa part de marché continue d’enfler. L’entreprise va utiliser ce levier pour poursuivre l’essor des e-billets, qui sont par définition nominatifs, et donc ne peuvent par ensuite être revendus entre particuliers. Rachel Picard, la patronne de l’activité TGV, espère dans ce registre faire totalement disparaître d’ici deux ans les billets cartonnés au format IATA même si les e-billets pourront être imprimés sur d’autres supports).

Sources : les Echos – SNCF