En ces temps quelque peu perturbés, le monde de la course à la voile a dû se réinventer ! Les regroupements, les entraînements et les courses étant annulés, les skippers sont eux aussi cloîtrés chez eux.
Il est à noter que la fédération française de voile a suspendu toute compétition, ainsi que les préfets maritimes qui ont interdit toute activité de loisir nautique sur le littoral Français.
Poussée par la crise sanitaire du coronavirus, la digitalisation de la course à la voile est donc en vogue.
Focus sur une régate pas tout à fait annulée, à savoir « La Solo Maître Coq »
Même si la course a été reportée en « vrai », Marc Chopin organisateur de la régate, a proposé aux 27 skippers de se confronter, malgré tout, en ligne !
Il faut pour cela remercier le jeu online de simulation de régates « Virtuel Regatta ».
C’est donc depuis leurs ordinateurs, smartphones ou tablettes, que tout se passe. Les skippers professionnels ainsi que les amateurs peuvent régater puisque la partie est ouverte au grand public.
Ce système de course online a déjà fait ses preuves avec le Vendée Globe ou la Route du Rhum.
Le programme de la course est identique, même en virtuel :
- Départ prévu ce jeudi 19 Mars des Sables d’Olonne.
- Le parcours de 340 milles prévoit de passer par l’île de Ré, Belle-Ile, le plateau de Rochebonne et la bouée Houlographe située au large du Cap Ferret.
- Arrivée aux Sables d’Olonne.
« C’est la première fois que les joueurs de Virtual Regatta vont se confronter directement avec les coureurs qui sont normalement sur l’eau » déclare Marc Chopin.
Si les marins sont tous très enthousiastes à cette idée, c’est quand même à la nouvelle génération, née avec Internet, que profite ce changement de cadre.
Mais au fait, c’est quoi “Virtual Regatta” ?
Premièrement, c’est gratuit et ça rassemble plus de 2 millions de joueurs tous les ans à travers le monde. Comme une majeure partie des jeux online, l’application est téléchargeable sur l’Apple Store et disponible sur le Google Play.
Ce jeu permet à tous les amateurs de voile de naviguer, depuis leur canapé. Après avoir choisi une régate à laquelle participer, un bateau sur lequel naviguer, il ne manque plus qu’à prendre le départ de la course. On retrouve ainsi tous les éléments que l’on peut habituellement contrôler sur un vrai bateau. A savoir le cap, le réglage des voiles mais aussi quelles voiles sortir et bien plus.
Il est également intéressant de savoir que “la carte des vents fournis provient de données météorologiques officielles, reflétant au mieux les conditions de navigation réelle”.
Enfin, le skipper professionnel Robin Follin, naviguant pour Tremplin Sud sur un tout nouveau Figaro 3 (bateau), nous a fait l’honneur de nous adresser quelques mots :
Suivez les aventures de Robin Follin sur sa page Facebook et Instagram ! Robin, l’avenir français de la course au large ?