Les entreprises « libérantes »

Cet article sur les entreprises libérantes est composé de morceaux choisis du livre de Martine Calligaro et Jean-Jacques Gressier, « Managers, dirigeants, libérez-vous ! ».

Et tout d’abord la réponse à la question « Quelle forme d’entreprise appelez-vous de vos voeux pour demain ?  » du psychologue Jacques Lecomte et du philosophe Vincent Cespedes.

Jacques Lecomte souhaite une entreprise « humaniste » au service du « bien commun », entreprise

  • dont les relations de travail sont fondées sur la confiance, l’autonomie et le bien-être des salariés ;
  • qui a des rapports sains avec ses fournisseurs ;
  • qui offre à ses clients des produits et services de qualité ;
  • dont les syndicats sont des partenaires de la direction et partagent la même finalité ;
  • et qui a le souci de la protection et de la conservation de la planète et des futures générations.

Vincent Cespedes prône l’entreprise « complice ».

La complicité c’est l’enjeu majeur, c’est elle qui permet de surmonter la complexité. […] La complicité permet d’introduire de l’affect et de l’humain dans la relation avec les collaborateurs et les clients.

C’est une entreprise « implicante », où on est attentif à créer et entretenir les liens à tout niveau.

Le « management complice » est un management qui a compris qu’en créant plus d’humanité, on crée plus d’efficacité. Les salariés heureux au travail font les entreprises performantes.

Dans ce livre, vous découvrirez aussi quatre profils de motivations des dirigeants qui ont choisi d’emprunter le chemin de l’entreprise « libérante » :

  • les visiteurs-picoreurs
  • les chercheurs de performance
  • les quêteurs de sens
  • les engagés authentiques

Une entreprise « libérante » passe d’un mode de gouvernance pyramidale du « monde ancien », caractérisé par des repères d’autorité, de discipline, sanction , récompense, commandement, ordres, contrôle, hiérarchie, etc., à celui du « monde nouveau », où le dirigeant est un servant leader, où le manager est un coach facilitateur, et où l’organisation devient une communauté, animée par les principes de coopération, transversalité, co-construction, liberté, agilité et intelligence collective.

C’est ce mouvement-là que l’on observe aujourd’hui : le passage d’une gouvernance par la « ligne de pouvoir » à une gouvernance par la « ligne de coeur ».

Enfin, les portes d’entrée vers le chemin de la libération sont multiples et pas forcément récentes :

  • le lean
  • la sociocratie
  • la sociodynamique
  • l’holacratie
  • l’entreprise apprenante

et plus récemment

  • les méthodes agiles
  • la transformation digitale
  • le corporate hacking
  • la symétrie des attentions dont les 5 grands principes sont le pari de l’intelligence, la valorisation des personnes et de leur métier, la réconciliation de l’exigence sans concession et du bien-être au travail, le droit à l’initiative et le droit à l’erreur.

J’espère vous avoir donné envie d’en savoir plus alors bonne lecture