Jeudi 19 janvier, l’équipe du MBA DMB de l’EFAP organisait son événement annuel : le Visionnary Day. Réservé aux étudiants du MBA DMB et alumnis, l’événement permet une mise à jour des connaissances dans le monde du digital, en perpétuelle évolution. C’est le crédo du MBA DMB et de son #NeverStopLearning qui promet une formation à vie à ses alumnis.
En introduction de cet événement 100% OnLine et en live, Vincent Montet, Directeur du MBA DMB a comparé le VisionaryDay, à « un voyage, une rencontre. »
22 intervenants, des enseignants, des membres du board pédagogique du MBA, des experts, des alumnis de l’EFAP, du MBA DMB, en d’autres termes « la DMB family » (#coeuraveclesdoigts) étaient rassemblés autour de cet événement.
Pas moins de 17 promotions du MBA DMB étaient connectées, avec de nombreuses possibilités d’interagir. Live Tweet, blind test, livres dédicacés à gagner venaient ponctuer la rencontre.
Des livres sur un événement digital vous dites ? Oui ! C’était le point d’honneur donné par Vincent Montet en début d’intervention qui a voulu rappeler « l’importance du livre, pour se connecter au temps long, rencontrer des maitres à penser pour construire sa propre pensée, c’est ce qui fait la différence avec ceux qui restent dans la culture de l’immédiat. »
Parmi les auteurs invités, l’intervention de Sebastien Bohler, auteur de Le bug humain, était un véritable appel à la prise de conscience, pour rééduquer notre cerveau, pour sauver la planète. Quelle hérésie pourrait-on dire … Et pourtant !
En introduction de son intervention, Sebastien Bohler a interpellé l’auditoire : « Comment peut-on être aussi intelligents, avoir fait marcher des hommes sur la lune, produit des chefs d’œuvre, construit des cathédrales et à la fois être tellement stupides pour ne pas réagir face à l’urgence climatique ? » C’est cette dissonance que l’écrivain décrit dans son livre comme un défaut de câblage, un bug humain. Par la prise de conscience de nos biais cognitifs et du fonctionnement de notre cerveau, nous pouvons augmenter notre capacité de conscience et faire acte de modération et de sobriété. Si l’ouvrage n’est pas encore dans votre bibliothèque, courrez chez votre libraire 😉 !
Une table ronde sur l’influence a ponctué l’après-midi du 19 janvier.
Le terme d’influence ou d’influenceur a été quelque peu chahuté ces derniers temps, comme l’a rappelé Aurélie Siou, Directrice Influence chez Cision lors de son intervention. Elle a pour autant tenu à repositionner les enjeux et pratiques autours de ces fonctions, qui peuvent être de véritables leviers dans bien des domaines lorsqu’ils sont actionnés de façon éclairée :
- L’influence est d’abord un message
- L’influence n’est pas toujours déterminée par les chiffres
- L’influenceur doit toujours se soucier de son audience
Cette table ronde s’est clôturée par une « battle » entre Jonathan Chan et Victor Jennes autour de Twitter : « Twitt in or twitt out ? » en rebond aux turbulences que connaît le réseau social depuis son rachat par Elon Musk.
Parmi les interventions, celle d’Arnaud Le Roux, intervenant au MBA DMB et Chief Digital Officer chez Total Energies, et son retour d’expérience sur le CES2023 de Las Vegas.
Le CES (Consumer Electronics Show) est un salon annuel qui se tient à Las Vegas et qui présente les dernières innovations technologiques dans les domaines de l’électronique grand public, de l’automobile et de l’industrie. En ouverture, Arnaud Le Roux a insisté sur la notion de « sustainability » mise en point d’orgue par la plupart des exposants. Parmi ses étonnements, et à l’heure où nous cherchons à réduire toujours plus notre impact avec entre autres l’allégement des batteries, Arnaud a présenté une innovation prometteuse : une batterie incrustée sur une feuille de papier. C’est dire sa légèreté !
J’ai résumé ici trois des interventions qui étaient à l’agenda de cette journée d’échanges et d’apprentissages. Web 3, intelligence artificielle, transformation numérique,… les thématiques abordées étaient nombreuses et riches d’échanges. Vivement la prochaine édition !