La communication interculturelle par Edward T.Hall

Edward T.Hall / The Silent Language

Edward T. Hall a élaboré une théorie originale de la communication interculturelle en partant de
l’analyse de la communication non verbale, et en portant une attention particulière aux perceptions
de l’espace et du temps. Il définit, à la fin des années 1950 aux Etats-Unis, les bases d’une approche
qui se développe par la suite, la communication interculturelle.
Ma thèse portant sur la marque employeur et la fidélisation des employées, j’ai aujourd’hui décider
de développer le travail d’Edward T hall en analysant les cultures à contexte élevé et faible, voici ce
que j’en ai retenue :

(Edward T Hall, 1959) a classé les cultures en deux catégories : à contexte élevé ou faible. Pour lui, la
culture repose sur les relations sociales des membres d’une société, et la communication est
radicalement différente, au sein de cultures différentes. En ce qui concerne la gestion interculturelle,
Edward T. Hall (1959) a déclaré que « l’essence de la communication interculturelle a plus à voir avec
l’émission de réponses qu’avec l’envoi de messages. Il est plus important de libérer la bonne réponse
que d’envoyer le bon message ». Le message qui est souvent envoyé par la direction ou le
département RH d’une entreprise, sera interprété différemment si les employés viennent d’une
culture à contexte élevé ou faible. Dans une culture à contexte élevé, Il définit que la relation entre
les individus dans une société est liée à un rôle prédéfini que ces individus doivent jouer dans la
société. En ce qui concerne la communication, elle est un facteur de transmission d’informations,
mais aussi d’émotions. En revanche, les cultures à faible contexte attendent une communication
claire et directe. La culture à faible contexte accorde moins d’importance aux facteurs informels de la
communication, comme la communication non verbale. Les messages doivent être exprimés très
clairement, pour être compris. De même, le statut hiérarchique est perçu différemment selon s’il
s’agit de cultures à contexte élevé ou faible. Dans une culture à faible contexte, la communication
avec les supérieurs hiérarchiques et les managers sera toujours claire, honnête et directe. La notion
de politique est presque inexistante dans les cultures à faible contexte. Pour résumer, selon (Edward
T Hall, 1959), la culture d’un pays définit l’organisation d’une société. Ceci est également vrai pour les
groupes sociaux et les entreprises. La culture affecte les relations et la communication entre les
individus, ainsi que la perception des relations hiérarchiques au sein du groupe social. Cela a un
impact direct sur la communication interne mise en place par les entreprises.