Interview Marketing CO fondateur et Directeur ArtistiqueTSH

Associé Audrey Tcheumeo Fondatrice et Directrice artistique de TSH Le digital dans la mode

Interview Marketing Elie Attia, CO fondateur et Directeur Artistique de la marque TSH

CEO TSH ELIE ATTAI
CEO TSH

Le digital dans la mode

  1. Pouvez-vous vous présentez en quelque mots ?

Alors je suis un jeune entrepreneur, parisien qui vit dans la ville de Neuilly. Je suis un homme très ouvert, qui aime énormément voyager et rencontrer des gens dans un cadre personnel comme professionnel. Je passe énormément de temps avec ma famille et mes amis, d’ailleurs je suis depuis quelques jours oncle !  

  1. Quel est votre parcours scolaire ?

J’ai eu un Bac littéraire au Lycée Pasteur à paris. On m’a toujours dit que je ne pouvais pas faire d’école de commerce. Finalement J’ai intégré une très bonne école de commerce L’ESCP dans laquelle j’ai eu un bachelor en commerce international.

Dans le cadre de mon bachelor j’ai effectué plusieurs stages à l’étranger, Espagne, Tel Aviv, Miami. Je souhaitais avoir un atout international sur mon CV, c’est pourquoi j’ai fait mon master en entrepeneurship à Regents University à Londres. Il faut savoir qu’à Londres 1 ans et 3 mois équivaut à un master 2. J’ai choisi ce cursus par ce que je voulais être rapidement dans le milieu du travail et faire mon propre business. J’en avais marre de demander de l’argent à mes parents. 

Aujourd’hui j’ai un bac plus 5.

  1. Quel est votre travail au sein de TSH ? et en quoi consiste t’il ?

Alors je suis directeur artistique de la marque, Audrey elle, elle est chargée des relations publiques donc du réseau. 

Je m’occupe aussi de tous ce qui est administratif. C’est moi qui ai également un premier contact avec les fournisseurs qui sont au Portugal. Je fais la compta, je m’assure que l’image de la marque sois de qualité, j’ai réalisé et j’entretien le E-shop de la marque. Mais je m’occupe également de tous ce qui concerne la partie Marketing digital de la marque. Je m’occupe aussi des marchés de la marque, je négocie les achats. Je prends aussi des stagiaires de l’institut Marangoni qui aide lors de la fashion week et en logistique. 

  1. Les moments difficiles du métier ?

Comme pour tous les métiers je pense, les échecs sont souvent dur à encaisser mais il faut savoir se relever. Il y a aussi le fait que dans ce métier il n’y a pas d’heure. Je peux travailler a tout heure, de nuit comme de jour et il est souvent difficile de vivre avec ce type d’horaire. Mais lorsqu’on aime ce qu’on l’on fait on arrive à passer outre

  1. Quelles sont les qualités requises ?

Il faut avoir de la volonté c’est-à-dire croire en son projet, être très patient et tirer des leçons de ses erreurs et des refus qu’on peut avoir. Prendre l’échec comme une motivation. Il faut également se donner les moyens de réussir même si en finalité il n’y a pas toujours ce qu’on espère avoir

  1. Quelles est la démarche marketing que vous mettez en place au sein de votre entreprise ? 

On se concentre essentiellement sur la communication digitale et la publicité digital. On a aussi fait appel à un attacher de presse. Et avons eu recours à des publications dans des magazines tel que ELLE, Antidote etc. Le Street marketing plus précisément « l’affichage sauvage » est très utile, moins couteuse et permet de faire parler de la marque facilement. C’est un risque à prendre mais ça vaut le coût.

On utilise le Sponsoring sur les réseaux sociaux et Google Adwords qui permet d’afficher notre marque en tête des recherches sur Google.

Pour L’utilisation d’algorithme sur Instagram et Facebook nous permetteht d’afficher nos publications concernant la marque par popularité, en heure d’interaction et l’interaction en elle-même.

  1. Les enjeux du marketing au sein de votre entreprise ? 

Le Marketing en général et le digital dans la mode est primordial. Pour notre entreprise c’est ce qu’il y a de plus important, je dirais même que c’est plus important que la création. Car il faut faire parler de la marque pour qu’elle puisse se vendre. Aujourd’hui certaine marque vendent des produits qui sont en marge de la mode actuelle mais qui fonctionne très bien car elles ont un marketing de taille. En effet si le produit n’est pas bien marqueté il ne marchera pas. On fait donc un marketing bien cibler. 

  1. Comment faites-vous la différence face à vos concurrents ?

Le marché est tellement saturé que la différence se fera sur des détails. Le marché du Low Cost est imbattable avec des grandes marques comme HM ou ZARA. 

Ce qui nous différencie des autres marques c’est le Sportwear. On touche tout les publiques mais nous nous concentrons plus sur des vêtements de sports qui intéressent énormément les sportifs. Mon associée est elle-même une grande sportif et sait donc répondre aux besoins et aux attentes de nos clients lorsqu’il s’agit de sport. Même si on fait du sportwear de luxe et de haut gamme nos prix reste malgré tout abordable.

Le boxeur Cissokho Souleymane fait souvent des commandes auprès de notre marque tout comme le footballer Pogba. Nous avons beaucoup de sportifs qui nous aide.  

  1. Comment vous adaptez vous aux goûts des consommateurs et à toutes ses innovations ?

Alors selon moi c’est le consommateur qui s’adapte aux tendances de la mode, il est guidé suivant des tendances prédisposer à arriver dans les grandes marques.

On voit en fonction de ce qui est à la mode aujourd’hui et ce que les grandes marques font. On créer sur du base secure

  1. Quelles ont été vos motivations ?

Alors c’était mon premier projet à moi comme à Audrey, un premier projet qu’on a réussi à établir et à aboutir ensemble. 

Audrey a toujours voulu créer une marque de vêtement, et a aboutir a quelque chose de concret en parallèle avec sa carrière sportive. 

Ce qui m’a motivé c’était l’envie de quitter le cocon familial de créer un projet et d’être réellement indépendant. Bien sûr c’est aussi de travailler pour quelque chose que Jaime. Et sans aucun doute pour l’argent 

  1. Comment se passe votre collaboration avec Mme Tcheumeo ?

Nous sommes des amis de longue date Audrey et moi, et je vous avoue que travailler ensemble n’est pas toujours facile. Nous sommes très complémentaires elle, elle s’occupe du réseaux et moi du business de la marque.

Mais parfois elle n’ose pas souvent utiliser son réseaux pour la marque, ce qui est dommage pour l’émancipation de la marque. 

On met souvent beaucoup d’espoir dans chacun et finalement le résultat n’est pas toujours celui qu’on s’y attend. Nous sommes associés mais avant tout des amis et nous nous devons de se dire l’un l’autre ce qui va ou ce qui ne va pas. En effet il n’est pas toujours facile de gérer l’amitié du business 

  1. Quels sont les conseils que vous pouvez donner à un étudiant souhaitant créer sa marque ?

Pour créer sa marque il faut énormément de temps, il ne faut pas s’attendre à ce que la marque décolle dès les premières années. Il faut attendre au minimum 3 ans avant de réellement toucher un salaire correct. C’est pourquoi il ne faut pas se décourager et il faut rester motiver. Ça vous arrivera de voir vos amis toucher un salaire et vous non, de ne plus pouvoir vivre comme eux ou même passer du temps avec eux, votre moral va y prendre un coup.

Il ne faut pas baisser les bras et mais il faut savoir au préalable que tu te lances dans quelque chose de différent qui va t’enrichir psychologiquement, culturellement, professionnellement et non pas forcement financièrement. 

Et, bien sur il faut aimer ce que l’on fait pour rester motiver et avoir une raison de se lever chaque matin. 

  1. D’où vient l’idée du nom de la marque TSH (Truth ; Spirituality ; Harmony) ?

Alors, Truth, Spirituality, Harmony sont trois valeurs que Audrey Tcheumeo et moi partageons. 

Celui qui nous tient le plus à cœur est Spiritualité car cela correspond au fait que Dieu est au contrôle. C’est notre phrase mentor. 

De plus TSH est l’acronyme du surnom d’Audrey, TSHumi qui est très souvent employé lors de ses matchs de judo.

  1. Pensez-vous que tout le monde peut se reconnaître dans votre marque ?

Oui je pense que tout le monde peut se reconnaitre dans notre marque surtout avec notre première collection tout d’abord par ce qu’elle est très hyper et malheureusement car elle était très simple. En effet elle touche tout le monde. 

  1. Quel facteur a primé ? La qualité ou la quantité ?

Sans hésitez la qualité sinon on aurait fait nos produits en chine, comme je l’ai dit nos produits sont conçu au Portugal. La quantité n’est pas notre objectif. Pour le moment car nous somme une petite marque pour le moment, pour une grande marque comme Zara par exemple faire de la quantité est primordial pour satisfaire tous les consommateurs.

  1. Qu’essayez-vous de transmettre à travers l’image de marque 

Nous voulons transmettre une image pure, moderne et contemporaine, que chacun puisse adopter nos articles en fonction de leur lifestyle. Nous voulons aussi renvoyer une image de jeune dynamique. 

  1. Comment définiriez-vous le style de la marque ?

Notre marque a pour style le Sportwear, nos produits sont essentiellement des vêtements de style sport c’est-à-dire hoodies, sweat à capuche ou sans capuche, casquette, bomber. C’est pourquoi nous recevons beaucoup de commande de sportif. 

  1. A quel public s’adresse TSH quelle est la cible? A un pays plus qu’à un autre ? 

La marque TSH s’adresse à tous les publics mais principalement les jeunes entre 14 et 30 ans. Ceux qui sont dans le sport, la musique, les réseaux sociaux. 

Exemple de model qui ont posé pour TSH dans l’industrie de : 

La musique : Maitre Gims, Booba…

Le sport : Pogba, Cissokho…

Les réseaux sociaux : model Rose Bertram, Djiby Sy (frère de Omar sy) …

La télévision : Anthony Alcaraz…

Je dirais plus La France et l’Angleterre premièrement par ce que se sont dans ces deux pays que ce trouve les boutiques ou nos produits sont vendu et enfin par ce que c’est là que nos influenceurs s’y trouve.

  1. Par quels moyens essayez-vous de faire connaître TSH ? 

On fait notre maximum pour qu’il y’ai du bouche à oreille et également par le digital et bien sûr par nos influenceurs. 

On fait appelle à des influenceurs : Tels que Rose Bertram model chez IMG model et femme du célèbre footballer, Gregory van der Wiel, Pogba footballer à Manchester United qui font la publicité de nos produits sur leurs comptes Instagram.

  1. Quelle place ont les réseaux sociaux dans votre marketing ?

Les réseaux sociaux ont une grande place, dans notre marketing car premièrement c’est notre première vitrine on vend en majorité nos produit sur notre E-shop, donc c’est sur les réseaux qu’on expose nos produits afin qu’elle puisse être apprécier de tous. Et enfin c’est sur les réseaux sociaux que nos influenceurs exposent également nos produits. 

  1. Comptez-vous développer la marque (de plus en plus de produits ; une ouverture de boutique …) ?

Bien sûr, nous sommes actuellement entrain de préparer la nouvelle collection.  Et nous comptons très bientôt ouvrir une boutique sur paris. 

Investir davantage sur notre marque. Et essayer de ne pas reproduire les mêmes erreurs que cette année. 

On compte aussi moins insister sur les salons de la mode car c’est très couteux et pas forcément rentable pour des petites marques. C’est un bon moyen de promouvoir des produits mais uniquement pour des marques plus affirmer.

Marie Ondzounga

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