Interview de Chloé Louis, étudiante du MBA DMB

J’ai choisi d’interviewer Chloé Louis, ma camarade au MBA DMB, car tout au long de cette année j’ai été impressionné par son sérieux et sa volonté d’apprendre. Venir d’un domaine complètement différent ne la pas empêché d’être une étudiante brillante qui se distinguait des autres. Chloé nous explique à travers cet interview son changement de parcours et ses choix durant l’aventure qu’est le MBA DMB.

Bonjour Chloé, peux tu te présenter en quelques mots ?

Je suis une grande passionnée d’art, de musique et de tout ce qui touche au secteur culturel plus généralement. Cela me résume assez bien car ce sont ces passions qui orientent tous mes choix actuellement. S’il y a bien quelque chose dont j’ai pris conscience il y a peu, c’est qu’il faut plus que tout mettre ce qui nous passionne au cœur de nos choix, et notamment de nos choix professionnels, au risque de s’ennuyer, de se perdre et de se réveiller à 50 ans avec l’impression de n’avoir rien accompli d’enrichissant personnellement.

Peux-tu me parler de ta formation et de tes expériences professionnelles ?

J’ai un profil assez original, il y a encore quelques mois je n’imaginais pas du tout rejoindre une école de communication pour faire une formation en marketing digital car j’étais juriste, fraichement diplômée d’un master 2 en fiscalité et prête à passer les concours pour entrer en école d’avocat. J’avais seulement réalisé des stages en cabinet d’avocats avant d’entrer au MBA DMB, et c’est durant l’un de ces stages que j’ai compris que ce n’était absolument pas ma voie. J’ai donc cherché un nouvel horizon afin de mieux m’épanouir professionnellement. 

Du droit au digital…

D’où vient ton intérêt pour le digital ?

J’ai toujours été très intéressée par l’innovation et fan de sciences-fictions, mais je fais surtout partie de cette génération élevée avec internet. Je ne dirais même pas que j’ai un intérêt pour le digital mais que le digital est un vrai réflexe pour moi, et ce depuis toute petite. Je trouve que le digital pousse à être débrouillard.e et indépendant.e, internet est une source d’informations infinie, il est facile d’apprendre, se cultiver, trouver des informations  voire des solutions à beaucoup de choses (même s’il faut toujours vérifier les sources bien sûr). Quand un objet tombe en panne chez moi, je n’appelle pas un réparateur, j’ouvre internet et je cherche une solution, ça a toujours été comme ça.

Il m’a donc paru assez logique, quand j’ai cherché à me réorienter, d’entrer dans une formation me permettant de maîtriser toujours plus internet et les outils digitaux, mais cette fois avec un angle professionnel afin d’en faire mon métier. 

Pourquoi as-tu choisi le MBA DMB ?

Deux points m’ont particulièrement convaincue dans cette formation : 

– Elle est professionnalisante : Notamment avec le projet consultant junior que nous réalisons durant nos six mois de formation en réfléchissant à des problématiques concrètes vécues par une entreprise. J’ai aussi beaucoup apprécié la vision des intervenant.e.s, toujours tournée vers la pratique et le monde professionnel. N’ayant jamais eu d’expérience professionnelle dans le milieu de la communication jusque là, il était indispensable pour moi de me professionnaliser rapidement. Et sur ce point, la formation tient bien ses promesses.

– Elle dresse un panorama complet des outils digitaux : C’est une des rares formations en France qui permet de connaître tous les aspects de la communication et du marketing digital, et qui nous donne les clés pour maitriser de nombreux outils et concepts indispensables en entreprise. Ces outils, peu de gens les comprennent et les maîtrisent en milieu professionnel, et c’est ce qui fait la force de notre formation.

De plus, ses nombreux partenariats (notamment avec le HUB Institute ou avec Microsoft sur les évènements Microsoft Experiences et Vivatech) nous permettent d’être plongés au cœur de l’innovation et de comprendre tous les enjeux des progrès technologiques d’ici les prochaines années.

Quelle place prend le digital dans l’entreprise où tu effectues ton stage ?

Le digital nous guide à 150% dans mon entreprise. J’ai eu la chance d’intégrer une startup (Antescofo) spécialisée dans le développement d’une application mobile pour les musicien.ne.s classiques, et cette application fonctionne avec une technologie d’IA issue de nombreuses années de recherches au sein de l’IRCAM (Institut de recherche et coordination acoustique/musique). Toute l’équipe est donc composée de profils très axés développement informatique, technologie et innovation. De plus, l’équipe marketing a bien conscience de l’importance du digital au sein de sa communication et sa stratégie marketing fait souvent appel à des méthodes de growth marketing récentes. L’analyse de données et les A/B test sont donc fréquents. 

Je ne me suis donc pas retrouvée dans une entreprise en transformation, récalcitrante ou nécessitant une certaine adaptation et c’est ce que je cherchais afin d’apprendre plus vite et d’approfondir rapidement mes compétences en marketing digital.

Comment te vois-tu dans 5 ans ou 10 ans ?

Comme je le disais, je suis une grande passionnée d’art. Mon idéal ? Les équipes de direction d’un grand musée d’art contemporain. De manière générale, j’aimerais approfondir ma vision sur l’innovation et les outils digitaux afin de la mettre à disposition des institutions culturelles et prendre part activement à leur transformation digitale. 

D’autre part, je souhaite développer des compétences managériales afin de participer à quelque chose qui me tient beaucoup à cœur : Apporter de la diversité et des politiques inclusives au sein de l’environnement culturel français. 

Je considère qu’à l’heure actuelle, absolument tout le monde devrait pouvoir se reconnaitre dans notre environnement culturel, nous devrions toutes et tous pouvoir participer et être entendu.e.s sans qu’aucune minorité ne soit oubliée. C’est toute une vision que j’aimerais apporter au monde culturel, tournée vers le futur, et guidée par la technologie et la diversité, deux piliers qui me semblent indispensables dans le monde de demain (et pas seulement au sein du secteur culturel…). 

Quels conseils donnerais-tu aux futurs étudiants du MBA DMB ?

C’est quelque chose que nous avons entendu toute l’année mais qui est particulièrement vrai : Avec le digital, il faut être CURIEUX. Le monde évolue rapidement, et la technologie bouleverse constamment tous les secteurs, il faut donc avoir envie d’apprendre au quotidien et ne jamais se reposer sur ses acquis. Il est aussi très important d’être curieux socialement, et ne pas hésiter à aller vers les autres car nous avons aussi beaucoup à apprendre de nos différentes rencontres.

Merci Chloé d’avoir pris le temps de répondre à mes questions et de donner un si bon exemple. Je te souhaite beaucoup de réussite dans tes futurs projets et dans ta vie professionnelle.