Nouveau pas en avant pour la géolocalisation européenne ! Jeudi 17 novembre dernier a eu lieu le lancement de quatre nouveaux satellites, via la fusée Ariane 5, qui ont rejoins la constellation Galiléo, le système européen de navigation satellitaire.
14 satellites sont déjà existants, mais un est hors service et deux autres sont placés sur la mauvaise orbite (la veille du lancement, au CNES, on avait un peu trop fêté le départ en retraite de Roger…)
Maintenant, grâce au lancement réussi des 4 petits nouveaux, la constellation compte 15 satellites fonctionnels suffisants pour mettre le système en route, et commencer à l’exploiter d’ici fin décembre.
Une question se pose : qu’est ce qui va changer ?
Tout d’abord, la précision ! La géolocalisation sera beaucoup plus précise que celle offerte en ce moment par le GPS américain. Grâce à Galiléo on pourra localiser au mètre pour son service gratuit destiné au grand public, voir au centimètre près dans la version payante contrairement au GPS qui offre la possibilité d’être localisé au mieux à sept ou huit mètres. La datation sera également dotée d’un coup de boost puisque son traitement se fera en milliardième de secondes.
Plus de précision également dans la géolocalisation des objets connectés, un domaine en constante évolution et dont le grand public s’entoure de plus en plus. D’ailleurs, les premières voitures autonomes pourraient voir le jour chez les particuliers très rapidement.
Un nouveau concurrent dans la course à la précision
Galiléo est désormais un concurrent sérieux du GPS américain, du GLONASS russe et du BEIDOU chinois puisqu’il sera le plus précis en terme de géolocalisation et le plus résistant d’entre eux à son lancement. L’occasion pour ces systèmes plus anciens de se moderniser afin de rester dans la course. Mais pas d’inquiétude, ces trois anciens systèmes et Galiléo fonctionneront tout de même ensemble !
Néanmoins, les constructeurs d’appareils électroniques, de voitures, et d’appareils GPS en tout genre devront installer des puces bi-compatibles voir tri-compatibles dans les objets connectés et smartphones pour que le grand public puisse profiter du système.
Les premiers services seront accessibles courant décembre, mais il faudra encore attendre 2020 pour profiter du service complet.
Pour en savoir plus : site web du CNES