Flint, ou la Newsletter qui allie l’IA et le Machine Learning

 

Ceux qui sont intéressés par l’actualité et les médias ont forcément déjà entendu parler de Benoît Raphael. Ce journaliste entrepreneur expert en innovation digitale et en média s’est fait connaître en accompagnant de nombreux médias/marques dans leur stratégie d’innovation éditoriale. À son actif, nous retrouvons de grands noms tels que : TF1, Eurosport, Le Tribune, Le Parisien, Le Nouvel Obs ou encore Arte.

Selon lui, « le fait que le monde puisse prendre la parole, notamment sur internet, est une immense richesse». C’est donc guidé par cette conviction que l’expert s’est, dès 2007, attaché au développement des médias. Cependant, entre fake news, bulles de filtres et informations pertinentes, s’est créé un flux d’informations continu difficile à filtrer et à vérifier ; Et ça, Raphael Benoît en est conscient.

C’est exactement pour cette raison que celui qui se décrit comme un « éleveur de robots » a eu l’idée lumineuse de créer Flint. Cette innovation est un outil de veille inédit et collaboratif. Son créateur la décrit comme une « expérience collaborative entre humains et Intelligence Artificielle ». En effet, Flint est capable d’analyser des milliers de données et d’en tirer des conclusions en quelques secondes pour sélectionner des articles pertinents et de qualité. Pour se faire, il prend la forme d’une newsletter quotidienne dont les articles sont sélectionnés par des bots ayant chacun leurs propres centres d’intérêt : le bot Jeff se concentre par exemple sur les médias et le numérique, Gordon est quant à lui « passionné par le monde des finances et de la technologie ». Ainsi, grâce à son intelligence artificielle et à un système de Machine Learning , Flint réfléchit presque comme un être humain et possède ses propres critères de décision dans le choix des articles à envoyer. Raphael Benoît reconnait même que les robots de sa création ne sont parfois pas très obéissants : « (…) on leur demande une certaine liberté de choix. Ils ne sont pas encore très intelligents non plus, mais ils grandissent, comme le font les humains ».