L’empreinte environnementale du numérique

L’Arcep nous alerte concernant l’impact des réseaux de communication, des terminaux et des usages sur l’environnement.
Afin de nous sensibiliser à l’impact de notre empreinte numérique environnement, dans le cadre de notre MBA Digital Marketing & Business, nous avons participé à la Fresque du Numérique !
La fresque du Numérique, c’est un atelier pour comprendre en équipe et de manière ludique les enjeux environnementaux du numérique.
Saviez-vous que le numérique émet plus de gaz à effet de serre que la flotte mondiale de camions ?
Saviez-vous qu’un ordinateur de 2 kg nécessite de mobiliser 800 kg de matières premières pour sa fabrication ?
La Fresque du Numérique est un atelier ludique et collaboratif d’une demi-journée avec une pédagogie similaire à celle de La Fresque du Climat. Le but de ce « serious game » est de sensibiliser et former les participant·e·s aux enjeux environnementaux du numérique.
L’atelier vise aussi à expliquer les grandes lignes des actions à mettre en place pour évoluer vers un numérique plus soutenable, puis à ouvrir des discussions entre les participant·e·s sur le sujet.
Comment se déroule une fresque du Numérique ?
1ère partie : Compréhension
En équipe de 4 à 8 autour d’une table, les participant·e·s identifient puis dessinent les liens entre les cartes du jeu pour construire une véritable “Fresque”.
2ème partie : Créativité
Les participant·e·s illustrent leurs propos et messages clés, puis choisissent un titre, pour mieux s’approprier le contenu et créer un esprit d’équipe.
3ème partie : Restitution
Chaque équipe commente sa fresque : son titre, ses messages clés, sa décoration, puis l’animateur·rice fait une restitution orale de la Fresque réalisée.
4ème partie : Action !
Les participant·e·s prennent connaissance des cartes Action, et échangent entre eux·elles afin de retenir les actions les plus pertinentes.
À votre avis ?
Quelle est la part du numérique dans la consommation électrique dans le monde ?
Le secteur des nouvelles technologies représentait à lui seul entre 6 et 10% de la consommation mondiale d’électricité en 2018. Et la tendance est franchement à la hausse, à raison de 5 à 7% d’augmentation tous les ans.
Si Internet était un pays, en quelle position arriverait-il en termes de consommation d’électricité ?
Si internet était un pays, il serait le troisième plus gros consommateur d’électricité au monde, derrière la Chine et les États-Unis, avec quelques 1,500 térawattheures (TWh) par an, avancent des experts. Mais il faut un peu relativiser ces chiffres avec le nombre d’utilisateurs, qui se chiffre en milliards.
Les objets du numérique, ce sont : les terminaux utilisateurs, les infrastructures réseaux, et les data centers. Quelle est la famille d’objet qui consomme le plus d’électricité ?
Nos équipements numériques / terminaux utilisateurs sont tellement nombreux qu’en 2019 ils consomment environ 2 fois plus que les data centers (qui sont pourtant des « grosses machines » !) : 30% de l’énergie primaire mobilisée par le secteur du numérique sert à l’utilisation de nos équipements, et seulement 15% pour les data centers.
Quelle part du trafic internet la vidéo représente-t-elle ?
80% des flux de données mondiaux qui transitent par internet sont des flux vidéo : vidéo à la demande, pornographie, vidéos de réseaux sociaux…
Quelle est l’empreinte carbone totale (fabrication, utilisation, rebut) d’un smartphone comme un Iphone 11 ?
Sur toute sa durée de vie, un iPhone 11 émettra environ 72 kg d’équivalent CO2, soit environ autant que 500 km en voiture. 80% de ces émissions sont liées à la production du téléphone et 17% à son utilisation. En 2019, ce sont 14 milliards de smartphones qui ont été produits.
Au niveau mondial, et toutes étapes du cycle de vie confondues, quelle part le numérique représente-t-il dans nos émissions de gaz à effet de serre ?
Si on compte les émissions de GES dues à la fabrication plus celles dues à l’usage (principalement électricité), le secteur du numérique représente déjà près de 4% de nos émissions de GES, soit plus que l’aviation civile.
A noter : la part liée aux déchets n’est pas documentée à ce jour (elle est sans doute très faible – malheureusement).
Au niveau mondial, quelle part des déchets électroniques est collectée afin d’être recyclée ?
Environ 20% des déchets électroniques sont collectés en vue d’un recyclage. Attention contrairement à ce qui est souvent affirmé, collecté ne veut pas dire réellement recyclé : en France, 1/4 part directement en incinération. Et ce qui entre effectivement en filière de recyclage ne pourra pas être recyclé en totalité : on récupère moins de 30% d’un smartphone, le reste est incinéré. Ce qui n’est pas collecté est exporté par des circuits illégaux, en dépit du fait que la plupart des pays ont signé la convention de Bâle qui interdit l’export de déchets toxiques comme les déchets électroniques.
Découvrez notre Fresque du Numérique !

Adeline Traisnel
Responsable communication CASI cheminots NPDC/CSE TER HDF SNCF
Pendant 10 ans, ma mission a été de proposer aux cheminots de la région Nord-Pas-de-Calais des activités de loisirs et de culture, articulées autour de trois pôles : les séjours 🌍, les sorties en groupe à la journée 🎡 et la billetterie 🎶⚽️🏈.
Mon secteur d’activité a été fortement impacté par la pandémie depuis mars 2020. Les fermetures des parcs de loisirs, des centres culturels, des prestataires d’activités, des structures de tourisme nous ont obligés à développer notre communication pour ne pas perdre le lien avec les cheminots qui participent à nos activités.
J’ai ainsi développé la communication digitale au sein du CASI des Cheminots NPDC :
🖥 Gestion site internet ;
📧 Emailing ;
📲 Gestion des réseaux sociaux ;
🗞 Réalisation de supports d’informations ;
✏ Communication des activités ;
📽 Montage vidéo ;
💚Communication avec les partenaires associatifs ;
🏆Actions de communication ponctuelle ;
✅Coordination avec les services ;
🤝Assure les relations avec les prestataires extérieurs ;
🖌Collaboration avec l’infographiste.
Aujourd’hui, cette expérience me demande d’être formée pour évoluer vers ces nouvelles missions.
C’est pourquoi j’ai souhaité intégrer la formation MBA spécialisé Digital Marketing et Business à l’EFAP Lille.