Aujourd’hui, tous les objets sont connectés. Bien que la plupart du temps ce soient des start-up qui développent ces accessoires intelligents, les grandes entreprises se lancent depuis peu dans ce business prometteur avec des moyens plus conséquents. La preuve avec Jaguar qui vient d’investir 15 millions de dollars dans une entreprise spécialisée dans les voitures connectées.
En 2014, Google créait la surprise avec le rachat de Nest, fabricant de thermostats intelligents. L’opération avait eu un succès mitigé car la valeur de la start-up avait été surévaluée (plus de 3 milliards de dollars). Pourtant, le risque pris par le géant américain porte progressivement ses fruits car celui-ci a intégré les technologies de Nest dans le développement de Google Home. Cela a donc encouragé d’autres grandes entreprises à adopter cette stratégie.
Ainsi, au printemps 2016, Nokia a racheté Withings, entreprise française spécialisée dans les objets connectés liés à la santé. Le géant finlandais s’offrait ainsi une technologie et un savoir-faire pour 170 millions.
L’internet des objets représente donc un passage obligé. Mais le rachat ou la fusion-acquisition de start-up spécialisées dans l’IoT peuvent s’avérer risqués ! Il existe cependant des solutions moins périlleuses pour entrer dans ce marché…
Jaguar, en investissant 15 millions de dollars dans Cloudcar, une start-up qui propose aux constructeurs d’équiper leurs véhicules en solutions connectées, confirme la tendance selon laquelle certaines multinationales marchent de plus en plus sur les plates-bandes des sociétés de capital-risque.
En effet, l’entrée au capital d’une start-up est une solution « plus douce » qui permet de conserver les équipes qui font toute la valeur de ces jeunes sociétés. Car le nombre d’objets connectés ne cesse d’augmenter : il serait actuellement plus de 6 milliards en circulation, des boutons intelligents aux voitures autonomes.
Prendre le train en marche, se positionner sur un marché dont la croissance promet d’être exceptionnelle devient donc une nécessité pour les grands groupes industriels.