Faire ses courses n’a jamais été aussi plaisant.
Vous faites partie de ceux qui apprécient le drive par le gain de temps qu’il offre ? Mais également de ceux qui préfèrent choisir leurs fruits et légumes eux-mêmes ? Carrefour vient de réaliser le souhait de plus d’un citadin.
En effet, l’enseigne a élaboré une toute nouvelle technologie avec une start-up américaine. Cette technologie permet de réaliser des courses en physique au supermarché. Elle permet également et surtout de supprimer les files d’attente aux caisses !
Dans un besoin insatiable d’optimisation d’expérience clients, les marques réitèrent les essais en matière de « courses connectées ». En témoigne la récente ouverture du magasin Carrefour Flash 10/10, à Paris. L’enseigne à ouvert ce petit magasin de 50m2 dans le 11ème arrondissement. Elle permet aux consommateurs d’y entrer simplement pour y faire leurs courses en un éclair.
On entre et on sélectionne ses produits comme n’importe où ailleurs. C’est au moment du paiement que la magie opère. Dans ce magasin, plus besoin de sortir les articles de son sac : il suffit de se présenter devant une tablette pour qu’elle affiche directement son contenu. Une fois avoir validé son contenu, on valide son panier sur l’écran. Puis, on paye en sans-contact (évidemment) pour déjà être sur le départ.
Une grande révolution lorsqu’il a été dévoilé qu’aucun caissier ne se trouve dans ce magasin. Les 50m2 sont gérés par quatre salariés formés à la nouvelle technologie. Ils s’occupent donc de corriger les paniers en cas de problème, de conseiller les clients, d’entretenir les lieux ou encore, de vérifier l’âge de l’acheteur si ce dernier souhaite acheter de l’alcool.
Comment ça marche ?
60 caméras observent le client depuis les murs et le plafond, via une technologie élaborée avec la start-up californienne AiFi. De plus, un algorithme a été élaboré pour représenter le client sous la forme de points et de traits (tel un bonhomme de fer). Ce dernier est ainsi « traçable » par les caméras dans le magasin, jusqu’à la caisse. Près de 2 000 capteurs de poids disposés sur les étagères complètent le système, pour définir exactement quels produits ont été pris par le consommateur.
La technologie possède cependant encore des limites dans l’exemple où un groupe entre dans le magasin afin d’y faire des courses. C’est impérativement celui qui payera, qui devra prendre les produits. Aussi, il faut éviter de se passer les produits de main en main car le système risque de manquer des produits.
D’autres grandes chaînes de la grande distribution ont, elles aussi, ouvert leurs propres concepts certes moins avancés que ce dernier. Auchan a lancé, avec la start-up chinoise Cloudpick, un concept similaire ouvert 24h/24. Casino a également lancé un supermarché autonome, ouvert 24h/24 en 2018. Le client doit y scanner les produits avec son téléphone avant de payer en caisse automatique ou via son application. Enfin, Monoprix a lancé son concept plus proche de celui de Carrefour, avec des mini-magasins intelligents nommés Black Box.
Inutiles de mentionner que toutes ces innovations sont nées grâce à Amazon, précurseur du drive et des enseignes de distribution intelligentes et autonomes.
Cette innovation pourrait-elle ainsi favoriser la fraude ?
Même si on estime que le système est exact à 96%, il laisse une marge de 4% d’erreur et ainsi octroie aux plus tordus de se laisser aller pour le vol de produits.
D’autres technologies existent aujourd’hui grâce à de multiples applications comme le drive, le drive piéton ou encore JOW. Il s’agit d’une toute nouvelle application. Elle permet de prendre connaissance de recettes innovantes. JOW permet également de construire de manière autonome le panier de l’utilisateur en fonction de son choix de recettes.
Avant de payer, ce dernier a le choix de sélectionner les articles de son choix en fonction de ses préférences, des prix mais aussi de ce qu’il a déjà à la maison ou non. Enfin, l’utilisateur peut choisir de se faire livrer depuis l’enseigne de son choix ou de récupérer ses courses en relais pick-up.
De nombreuses innovations existent désormais et continues d’émerger pour faciliter au plus possible l’expérience clients, utilisateurs et surtout leur quotidien. Le métier de caissier/caissières et décidément voué à disparaître face à l’essor de ces nouvelles technologies.