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12 avril 2020, week-end de Pâques, fin de la quatrième semaine de confinement, jour 27.
Je tiens très sérieusement mon petit journal de confinée dans les notes de mon téléphone. J’aime l’appeler « mon calendrier de l’avent du confinement » puisque je coche chaque jour, à l’image d’un prisonnier, les jours qui passent. En effet, mon téléphone est devenu mon nouveau meilleur ami de la quarantaine.
Jour 27, les humains me manquent. C’est bien connu : je ne tiens pas en place, j’adore sortir, voir mes amis… comme beaucoup de mes paires j’imagine ! Alors comment mon téléphone et particulièrement les réseaux sociaux m’aident à affronter l’épreuve de la distanciation sociale ?
Pourtant, depuis l’émergence des médias sociaux dans notre quotidien, ils ont souvent été accusés de nous rendre accros ou encore de représenter un danger pour notre santé mentale avec la montée du cyber harcèlement par exemple.
Personnellement, je n’ai jamais ressenti les méfaits d’Instagram ou encore de Twitter. J’ai toujours passé beaucoup de temps à les utiliser, en moyenne une vingtaine d’heure par semaine avant le confinement contre plus de 40h actuellement !
Jour 27 : je passe en moyenne 40h par semaine sur les réseaux sociaux.
Mieux qu’un boyfriend, je vous raconte mes histoires d’amour passionnées, sans gestes barrières, avec les réseaux sociaux !
Instagram : Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai
Ah Instagram, tu es mon petit péché mignon, tu m’inspires, me fait m’évader et ça depuis plusieurs années. En confinement, je trouve en toi le moyen de m’inspirer mais aussi de partager mes moments de vie enfermée chez moi : recette d’iced coffee, partage de challenge en stories, dernières lectures… tout y passe, ça m’occupe et j’espère, à ma mesure, occuper les autres ! J’aime observer le nouveau quotidien de mes fololo, les terrasses improvisées au bord des fenêtres des appartements parisiens, les recettes de banana bread avec et sans gluten que je screen mais que je n’ai pas encore eu le temps de reproduire, les souvenirs des années précédentes repartagés…
Instagram, tu le sais déjà, mais tu es mon petit préféré.
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Pinterest : Savoir Aimer
Toi, mon petit Pinterest, tu es le réseau social que je télécharge depuis des années sur tous mes appareils mais que je boude au quotidien. Pourtant, ce confinement m’a appris à t’aimer. J’ai appris à t’utiliser et par conséquent à trouver ton intérêt. En début de quarantaine j’ai fait le tri dans tous mes tableaux et maintenant je te rends visite tous les jours. Tu m’aides à trouver de l’inspiration, à organiser mes idées, à m’évader alors que je suis enfermée… Tu es celui que je ne regardais plus, et pourtant j’ai réappris à t’aimer. Pinterest, j’espère que notre histoire d’amour continuera post confinement !
Twitter : Pour que je t’aime encore
Twitter tu es celui qui me tourmente le plus : de la haine à l’amour il n’y a qu’un pas. Depuis toujours, j’ai eu du mal à t’apprivoiser et j’ai appris tes codes petit à petit. Tweeter était un jeu d’enfant il y a peu encore et j’aimais te rendre visite quotidiennement pour m’informer ou rigoler. En confinement, tu me montres une facette beaucoup plus terne de ta personnalité. Je suis de nature optimiste mais aujourd’hui il devient difficile de parler avec toi. Tu me mens avec les nombreuses fausses informations que tu relayes. On dit que les gens ne changent pas, pourtant j’aime à croire que c’est une mauvaise passe et que tu t’en sortiras.
Mon beau Twitter, promis on se retrouve très bientôt, une fois que tous tes démons s’envoleront.
TikTok : je suis tombée pour lui
L’intrépide TikTok, bientôt un an qu’on se connait toi et moi. Tu as su m’attirer dans tes filets et pourtant tu n’es pas vraiment mon style. Ce sont mes amis qui ont commencé à me parler de toi et de ton univers. Je suis encore un peu timide et je n’ose pas pleinement m’abandonner dans tes bras mais je commence sérieusement à en pincer pour toi. Je ne vois pas les heures passer quand on est tous les deux et pourtant on a de quoi s’ennuyer en confinement ! Tu me fais rire, danser, pleurer, chanter… TikTok je n’ai d’yeux que pour toi.