IL N’A JAMAIS ÉTÉ AUSSI FACILE DE SAUVER DES VIES
Nos ainés qui ont connu la guerre, ont dû aller sur les champs de bataille pour sauver des vies. Pour nous, dans cette guerre contre l’ennemi invisible qu’est le Covid-19, c’est beaucoup plus simple ! Nous avons juste à rester tranquillement chez nous et à éviter les contacts sociaux .Pour nous , notre contribution à la santé publique se fait tout simplement en ne faisant rien… Ce n’est pas trop demander… mais cela sauve des vies.
CORONAVIRUS ET ENVIRONNEMENT : QUELLES LEÇONS EN TIRER ?
Je ne suis ni spécialiste de la prévention sanitaire, ni un expert de la critique acerbe…Je ne parlerai donc pas de masques, du Pr Raoult, .. Non, je souhaite plutôt aborder le lien entre coronavirus et environnement On a connu 3 milliards de personnes confinées. C’est 40% de la population mondiale !Ça représente un arrêt brutal de la consommation comme de la production. Prenons comme exemple le transport aérien ; la plupart des vols internationaux sont pour la plupart encore interdits, la pollution lié au transport aérien s’est écroulée (en 2018, on
estime que le transport aérien a dégagé 895 millions de tonnes de CO2 soit 2,1% des émissions liées à l’homme).Le transport routier aussi les voitures sont laissées au garage pendant cette période…Ça se voit et se sent, Et ça se mesure aussi : -70% des concentrations quotidiennes en NOx. Le NO2 (Oxyde d’Azote) n’est pas sans danger :
C’est un gaz toxique.
Le NOx est un groupe de gaz hautement réactifs responsables de pluies acides et de problèmes respiratoires chez l’homme.
Quand on estime à 48 000 le nombre de décès / an liés à la pollution de l’air, on est tenté de se demander si le coronavirus n’a pas sauvé des vie , il ne leur aura donné qu’un répit de quelques semaines. Mais aussi plus de déforestation, plus de pêche, plus de chasse, Les animaux sont heureux, les oiseaux chantent, les poissons nagent, la nature s’autorégule à nouveau. Ainsi, les espèces en voie d’extinction ne sont plus menacées.
Comme nous vivons dans une société dans laquelle tout va très vite, nous ne prenons plus le temps de penser à nous-mêmes, et nous oublions parfois que nous devrions passer plus de temps avec nos proches, car le temps passe trop vite. L’argent ne fera pas revenir nos êtres chers. L’argent a une valeur, mais c’est avant tout un moyen, et non une priorité. Comme nous vivons également dans une société basée sur la consommation excessive, nous ne voyons plus la valeur de ce que nous possédons et souhaitons en avoir toujours plus. Chaque manque doit être compensé immédiatement par un achat ou un service. Obtenir ce que l’on n’a pas n’est rien d’autre qu’une frustration et insatisfaction permanentes. Et en ces temps de confinement, nous apprenons à découvrir la valeur des petites choses simples et élémentaires qui sont source de bonheur.
« Ce dont j’ai envie de vous parler aujourd’hui, c’est du fait que même dans les pires moments, on peut tirer
du positif ou des leçons… »