Et si votre Chief Happiness Officer était en dépression?

Turnover important, transformation digitale des entreprises… Le bouleversement est tel que chaque jour de nouveaux métiers émergent aussi vite que les précédents ont disparu. En d’autres termes, le far-west du monde de l’entreprise.

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C’est quoi un Chief Happiness Officer ?

L’apparition de ces « Monsieur ou Madame Bonheur » tient d’un constat simple : un collaborateur (entendez « salarié» pour les plus âgés d’entre nous) heureux est plus productif. C’est alors tout une culture d’entreprise à repenser, avec des outils pas toujours bien adaptés et des budgets limités. Encore faut-il que la direction ait pour objectif de capitaliser sur le bonheur de ses collaborateurs et non de faire preuve d’une certaine hypocrisie en ne voyant que la « productivité » comme objectif final.

Un effet de mode ?

Séminaire d’intégration, afterwork, ateliers de sophrologie… Le CHO n’a rien inventé. Bien que ses missions et attributions varient d’une entreprise à une autre, celui-ci a pour objectif d’être le chef d’orchestre du savoir-faire et du savoir-être. Et cela relève parfois du casse-tête. L’arrivée de talents de plus en plus volatiles, notamment des générations X et Y, et plus tardivement les millenials, obligent les entreprises à séduire et fidéliser les talents.

Le défi est alors de les faire vivre en harmonie au sein d’un groupe, entre générations diamétralement différentes, aux profils et aux moeurs souvent opposés. Mais qu’adviendra-t-il de ce CHO, une fois que les collaborateurs auront intégré et transmettront le bonheur en autonomie ? Le métier de Chief Happiness Officer tombera alors dans les limbes de cette ruée vers l’or aux nouveaux intitulés de poste.

Un bonheur à la verticale

A l’heure d’une transformation des entreprises vers une transversalité évidente, un énième poste de « Chief » émerge. Peut-on parler alors d’une vision simple du bonheur, imposée par une hiérarchie ? Et si le CHO n’était qu’un simple collaborateur qui remplirait parfaitement sa mission ?

L’harmonie au sein d’une entreprise est essentielle et évidente pour sa réussite, tant sur un plan humain que sur un plan business. L’émergence des générations, qui souhaitent « aimer » leur job, oblige les entreprises à se réinventer pour fidéliser les talents. Mais la limite se dessine lorsque l’on prend conscience que tout le monde n’a pas la même appréhension du monde de l’entreprise.

Les aigris et les malheureux n’auront sûrement plus leur place dans l’entreprise de demain, et tant pis pour eux.

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