CES 2020 – 3 objets insolites et leurs anecdotes

Le Consumer Electronics Show 2020

Du 7 au 10 janvier 2020 a eu lieu à Las Vegas le Consumer Electronics Show (CES). Lors de cet événement mondial les produits les plus innovants sont exposés et sont présentés au grand public. 

On retiendra cette année de nombreuses technologies : l’humain artificiel de Samsung, la serrure connectée de Netatmo, la voiture électrique de Sony ou encore la télévision de Samsung. Mais d’autres objets insolites ont marqué les esprits par leur originalité ou leur histoire !


#1 L’objet utile : le Charmin Rollbot

Qui ne s’est jamais retrouvé dans la délicate situation d’être en rupture de papier toilette et de s’en apercevoir trop tard ? La marque de papier toilette Charmin a trouvé la solution : un petit robot au visage d’ours qui apporte du papier toilette !

Le Rollbot est contrôlé par Bluetooth. Il suffit de « l’appeler » en utilisant son smartphone. Il est bien connu que les smartphones ne nous quittent jamais, et encore moins aux toilettes !

Le robot possède des antennes pour recevoir l’appel et des capteurs infrarouges pour se repérer et naviguer dans la maison.

Malheureusement, il n’est pas prévu pour le moment que ce robot soit commercialisé… Il est donc encore nécessaire de toujours vérifier les stocks de papier toilette avant qu’il ne soit trop tard !

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Source : L’Usine Nouvelle

#2 : L’objet coquin : le Lioness



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Source : Lioness

Malgré la polémique de l’édition précédente, les fabricants de sex-toys ont exposé au CES 2020. En effet, l’année dernière, Lora DiCarlo, la conceptrice du vibromasseur « Osé », avait gagné l’Innovation Award. Mais 2 mois avant l’ouverture du salon, le CTA (Consumer Technology Association), l’organisateur du salon, lui avait retiré. Il considérait le vibromasseur comme « immoral, obscène, indécent, profane ou en contradiction avec l’image de la CTA ». Ces propos ont beaucoup fait parler à l’époque si bien que le comité s’était vu contraint de rendre à Lora DiCarlo sa récompense.

Sans doute dans le but de réparer son erreur, le comité a attribué lors du CES 2020 un stand très bien placé à cette dernière. D’autres sociétés de sex-toys ont également bénéficié de la polémique en exposant pour la première fois leurs produits. Leurs stands étaient cependant confinés au fond d’un hall dans la section bien-être et santé.

Un sex-toy remarqué

Il faut tout de même noter que le vibromasseur Lioness présenté lors du salon figurait sur la liste des 10 produits éligibles au prix du gadget de l’année. C’est un sex-toy connecté à une application (iOS ou Android). Il permettrait d’améliorer les orgasmes des utilisateurs grâce à la collecte de données via des capteurs. Ces données sont ensuite analysées grâce à l’intelligence artificielle. Cette nomination était une revanche pour la conceptrice qui s’est vu refuser 3 fois l’inscription au salon.

Il n’y a plus qu’à espérer que l’année prochaine, le secteur de la sex-tech s’affirmera davantage lors du salon.

#3 : L’objet le plus farfelu du CES 2020: Potato

Comment ne pas finir cet article sans parler de « Potato », la pomme de terre connectée ? Potato permet de « décoder le langage de la pomme de terre » et de connaître son état de « santé » à l’aide d’une carte électronique plantée dans le légume. Cette carte prend son électricité dans la « patate ». Elle permet de connecter par Bluetooth la pomme de terre à une application mobile. Cette innovation est compatible avec les assistants personnels Siri et Alexa. Ainsi, le propriétaire de Potato peut demander à ces derniers comment va sa pomme de terre. Utile, n’est-ce pas ?

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Quel objectif ?

Pour comprendre ce qui semblerait être un canular, il faut recontextualiser. Le CES revendique de sélectionner les innovations les plus poussées. Or, Nicolas Baldeck, le concepteur de Potato, a réussi à obtenir un stand au CES sans beaucoup de résistance. Il raconte qu’il a obtenu sa place en utilisant les « buzzwords » les plus tendance dans le monde des start-ups pour décrire son produit : « changer le monde », « application révolutionnaire », « intelligence artificielle », « assistant personnel » et « cloud ».

L’objectif du jeune français était de démontrer l’absurdité et le ridicule de certaines innovations de l’industrie de la tech parfois inutiles bien que présentées comme étant « disruptives ». Il a ainsi mis en exergue à quel point la technologie peut parfois être vide de sens.

L’entrepreneur est allé très loin dans la blague puisqu’il a conçu un kit de presse avec des « photos techniques » ainsi qu’une vidéo YouTube qui présente son produit. Cette vidéo tourne à la dérision beaucoup de clichés.

Ce canular aura tout de même coûté 4.000 dollars à Nicolas Baldeck. A noter qu’il est aujourd’hui possible d’acheter Potato sur la plateforme Indiegogo pour 34 dollars.



Pour en savoir plus sur le CES 2020, lisez les articles :

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CES 2020 : La beauté connectée

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