Assistant virtuel : il répond et rédige vos rapports !

Qui n’a pas rêvé d’avoir un assistant virtuel intelligent qui sache prendre la parole dans plusieurs langues pour répondre et argumenter dans de multiples contextes , le tout sans jamais se tromper ?

Et cerise sur le gâteau … qui écrit des milliers de pages à la seconde !

 

John-Rauscher-Yseop

John Rauscher CEO Yseop

Rencontré pendant les Talents Days d’Imaginove sur l’intelligence Artificielle, John Rauscher, le cofondateur et CEO de Yseop nous livre ses réflexions :

 

Yseop ouvre une nouvelle voie au marketing en automatisant des processus métiers répétitifs par exemple liés à la relation client avec une solution d’intelligence artificielle de génération de langage naturel (ou Natural Language Generation – NLG).

La technologie développée depuis 2007 a nécessité plus de 200 années hommes de R&D pour élaborer un générateur de langage naturel intelligent, basé sur un moteur d’inférence et un moteur de génération de langage.

Un moteur d’inférence (du verbe « inférer » qui signifie « déduire ») est un logiciel correspondant à un algorithme de simulation des raisonnements déductifs. (Wikipedia – 1 novembre 2016, à 15:13).

Intelligence, de quoi parle-t-on : c’est la capacité à comprendre, à discerner et à établir des rapports entre des faits, des idées afin d’adapter son comportement à une situation qui peut être connue ou nouvelle.

 

Le logiciel proposé en mode Saas ou serveur, sait raisonner et exprimer des conclusions comme le fait un être humain, mais à un rythme bien plus élevé. Ces assistants virtuels sont dédiées à des processus métiers de sociétés de service telles que les banques, les assurances, le e-commerce, l’énergie, la téléphonie. Il compte déjà plus de 50 000 utilisateurs d’assistant virtuel quotidiens dans le monde.

La génération de langage naturel dépend des règles métier qui lui ont été transmises. Dans le domaine bancaire, par exemple, devant un client qui était dubitatif, et après implémentation des bonnes règles, les réponses ont été contrôlées : les résultats ont été meilleurs que ceux de l’humain. Résultat : le conseiller peut se concentrer sur son rôle relationnel et de conseil, en s’appuyant sur des réponses fiables que son assistant virtuel lui propose en temps réel.

Cette industrialisation de la relation client, loin de signer la perte de la qualité de la personnalisation apporte au contraire une hyper personnalisation. Le ciblage est remplacé par de l’hyper segmentation : il y a autant de segments que de personnes. Cela permet des réponses intégralement personnalisées : le one to one marketing.

Assistant virtuel intelligent

Assistant virtuel intelligent

Mais quelle est la limite du remplacement de l’homme par un assistant virtuel ?

L’intelligence artificielle n’a pas de bon sens, pas d’opinion et surtout pas de créativité. Il serait impossible pour une machine d’écrire l’équivalent de la prochaine saga Harry Potter. Au mieux, il lui est possible d’en transposer l’histoire dans un autre contexte culturel, historique ou géographique.

L’homme sait assimiler 4 types d’informations :

1- la donnée brute : par exemple un mot de passe basique ou les données collectées par un objet connecté

2 – L’information générique : c’est des données brutes transcrites en langage naturel : ”aujourd’hui à Lyon, il faut 8°C avec un ciel nuageux“,

3 – La connaissance : ce sont les règles métier et culturelles que l’on apprend en se formant, par l’expérience ou historiquement dans les livres. Il s’agit de règles générales.

4 – L’expertise : c’est à dire la connaissance appliquée à un cas particulier. Par exemple, un docteur applique sa connaissance générale de la médecine à la situation de chaque patient. A partir des données de santé qu’il constate, il produit un diagnostic et une recommandation (souvent sous la forme d’une ordonnance). Ce processus est constatable pour tous les salariés qui travaillent dans le secteur du service.

 

L’information la plus porteuse de valeur ajoutée et la plus coûteuse est celle du quatrième niveau : l’expertise (quelquefois appelée ”conseil“).

Le rêve de John Rauscher est de rendre abordable les expertises à tout un chacun, par exemple l’expertise juridique à 1 euro. Alors l’avocat ou tout autre expert pourra consacrer son temps aux situations particulières et plus pointues.

Mais alors qu’elle est alors la responsabilité de l’assistant virtuel  ?

Quelle que soit la provenance du conseil, il revient toujours à l’utilisateur du service de prendre ses décisions et ses responsabilités.

Plus d’infos sur : https://yseop.com/fr/