A la découverte du Cloud

Qui n’a jamais entendu parler du Cloud ? Aujourd’hui, le Cloud est disponible sur tout type de support digital : ordinateurs, tablettes et smartphones… Mais finalement, que se cache-t-il vraiment derrière ce terme ? Comment et quand le Cloud est-il né ? D’où vient son appellation ? Quels en sont les principaux usages ? Découvrez le top 5 des points à savoir sur le Cloud.

  1. Le Cloud, définition

Le terme Cloud nous vient de l’anglais. Traduit littéralement en français, il signifie « nuage ». En terme informatique, il fait référence au réseau de serveurs hébergé sur internet. Il permet la dématérialisation d’une partie ou de l’ensemble des données d’un serveur local ou d’un ordinateur personnel.

Concrètement, grâce au Cloud, l’utilisateur peut accéder à ses données partout et à tout moment. Il fonctionne sur la plupart des navigateurs Internet, et cela quel que soit l’appareil utilisé pour se connecter. Plus besoin de multiplier les disques durs pour conserver ses fichiers ! De plus, le Cloud est un outil de partage simple et efficace, souvent utilisé pour transmettre des documents et des photos.

Le Cloud se décline en 3 options. Le Cloud privé permet d’héberger votre propre centre de données ou intranet. Le Cloud public est l’espace que vous donne le fournisseur pour accéder à l’infrastructure de son centre de données. Le Cloud hybride est un mélange de solutions de Cloud public et privé.

En 3 mots, le Cloud c’est : la connectivité, la flexibilité et la légèreté. Il constitue un concept révolutionnaire, dont on pourrait difficilement se passer aujourd’hui. Pendant le confinement et la crise sanitaire liée au COVID-19, c’est lui qui a permis de maintenir l’économie du pays. Dans les entreprises, il est un outil de travail indispensable pour le partage de fichiers et la coordination des équipes.

  1. Rapide historique du Cloud

L’idée du Cloud est née en 1991, peu de temps après l’arrivée d’Internet. La mise sur le marché du CERN, premier logiciel accessible sur le Web, a précipité sa création. Au fil des années, l’idée du Cloud a progressé, tandis que de nouvelles solutions IT faisaient leur apparition sur le marché. En 1995, le processus s’accélère avec la découverte d’EBay et d’Amazon. 1996 donne une nouvelle impulsion à l’arrivée du Cloud, avec le lancement de l’assistant Palm PDA.

Si le concept de Cloud a vraiment émergé dans les années 1990, de nombreux informaticiens avaient en réalité commencé le travail bien avant. C’est notamment le cas de deux pionniers de l’informatique.

J.C.R. Liclkider, qui a participé au développement d’ARPANET, un réseau informatique créé sur demande du département de la Défense des États-Unis. En 1962, il mène des discussions sur le concept de « Réseau informatique intergalactique », un réseau informatique mondial et partagé.

John McCarthy, l’inventeur du terme « Intelligence Artificielle ». Visionnaire, McCarthy déclare « L’informatique sera un jour organisée comme un service public, comme l’électricité ou l’eau. »

  1. Le Cloud, quels avantages et quels inconvénients ?

En terme d’avantages, le Cloud est d’abord économique. Il ne demande que peu de frais à l’acquisition et un engagement de capital dérisoire par la suite. Simple d’utilisation, il ne nécessite aucune qualification pour un particulier. De plus, il est entièrement personnalisable et s’adapte au besoin de chaque utilisateur.

En revanche, le Cloud nécessite une connexion internet stable et puissante. Généralement, son coût moindre incite à réserver plus d’espace que nécessaire. Attention à bien prendre en compte vos besoins réels. Le Cloud peut également poser problème en terme de sécurité, pendant le transfert de données et concernant la protection des données personnelles. Enfin, l’utilisateur est plus ou moins dépendant vis-à-vis de son fournisseur.

  1. Le Cloud en trois principaux services

Modulable selon l’utilisateur (particulier, entreprise) et ses besoins (stockage, partage, analyse de données…), le Cloud se décline en trois services :

  • IaaS (Infrastructure en Tant que Service) : le fournisseur fournit un accès à la demande aux ressources informatiques (réseau, stockage et serveurs). En revanche, vous utilisez vos propres plateformes et application. Vous disposez d’une ressource matérielle évolutive en fonction de votre besoin de stockage.
  • PaaS (Plateforme en Tant que Service) : le fournisseur donne accès à un environnement « en nuage » qui vous permet de développer, gérer et héberger des applications. L’infrastructure sous-jacente, la sécurité, les systèmes d’exploitation et les sauvegardes sont sous la responsabilité du fournisseur.
  • SaaS (Logiciel en Tant que Service) : le fournisseur donne accès à son logiciel basé sur le Cloud. Grâce à l’application, vous stockez et analysez vos propres données. Vous n’avez pas besoin d’investir du temps dans l’installation, la gestion ou la mise à jour du logiciel, tout cela est pris en charge par le fournisseur.

A vous de choisir l’option qui s’adapte à votre cas particulier !

  1. Le marché du Cloud

Parmi les fournisseurs de Cloud les plus populaires, on distingue notamment AWS, Microsoft Azure, Google Cloud, Alibaba Cloud, Google Drive, Apple iCloud, Dropbox, Microsoft OneDrive…

Le Cloud occupe une part grandissante du marché de l’IT. Pour l’année 2020, les dépenses totales en services d’infrastructures Cloud ont augmenté de 33 % pour atteindre 142 milliards de dollars, contre 107 milliards de dollars en 2019.

Markess estime à 13,5 milliards d’euros la taille du marché français du Cloud (SaaS, PaaS, IaaS) et des services associés en 2020, contre 11,5 milliards en 2019.

D’après une étude menée par Vanson Bourne – Nutanix, « 85 % des entreprises françaises considèrent le Cloud hybride comme le modèle informatique idéal ».

Enfin, il est prévu que 38 % des DSI, au niveau mondial, augmenteront leurs investissements dans le cloud en 2021, selon Aruba. 45 % les maintiendront au même niveau et 15 % les réduiront.