Entretien
Valentine Perret
Je me suis souvent interrogée sur ce que je souhaitais vraiment faire plus tard dans ma vie. Du lycée jusqu’à il y a encore 1 an, je ne savais pas ce que je voulais réellement faire. Dans le cadre de mon master 1, j’ai eu la chance de pouvoir interviewer Valentine Perret, attaché de pressée chez Gazette RP. Cette interview ainsi que mes nombreuses expérience m’ont permis de trouver ma voie, ma mission de vie.
Valentine a eu un tout autre parcours que le mien. J’ai fais le choix de l’interroger dans le but de voir un autre point de vue car nous avons eu un parcours scolaire différent. Je voulais surtout avoir le point de vue de Valentine sur la question de la digitalisation dans son métier, et son importance.
POUVEZ-VOUS M’EN RACONTER PLUS SUR VOUS ?
J’ai fait une école de communication en 5 ans. Durant ce cursus, j’ai eu la chance de faire plusieurs stages, j’ai commencé mon premier stage au conservatoire d’art dramatique, ensuite chez Jean Paul Gauthier, toujours dans le domaine de la presse. Puis j’ai ensuite effectué un stage de 6 mois chez gazette chez qui je suis resté 1 an de plus pour mon alternance. Ça s’est bien passé, donc je me suis dit que je voulais me focus dans la mode. A la suite de mon alternance elles m’ont proposé un poste mais je n’avais pas fini mon master, dans mon école il fallait que je passe en 2 ans forcément. J’ai fait donc le choix d’effectué ma dernière année d’alternance au Galeries Lafayette en mode et beauté. Je voulais découvrir ce qu’était un gros groupe et la culture d’entreprise dans ce groupe. Je n’ai pas forcément aimé même si c’est assez différent car nous avons moins de libertés que dans les petites agences et que tout simplement l’agence c’est beaucoup plus formateur. C’est beaucoup plus polyvalent, tu as beaucoup plus de liberté, tes journées ne se ressemblent pas parce que tu es sur différents clients. Mais dans des gros groupes il y a davantage de budget donc ça change aussi beaucoup.
Mais j’ai vite compris que je préférais le format agence donc je suis retourné chez Gazette RP en CDI en tant qu’attachée de presse et chargée d’influence mode.
POURQUOI AVEZ-VOUS CHOISI D’ÉVOLUER DANS LE DOMAINE DES RELATIONS PRESSES ? ET PLUS PARTICULIEREMENT DANS CELUI DE L’INFLUENCE ?
Je trouve ça intéressant de mettre en avant des marques, de comprendre leur fonctionnement, de comprendre leurs problématiques et de pouvoir les faire évoluer. Ce que j’aime, c’est valoriser les marques, valoriser leurs produits et les faire connaître. C’est pour cela que j’ai choisi la presse et je trouve que c’est autant intéressant du côté de la marque que du côté de la presse. Le but c’est vraiment de valoriser au-delà d’être communiquant, finalement tu es presque commercial parce que tu vends une marque, tu vois tout l’envers du décor. Tu as une vision globale c’est ça que j’aime bien, j’aime bien pouvoir comprendre toutes les problématiques des marques et ainsi y répondre. Le but est de faire en sorte qu’elle soit visible au maximum je trouve qu’une stratégie presse et une stratégie d’influence c’est intéressant à mettre en place pour comprendre exactement tous leurs objectifs, leur univers. C’est beaucoup d’adaptabilité et beaucoup de polyvalence mais c’est ça qui est super. J’ai choisi d’être chargé d’influence parce que je trouve que maintenant en 2022 et sans les réseaux sociaux et au vu de ce que devient la presse papier c’est super important, ça ne va pas l’un sans l’autre. On voit même en presse que vraiment si tu n’es pas sur instagram, les journalistes ont plus de mal à parler de toi parce que ce sont des journalistes plus jeunes qui sont pour la plupart un peu influente. Elles sont alors directement comme réflexe de regarder les profils Instagram. L’influence est une autre manière de communiquer sur la marque, une manière peut être plus (chill) pour la marque. C’est aussi assez marrant de voir quelle est la perception de l’influencer sur la marque parce que si tu fais confiance à un influenceur, tu lui demandes son ADN et tu lui demandes de lui raconter la marque au travers de son univers. C’est marrant parce qu’il y a des choses auxquelles tu n’aurais pas pensé, puis c’est beaucoup de relationnel donc c’est assez cool.
SELON VOUS, EST-CE QUE LE DIGITAL A PERMIS L’ÉMERGENCE DE NOUVELLES FAÇONS DE TRAVAILLER ?
Au début moi j’ai tout le groupe tu as un peu arrivé quand déjà les réseaux sociaux émerger ouais donc finalement j’ai jamais travaillé sans sans Instagram beaucoup moins il y a 5 ans beaucoup moins mais mais j’avais quand même quelques petites collaborateurs influence c’était pas du tout ce que c’est aujourd’hui maintenant ça va plus ensemble tu vas typiquement quand on rencontre un client dit que la stratégie prête va plus dans la stratégie influence donc il y a 5 ans c’était pas du tout le cas y 5 ans donc ça a clairement renversé un peu le métier d’attachée de presse et puis comme je te disais ces différentes manières de communiquer c’est pas la même chose même communiqué de presse c’est pas de nouvelles approches les mêmes approches mail c’est pas les mêmes pas forcément les mêmes événements c’est même donc comme je te le disais aussi la nouvelle génération de journalistes et plus et presque plus devenue elle-même des influenceurs tu vois il y a beaucoup de jeunes journalistes oui girl ou plus ou moins influenceuses à l’heure à l’heure donc donc oui c’est à complètement changé parce que même si le journaliste si tu veux nous contacter bah tu dois être peut être plus dans le en fait tu dois payer le plus dans les paillettes si je peux me permettre tu vois en gros et tu retiendras ça mais en écrivant et c’est juste ce qu’il faut c’est c’est lui aussi simple dans les contacts et une journaliste ou une influenceurs il faut vraiment lui vendre du rêve donc il faut redoubler des femmes et d’imagination pour essayer de leur dire que ton produit c’est vraiment le de de la saison et que si elles le mettent pas sur leur Instagram finalement ils vont faire des followers parce que toutes les autres le mettront tu vois ouais vu que donc donc complètement maintenant tu peux plus te passer du digital pour une marque et en plus de ça la plupart des ports maintenant qui émergent on est mal de base qui nous vendent que sur un E-shop. Leur but c’est de vendre sur les réseaux sociaux et grâce à la presse.