Pourquoi le bien-être au travail est-il nécessaire ?

Selon le dictionnaire “Le Petit Robert”, le bien-être est une sensation agréable procurée par la satisfaction de besoins physiques et par l’absence de soucis. En 1946, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) définit la santé comme « un état complet de bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Aujourd’hui lorsque l’on parle du bien-être au travail, on parle de santé au travail. Cette notion est née petit à petit. Lors de la Révolution Industrielle, la loi du 9 avril 1898 mettra la première pierre à l’édifice. En effet, l’employeur est désormais tenu responsable en cas d’accident du travail d’un de ses employés. Les employeurs vont commencer à mettre en place des démarches pour assurer une meilleure sécurité aux employés. Puis, comme vu précédemment, l’arrivée du CHSCT bousculera positivement les conditions de travail des salariés, pour qu’au XXI ème siècle, le bien-être au travail devienne une véritable préoccupation des entreprises. (Bernard N. (2016) Bien-être au travail et performance de l’entreprise: une analyse par les paradoxes)

Quel intérêt y a-t-il pour les entreprises à investir sur le bien-être ? La mise en relation entre ces deux notions peut paraître inaudible. Cependant une entreprise qui ne réalise pas de bénéfice, ne pourra pas payer ses salariés. En revanche, le bonheur au travail est rentable. En effet, d’après une étude de Harvard et du MIT un salarié heureux est 31% plus productif et 55% plus créatif, mais il est également six fois moins absent et deux fois moins malade. C’est donc un levier de performance stratégique essentiel pour les entreprises. Cependant, il ne faut pas confondre bien-être au travail et qualité de vie au travail, sujet qui sera abordé par la suite dans mon étude. La difficulté du bien-être est qu’il repose sur la perception personnelle des individus sur leur environnement. La clé du succès d’une entreprise se trouvera-t-elle finalement dans le bien-être de ses salariés ? Si certaines organisations ont opéré quelques changements dans leur entreprise par souci de “mode”, d’autres l’ont attaqué d’un point de vue stratégique. En effet, cette notion impacte directement les salariés, l’entreprise mais aussi la société. Prendre soin de ses employés à tous les niveaux permet d’améliorer la productivité générale, de créer une culture d’entreprise forte, de réduire considérablement l’absentéisme et les accidents du travail, mais cela permet également de faire baisser le turn-over et d’attirer de nouveaux talents.

Les attentes des salariés en entreprise qui accentueront leur bien-être correspond à l’addition des facteurs qui suivent : une diversification des missions, une plus grande autonomie, une souplesse dans l’organisation, un équilibre sain entre la vie personnelle et la vie professionnelle36. En revanche, ce qui fonctionne dans une entreprise ne garantit pas que ça fonctionne dans une autre. Il est donc réellement nécessaire que ces dernières se penchent sérieusement sur les sujets qui concernent directement leurs collaborateurs.

L’organisation du travail, le télé-travail est-il possible ? Quelle part doit-il avoir ?
Le flex-horaire, qui permet aux employés de s’organiser librement en accord avec leur manageur, en réalisant leurs tâches prédéfinies en temps et en heure. Le lieu de travail est également une question de qualité de vie au travail qui doit-être réfléchi. Quels équipements pour les salariés ? L’espace de travail est un critère de choix d’emploi. En effet, 86% des salariés européens prennent en compte la qualité des bureaux dans leur choix d’emploi, et parmi eux 60% estiment que leur environnement a un impact direct sur leur performance dans leur mission au travail. Les couleurs des Massachusetts Institute of Technology (organisme spécialisé dans la recherche sur des sujets comme la science, la technologie, le management…) murs ont une influence sur notre moral, cela s’appelle la chromothérapie, chaque couleur est une onde, et agit d’une certaine façon sur nous. De façon plus globale, les couleurs froides apportent de la sérénité, tandis que les couleurs chaudes au contraire stimulent et poussent à la créativité. La qualité du poste informatique est également primordiale pour ne pas risquer de mettre en danger la santé des collaborateurs. En effet nous passons de nombreuses heures sur nos écrans et il faut se protéger, en s’asseyant correctement, en portant des lunettes pour lutter contre les effets néfastes des écrans… Certaines entreprises misent même déjà sur le travail debout. Un sujet au cœur des débats dans les entreprises de la Silicon Valley depuis plusieurs années. Par exemple, l’entreprise Facebook a fait installer en 2011 plus de deux cent postes debout pour en tester les bienfaits. Les employés ont immédiatement reconnu se sentir plus dynamiques toute la journée et d’autres entreprises ont vite suivi le mouvement comme Google. Le New-York Times titrait à l’époque : “Is sitting a lethal activity ?”. Une conférence TED en Californie avait pour titre fort : “sitting is the new smoking”. Une étude menée par l’INRS prouve sans grande surprise que rester assis trop longtemps nuit à la santé. Les éventuels impacts ne sont pas insignifiants, on parle d’une augmentation des troubles musculo-squelettiques, de maux de dos, ou d’épaule, de fatigues chroniques, d’obésité, de maladies cardiovasculaires, de développement de la maladie d’Alzheimer… C’est au travail que l’on passe le plus de temps assis, beaucoup d’entreprises réfléchissent déjà au pouvoir de l’alternance debout-assis, d’une part pour la santé de leurs salariés mais aussi pour accroître leur mobilisation dans la réalisation de leurs tâches.

Les entreprises peuvent également se demander ce qui est le plus bénéfique pour accroître la productivité, dans la disposition de leurs bureaux. On connaît les bureaux fermés, les open-spaces, mais connaissez-vous le flex-office ? C’est simple, aucun espace n’est attribué aux collaborateurs, un poste de travail peut être vacant une bonne partie du temps, de par le télé-travail de plus en plus généralisé, mais aussi de part les déplacements nécessaires dans le cadre du travail. Ce concept demande tout de même la prise en compte de salles fermées pour des besoins d’échanges confidentiels, ou tout simplement pour un besoin de calme. Les services additionnels comme les événements internes, les avantages, les formations sont des éléments que le salarié prend en compte pour évaluer sa satisfaction en entreprise

Il faut faire attention aux fausses illusions. Comme présenté précédemment, certaines entreprises n’ont pas intégré le bien-être au travail dans leur stratégie mais comme un effet de mode. Nous avons donc pu observer par exemple une forte augmentation de l’apparition de tables de ping-pong ou de baby-foot au sein des entreprises, souvent présents en simples objets de décoration et non exploités. Nous ne pouvons imaginer une start-up sans ces objets, et sans objectif stratégique. Ils doivent se transformer en outils, il faut alors penser à organiser des compétitions entre les services, ou les étages, ce qui permet de créer du lien et de détendre les acteurs de l’entreprise. Mais lorsque ce dernier reste au rang d’objet il s’apparente alors à du greatwashing. Qu’est ce que le greatwashing ? On connaît déjà le greenwashing, un procédé marketing utilisé par les entreprises pour se donner une image de responsabilité écologique trompeuse, le greatwashing c’est dans le même esprit. La promotion est alors en haut des priorités bien avant celle de se soucier des collaborateurs. C’est un réel décalage entre l’image externe de l’entreprise et la vie des salariés en interne. La mise en avant excessive d’éléments positifs, d’objets comme les tables de ping-pong non exploitées, servent en réalité à cacher les points plus négatifs, et ils deviennent ainsi des artifices.

Parlons également de l’effervescence de l’open-space dans le monde de l’entreprise. À la base, les intentions étaient bonnes, mais qu’en est-il réellement ? Les bureaux ouverts semblaient pourtant être la solution pour favoriser les échanges et collaborer plus facilement. Rapidement, il s’est avéré que cette nouvelle idée n’était pas une solution magique. De nombreux collaborateurs portent un casque sur les oreilles, et discutent par messagerie instantanée. Cela a été confirmé par une étude de Harvard mené par Ethan Bernstein et Stephen Turban qui ont mesuré l’impact des entreprises qui sont passées de bureaux fermés à l’open space. Leur conclusion est la suivante : la communication entre les employés a chuté de 72% au profit des messages envoyés via les outils internes qui connaissent alors une croissance exponentielle. L’open space deviendra très certainement “has been” d’ici quelques années et sera mis de côté. De plus, certaines études établissent un lien entre ce type de locaux et la souffrance des salariés, qui se sentent moins libres et finalement bien plus surveillés.

Dans le cadre de mes recherches sur le lien entre le bien-être au travail et la performance, je ne pouvais pas, ne pas aborder la thématique du mal-être au travail. Stress, pression hiérarchique, surcharge de travail, baisse de motivation, dépression, harcèlement, conflits… Ce sont des sources de mal-être en entreprise. Un sondage réalisé sur un échantillon de plus de 1000 salariés représentatif des travailleurs français par BVA pour le BPI Group, nous montrent que 38% des salariés ressentent du stress au travail, 52% vivent une surcharge de travail, et 63% se sentent proches du risque d’épuisement professionnel. Des chiffres qui en disent long sur le sentiment de bien-être, ou de mal-être des employés en France. Un facteur inexorable a accentué la tendance, de par le passage aux 35 heures de travail hebdomadaire45. En effet, de nombreux salariés ont ainsi vu leur temps de travail se réduire, la charge de travail quant à elle, est restée la même.

L’entreprise est un lieu où l’employé peut s’épanouir de plusieurs façons, et non uniquement un moyen de gagner sa vie. Cependant même dans des situations compliquées pour eux, les employés ne quittent pas leur travail, quitte à accepter des conditions douloureuses de travail. Et cela s’explique par un taux de chômage important, qui avait baissé ces dernières années, après avoir suivi une courbe exponentielle suite à la crise économique de 2008. Le chômage est présent sur le territoire, il représente 7,9% de la population en France métropolitaine au quatrième trimestre 2019, soit 2,4 millions de chômeurs46. Lorsqu’un français est employé, la qualité de vie au travail ne peut pas être un déclencheur systématique de démission même si elle n’est pas au rendez-vous. La peur du chômage est très ancrée et justifiée dans notre société.

Tous les niveaux hiérarchiques sont concernés par le mal-être au travail. En 2008, les travailleurs de l’Assemblée Nationale, députés, fonctionnaires et collaborateurs, dénoncent des conditions de travail de plus en plus insoutenables de par un rythme qui ne cesse de s’accélérer. Malgré les nombreuses primes, avantages et un salaire élevé par rapport à la moyenne des français, nombreux fonctionnaires avaient fait part de leur mécontentement au travail anonymement au journal “Le Point” en juin 2018. Ce mécontentement concernait le temps de travail par semaine qui peut s’élever à 80 heures. L’un d’entre eux explique même se sentir désœuvré : “On ne s’appartient plus, c’est pour ça qu’on est sacrément bien payés”, une collaboratrice parlementaire avait également déclaré : “Ça fait deux semaines que je n’ai pas eu de week-end (…) Je n’ai pas eu le temps de finir des dossiers, je dois les finir le week-end sinon ça entraîne une chaîne de retards. C’est la caractéristique même de notre travail que ce soit lourd, mais là c’est intenable”. Pourtant, la situation n’évolue que dans peu d’entreprises, alors que le sujet est au cœur du débat public et scientifique depuis quelques années. Débat qui s’est accéléré en France suite à la restructuration de l’entreprise France Télécom, qui était nécessaire à la survie de celle-ci, selon le dirigeant de l’époque Didier Lombard. Cette réorganisation qui s’est faite brutalement, sous pression, accompagnée de harcèlement moral et de menaces sur les employés de la part des manageurs, a engendré le suicide de dix-neuf employés, entre 2007 et 2010. “L’affaire des suicides” a malgré elle été la goutte d’eau qui a permis de faire évoluer certaines pratiques douteuses et dangereuses en matière de management. Le gouvernement a pris au sérieux cette problématique, et a demandé à Henri Lachmann, Christian Larose, et Muriel Pénicaud, de se pencher sur la question des risques psycho sociaux liés au travail. Leur union donnera naissance à un rapport intitulé : «Bien-être et efficacité au travail», un rapport de quatorze pages hors annexes qui comprend dix propositions pour améliorer la santé psychologique au travail. Des numéros verts d’assistance et de soutien ont vu le jour. Les formations de managers ont intégré une prévention sur les risques psychosociaux dans leurs programmes. Une étude présente une forte augmentation entre ces deux années, non pas à cause d’une réelle augmentation, mais de par une reconnaissance des troubles anxieux, des troubles du sommeil, des dépressions… comme étant des maladies professionnelles. Malgré une prise de conscience généralisée, des progrès restent à faire. Les maux sont principalement causés par le manque d’autonomie au bureau, en troisième position dans le rapport réalisé sur les risques psychosociaux. Ceci peut s’expliquer par la dématérialisation de nombreux métiers, qui ont conduit à une nouvelle difficulté : celle d’identifier les résultats du travail réalisé.

Le mal-être au travail est un problème de fond. La loi de modernisation sociale de 2002, conduite par le gouvernement de Lionel Jospin pour prévenir les risques négatifs sur la santé des salariés, a obligé les entreprises à évaluer les risques liés aux postes de leurs employés sur le plan physique et mental. C’est la première proposition d’amélioration dans le rapport réalisé sur les risques psychosociaux réalisé en 2010 : “L’implication de la direction générale et de son conseil d’administration est indispensable. L’évaluation de la performance doit intégrer le facteur humain, et donc la santé des salariés” c’est donc une obligation légale. Il y a deux types de troubles, ceux sur le plan psychologique, et ceux sur le plan physique. L’OMS52 souligne que : “Le travail est bon pour la santé mentale, mais des conditions négatives peuvent entraîner des problèmes de santé au niveau physique ou mental”. Le bien-être mental d’un individu est indissociable de son bien-être physique, c’est donc un facteur essentiel. Le stress est définit par l’OMS comme étant : “L’ensemble des réactions que peuvent avoir des employés lorsqu’ils sont confrontés à des exigences et à des pressions professionnelles qui ne correspondent pas à leurs capacités ni à leurs connaissances, entraînant une remise en cause de leur aptitude à pouvoir faire face à ces situations, le stress au travail est avant tout perçu comme un facteur négatif pour la productivité d’un salarié. Lorsqu’il devient quotidien et submerge l’individu, le stress au travail peut en effet entraîner des répercussions sur la santé, physique ou morale, d’un employé.” C’est un déséquilibre entre ce que l’on attend d’un salarié, et les moyens qu’il dispose pour y répondre. Selon une étude menée en France en 2017 par l’institut Stimulus conseil, 24% des salariés se déclarent stressés. Par ailleurs, 32% d’entre eux indiquent même qu’ils ne sont pas assez à l’aise pour en faire part à leur hiérarchie. L’INRS a défini les différents impacts physiques négatifs que peut déclencher le stress : troubles du sommeil, troubles de l’alimentation, troubles de la concentration, maladies cardiovasculaires, problèmes de peau, maux de dos, impuissance chez les hommes, règles douloureuses chez la femme, augmentation du risque de diabète… Le stress à petite dose, s’il est maîtrisé peut pourtant apporter des réactions positives, comme une mobilisation intellectuelle plus accrue, une performance cognitive améliorée. Cependant cela ne concerne pas la majorité des français. L’INRS estime que le stress au travail coûte 2 à 3 milliards d’euros par an en France. Un chiffre qui s’explique par une baisse de la productivité, et une hausse de l’absentéisme, et des burn-out. Le burn-out se décline en trois nouveaux variants : le bore-out, le brown-out, et le blur-out. Le bore-out se définit par un sentiment d’ennui au travail. Le brown-out quant à lui, se définit par un sentiment de perte progressive d’utilité. Tandis que le blur-out se traduit par un sentiment de manque d’espace de respiration, et d’espace mental psychique, pouvant avoir des conséquences désastreuses pour la santé.

Tout cela a un impact sur la vie en entreprise et se traduit par une dégradation de l’ambiance de travail pour tous les employés, ou bien un turn over57 important qui se caractérise pour l’entreprise par des roulements récurrents d’arrivées et de départs. Les salariés qui sont en situation de mal-être en entreprise ne lui seront pas fidèles, et lorsqu’ils le pourront, ils s’en iront. Les nouvelles générations, les millennials, ont mis en lumière ce phénomène, DARES58 chiffre un taux de rotation de 25,7% en 2017 en France, face à un chiffre qui était de 10,4% en 1998. L’amélioration de l’environnement de travail peut être l’une des meilleures stratégies pour optimiser la conservation des talents. Logiquement, les employés satisfaits et engagés dans leur travail n’ont aucune raison de quitter une entreprise dans laquelle ils se sentent bien.

Le harcèlement moral au travail est aussi un facteur de mal-être mental. Il peut prendre plusieurs formes : harcèlement sexuel, violences physiques, intimidation… Le code du travail encadre ce dérapage et le définit comme “Aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel.59”. Le pourcentage de salariés qui déclarent avoir été victime au sens juridique de harcèlement sur leur lieu de travail s’élève à 30%, un chiffre donné en 2016 par le ministère du Travail. L’IFOP60 établi qu’une femme sur trois est concernée. Les entreprises doivent donc développer une tolérance zéro en interne ; c’est de leur responsabilité. Les managers sont de plus en plus formés afin de pouvoir lutter contre ce fléau et gérer les conflits. D’autant plus, qu’à l’ère du numérique nous observons de nombreux comptes anonymes, notamment sur Instagram : “balancetastartup, balancetaredaction, balancetonagence…” Ces comptes dénoncent via des témoignages les faits de harcèlement moral qui se déroulent en entreprise. Les réseaux sociaux ne sont pas un tribunal, mais l’image d’une entreprise citée à plusieurs reprises peut être entachée de façon irréversible.

Le bien-être physique en entreprise est également un facteur qu’il ne faut pas négliger. Les indicateurs causant le plus de maux sont regroupés dans une catégorie que l’on appelle TMS. Les troubles musculo-squelettiques représentent 87% des maladies professionnelles et représentent un coût de 2 milliards d’euros aux entreprises, ceci est principalement dû aux maux de dos. Cela représente 22 millions de journées de travail perdues à cause des TMS en France. Les entreprises ont économiquement plus intérêt à prendre garde à la santé physique (et mentale) de leurs employés. Le bien-être passe également par les pauses. Notamment la pause déjeuner, et pour cette question le Code du Travail prévoit une pause déjeuner minimale de 20 minutes par salarié par jour.

Cependant, culturellement en France, la pause déjeuner est sacrée et ancrée, certaines entreprises vont même jusqu’à octroyer des pauses allant jusqu’à deux heures par salarié. Nous voyons bien par cet exemple que les entreprises peuvent être souples et accordent ainsi des avantages de façon naturelle aux employés. Pour répondre à tous les maux que nous venons d’évoquer, causés par le mal-être, certaines entreprises font appel à des entreprises de services spécialisés qui connaissent une effervescence de leur activité depuis quelques temps. Pour organiser des séances collectives en entreprise, des séances de fitness, de danse, de stretching, de yoga, de sophrologie, de step… sont mises en place et elles ont pour but de sensibiliser les employés sur les bienfaits du sport, de désamorcer les maux qui peuvent être causés par le travail mais également de fédérer les équipes. Le massage-modelage est une technique en vogue pour les entreprises concernées par le bien-être des salariés, on y retrouve les massages thaïlandais, chinois, indien ou encore californien, ainsi que le massage shiatsu. L’ensemble de ces techniques permettent de relaxer en profondeur les salariés et dirigeants d’une société, de les aider à prendre du recul d’une meilleure façon, à contrôler leurs émotions, mais cela permet aussi d’évacuer les tensions, le stress, l’anxiété…

L’ensemble de ces services d’amélioration permettent de façon incontestable de contribuer à l’épanouissement du salarié en entreprise, et par ce biais cela accentue sa performance au travail.