Nos données personnelles : Un Business a part entière.

Aujourd’hui, les géants du web s’emparent de plus en plus du marché de la Data et qui en échange de nos informations personnelles, nous propose des contenus intéressants et une expansion sur le World Wide Web.

Grâce a des données personnelles soigneusement bien recueillies, les GAFA trustent 95% du marché. Que ce soit de Google qui connaît tout de nos recherches en temps réel, en passant par Facebook qui s’immisce dans notre vie sociale, Amazon qui lui connaît tout sur nos préférences d’achat, ou encore de LinkedIn qui connaît tout sur notre parcours professionnel. L’ensemble des données fournies sur ces différents réseaux sociaux présentent une véritable fortune pour ces géants du web, qui vont tout revendre en lot d’utilisateurs à des entreprises pour des ciblages publicitaires plus optimisés.

À l’heure où les données personnelles s’échangent pour une poignée de dollars, les entreprises achètent ces informations en gros volumes par exemple des paquets de 1000 profils utilisateurs. Les entreprises n’achètent juste des adresses mails, des noms, ou des prénoms mais ce sont des ensembles de données qui sont fournis, parce qu’il est évident qu’une corrélation de données a plus de valeur qu’une donnée brute.

Et comme le dit l’adage : « Si c’est gratuit, c’est que vous êtes le produit. »

Sans même visionner une publicité, un internaute rapporte en moyenne un dollar selon le temps estimé passé sur le réseau social.

Et pour connaître son « price » selon l’indice Zuckerberg, il suffit simplement de télécharger l’extension gratuite sur le navigateur chrome nommé FDVT (Facebook Data Valuation Tools), qui permettra d’estimer la valeur économique de son profil sur le marché de la pub.

« Quand un utilisateur se connecte à Facebook et reçoit un message sponsorisé, FDVT calcule la valeur et le prix que les annonceurs paient pour montrer ce message à cet utilisateur en particulier, de même que le prix qu’il paie pour chaque click généré par la personne » expliquent Ángel et Rubén Cuevas, les créateurs de l’extension.

Les deux chercheurs de l’université de Madrid ont notamment expliqué que même sans cliquer sur la bannière publicitaire ou le lien sponsorisé, Facebook gagne sa part à partir de votre profil utilisateur

La monétisation des données dans les différents réseaux sociaux :

Selon des algorithmes assez compliqués, il s’avère qu’il y a plusieurs moyens de calculer la valeur des données personnelles, selon certaines sources, un utilisateur Facebook vaut entre 40 et 300 dollars en divisant la capitalisation de Facebook par le nombre d’utilisateurs, ainsi que les données de base d’un profil tournent autour d’un dollar par personne.

Le trio, sexe, âge et adresse vaut environ 0,007$ mais il faut quand même savoir que dès qu’un utilisateur ajoute des informations plus personnelles, pour annoncer un mariage qui s’approche par exemple, le compteur monte a 0,107$. En outre, une recherche sur Google concernant une maladie cardiaque est équivalente à 0,447$, alors qu’une recherche sur des régimes minceurs ou des outils pour maigrir vaut plus de 0,552$.

Le site capital.fr a réussi à estimer le bénéfice moyen des plus grands réseaux sociaux:

Facebook : Avec un bénéfice de 10,2 milliards de dollars en 2016. Le revenu moyen par click sur une publicité est de 0,65€. Selon Richard Strul, de l’Interactive Advertising Bureau (IAB), « la quantité et la précision des data détenues par Facebook sur les profils, les goûts et les comportements de ses 1,55 milliard de membres actifs sont sans équivalent ».

Instagram : L’un des réseaux sociaux les plus influents du moment, avec ses 600 millions d’utilisateurs mensuels. Le revenu moyen du réseau pour 1000 parutions d’une photo sponsorisée est de 5,60$. Avec plus de 40 milliards de photos et de vidéos postées depuis sa création, des sociétés spécialisées comme Ditto Labs ou Piqora les stockent et les analysent afin de repérer les tendances et les vendre aux entreprises dédiées.

LinkedIn : Créé en 2003, en juin 2016, Microsoft annonce le rachat du réseau social pour un montant de 26,2 milliards de dollars. Avec 4€ de revenu moyen par click d’un profil + sur une pub le ciblant. Avec ses 380 millions de membres, ce réseau professionnel en ligne peut cibler subtilement les profils et revendre par la suite ceux qui peuvent rapporter gros.