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Voilà plus de 6 mois que j’ai intégré le #MBADMB, et à mi-parcours je peux d’ores-et-déjà affirmer que l’année du MBA est une parenthèse fabuleuse, dure, grisante, stressante (ne rayez aucune mention, c’est inutile !) dans ma vie professionnelle.
Il existe bon nombre d’articles sur la conciliation vie pro / vie perso / MBA (que je peux résumer par : « serres les dents, tu dormiras l’année prochaine »), mais peu (ou pas) à l’usage des conjoint(e)s. C’est un tort, car sois averti(e) que si ta / ton bien-aimé(e) intègre le MBA DMB, il démarre une folle aventure et sache que, d’une certaine manière, toi aussi !
Aventure (Larousse) :
Événement fortuit, de caractère singulier ou surprenant, qui concerne une ou plusieurs personnes ; histoire, péripétie.
Entreprise comportant des difficultés, une grande part d’inconnu, parfois des aspects extraordinaires, à laquelle participent une ou plusieurs personnes.
Avant-propos
Quand j’ai fait le choix de compléter ma formation et de m’inscrire en MBA, j’ai lu / entendu des phrases de ce type :
L’executive MBA s’adresse à des personnes qui sont disponibles aussi bien physiquement qu’intellectuellement. A bannir : les grandes distances géographiques, le fait de mener de front un MBA tout en attaquant un nouveau job, l’arrivée d’un enfant ou la gestion en parallèle d’un enfant en bas âge, surtout pour les femmes.
Alors je vais poser les choses tout de suite :
– j’habite en province
– je me suis inscrite au MBA enceinte de mon 3ème enfant et j’ai passé mon entretien d’admission 24h après ma sortie de la maternité, via Skype
– mes enfants ont 4 ans, 2 ½ ans et 13 mois
– mon conjoint part en déplacements régulièrement, les grands-parents n’habitent pas le même département que nous.
Et je vais bien !
Pas d’angélisme, je ne te dirai pas que tout est facile (surtout après 2 semaines de vacances scolaires et de nounou absente…), que je dors 8h par nuit et qu’il ne m’arrive pas de me dire « mais bon sang POURQUOI je m’inflige ça ? » (parce qu’en fait, SI, je sais !).
En termes d’aménagement, mon conjoint et moi avons décidé que je n’aurai pas d’activité professionnelle sur la 1ère partie du MBA. C’était une décision compliquée à prendre pour moi, ne pas être dans l’action, en entreprise, mais nous savions que physiquement et moralement nous ne tiendrions pas.
Je dis « nous » et ce n’est pas anodin. C’est un projet de couple et son soutien m’est essentiel.
Alors aujourd’hui c’est à toi, amoureux, amoureuse de l’étudiant, que je m’adresse.
La gestion du temps
Le deal de départ, c’est 3 jours par mois en cours à Paris, et 5 samedis matins sur 13 mois.
C’est sans compter sur tous les événements (salons, conférences…) auxquels nous avons accès grâce aux partenaires du MBA et honnêtement, ce serait gâché de ne pas en profiter !
Dans mon cas, en octobre, avec le HubForum, Microsoft experiences &Cie, j’ai finalement passé 1 semaine à la maison et 3 semaines à Paris…
En dehors des jours en présentiel, il y a le travail personnel à fournir : entre les cours à digérer et approfondir, les certifications à passer, l’audit SEO, les recherches et les entretiens à mener pour la Masterclass et pour la thèse…
D’ailleurs, tant que j’y suis, j’en profite pour te prévenir que la Masterclass est un travail de groupe qui nécessitera sans doute de sacrifier quelques samedis supplémentaires, puisque les activités professionnelles de chacun et (parfois) l’éloignement géographique permettent difficilement de planifier des sessions de travail en semaine. Te voilà prévenu !
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Si tu m’as bien suivi :
– le MBA DMB est une formation chronophage
– il est formellement interdit de culpabiliser le / la conjoint(e) ou le parent absent (ne t’en fais pas, on s’en charge nous-même)
– ce n’est pas l’envie qui nous manque de nous affaler dans le canapé le soir devant un bon film ou la dernière série Netflix mais le travail ne se fera pas tout seul !
La « MBADMB Family »
En intégrant la formation, s’il y a bien une chose que je n’avais pas anticipé, c’est que j’allais faire partie d’une promotion fantastique (oui, rien de moins !). Mes camarades sont géniaux, humainement ou professionnellement, bien souvent les 2 à la fois ! Trois jours par mois pour profiter d’eux, c’est peu.
Autre point : nous sommes dans cette même phase de réflexion sur soi, de repositionnement professionnel, de questionnement sur notre carrière et nos valeurs… Et qui de mieux pour échanger sur le sujet qu’un camarade qui vit la même chose ?
Alors oui, nous travaillons beaucoup mais nous partageons un peu plus que des heures de cours. Nous nous retrouvons autour d’un (ou 2, ou 3…) verres, d’une bonne table ou simplement sur Whatsapp.
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Ce qui signifie, si tu suis toujours :
– que tu verras passer des photos de soirées, mais que cette année de MBA, c’est aussi une année placée sous le signe de la fraternité et qu’effectivement, ce ne sont pas seulement les cours qui nous fatiguent…
– que l’Amour de ta vie ricanera TRES régulièrement en regardant son fil Whatsapp car impensable de perdre le lien pendant un mois, heureusement que les réseaux sociaux sont là pour souhaiter les anniversaires, envoyer les photos de vacances et faire des blagues potaches !
L’étudiant, cet être hyperconnecté
Puisque j’évoquais juste au-dessus Whatsapp, je tiens à te préciser que, si ce n’est pas déjà le cas, le smartphone devient une extension de l’étudiant : premier objet touché au lever et dernier objet au coucher (Mahamadou a d’ailleurs écrit à ce sujet).
Personnellement, j’en suis arrivée au point où j’ai réclamé un réveil pour Noël afin que mon téléphone n’entre plus dans ma chambre… Cependant je saute dessus dès que je passe son seuil le matin… Je ne suis pas à une contradiction près !
Mais ça, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg vois-tu ! Tu n’as pas fini que d’entendre parler chinois, enfin WeChat… Le téléphone « pimpé » de nouvelles apps, nous devenons tout d’un coup « hypra cools » aux yeux de nos enfants – neveux / nièces.
L’étudiant deviendra obsédé par son « personal branding » (et au passage, sache que nous sommes « fluent fran-glais »). La clé, c’est la régularité. Mais c’est aussi du temps, encore !
Ne sois pas surpris si ta /ton chéri(e) :
– place le WIFI à la base de la pyramide de Maslow
– perds des heures sur les réseaux sociaux (au départ pour comprendre, ensuite parce que cela devient une addiction… Pire qu’un ado !).
La thèse
Alors là, je touche au cœur du problème ! La thèse, c’est LE projet, l’aboutissement de plusieurs mois de travail et de réflexion. Pour ceux qui sont en repositionnement professionnel, c’est également un moyen de dire « voilà où je veux aller désormais, voilà ce qui m’anime depuis plus d’un an ».
Tu la sens la pression qui monte ?
Donc, l’étudiant sera à la recherche de sa thèse dès le mois d’Octobre. S’il n’a pas la problématique parfaite en Janvier, sache que cela deviendra AUSSI ton problème (et par pitié, évite de lui dire que ton stagiaire de BTS, lui au moins, a son sujet de mémoire depuis 1 mois… à moins que tu aimes vivre dangereusement, auquel cas libre à toi !).
Ensuite, viennent la recherche, les interviews et la rédaction… Je n’y suis pas encore, mais d’après les retours que j’en ai, tu n’as pas fini de voir l’étudiant devant son écran… Note que le manuscrit est à rendre 1ère semaine de Janvier, ce qui signifie que tu peux faire une croix sur la digital-detox de Noël…
Egalement bon à savoir
Dernière chose, après je te laisse hyperventiler en paix : comme si tout cela n’était pas suffisant, nous devons animer le blog du MBA (celui-là même que tu lis) et fais-moi confiance, il y a bien au moins un moment où tu auras droit à son syndrome de la page blanche !
Tout ça, au final, c’est du bonheur et une sacrée opportunité ne l’oublions pas !
Pendant un peu plus d’un an ça va être la course, c’est vrai, mais le parcours ne sera pas le même sans l’aide et le soutien de toi, co-épquipier. Ta mission si tu l’acceptes, c’est donc de soutenir, rassurer et motiver ta / ton bien-aimé(e) !