Les principales tendances actuelles d’EdTech qui forment le secteur de la formation

Yulia Plakhotnyuk

il y a 3 ans

L’influence des principales tendances d’ EdTech sur le secteur de la formation

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Le développement d’ EdTech dans le marché de la formation

Plusieurs EdTech startups s’ouvrent chaque mois dans le monde. Ils transform le secteur de la formation en chaque pays, et la France n’est pas une exeption. Le marché mondial de la formation devrait atteindre au moins 10 trillions de dollars d’ici à 2030 grâce à 2 trends. Au premier, la croissance de la population sur les marchés en développement alimente une expansion massive. Au deuxième, la technologie entraîne un renouvellement et un perfectionnement sans précédent des compétences dans les économies développées.

Ainsi, au cours de la prochaine décennie, 350 millions de diplômés de l’enseignement supérieur et près de 800 millions de diplômés de l’enseignement primaire et secondaire supplémentaires seront enregistrés. L’Asie et l’Afrique sont les moteurs de cette expansion. Et donc, le monde aura besoin d’ajouter 1,5 million d’enseignants par an en moyenne, soit près de 100 millions au total, afin de suivre le rythme des changements sans précédent qui s’annoncent dans le domaine de la formation dans le monde entier. A ce sujet, un de facteurs du développement du ce marché est EdTech.

L’argent derrière la formation: investissement au EdTech

EdTech est une industrie innovante qui connaît une croissance permanente. Selon HolonIQ, Global EdTech a commencé la dernière décennie avec 500 millions de dollars de capital-risque investis en 2010. Après 10 ans le secteur a terminé 32 fois plus haut, à 16,1 milliards de dollars en 2020, soit près de 2 fois le précédent record d’investissement en 2018. Les séries de financement de méga et milliards de dollars ont dominé. L’Asie représente aujourd’hui près de 80 % de tous les investissements en capital-risque.

Les géants du numérique éducatif sont tous américains ou chinois et partout où le marché de l’enseignement scolaire est ouvert. De meme, les licornes sont toutes américaines, chinoises ou indiennes. L’Europe est assez en retard, mais pas ridicule pour autant ! La Grande-Bretagne y est par exemple le pays le plus dynamique, suivi de la France puis de la Scandinavie. Aujourd’hui en France plus que 400 entreprises se positionnent sur ce marché.

Les principales tendances actuelles d’ EdTech

Alors, ce que nous avons vu émerger en 2020, c’est une approche humaniste de l’application des dernières technologies, avec un fort accent sur la connectivité, la polyvalence et l’apprentissage centré sur l’étudiant.
Dans cet article j’essaie de faire une liste des tendances d’EdTech les plus courants qui forment aujourd’hui l’avenir de la formation.

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L’enseignement à distance.

Avec la propagation rapide de COVID-19 et les fermetures d’écoles qui en ont résulté, l’enseignement à distance est devenu du jour au lendemain la principale tendance EdTech en 2020. Alors que plus d’un milliard d’étudiants dans le monde restent chez eux, chacun connaît au moins une personne qui doit mettre en place une forme d’enseignement à distance. De cette façon, cette forme d’enseignement a été s’agit au niveau mondial comme une réponse à des circonstances extraordinaires.
Généralement, l’enseignement à distance comprend tout type d’apprentissage où l’enseignant et l’étudiant ne se trouvent pas au même endroit. Maintenant alors, Il comprend des méthodes en temps réel (synchrones) et enregistrées (asynchrones). En plus, des plusieurs fonctions numériques sont disponibles pour enrichir les leçons. Donc, l’enseignement à distance est presque infiniment personnalisable et flexible aux besoins des enseignants et des étudiants.

Apprendre partout

L’éducation à la carte et pour tous. C’est la promesse des MOOCs (Massive Open Online Courses), qui permettent aux étudiants d’apprendre via vidéo. C’est possible grâce à un enseignant, qui d’un côté de l’écran, transmet son savoir à tous ceux qui souhaitent l’écouter.

Il est intéressant de noter que les MOOCs, d’aboard, ont renouvelé l’intérêt pour l’apprentissage en ligne. Et après, ils st ont poussé les universités à adopter les nouvelles technologies pour ne pas se laisser dépasser. Par exemple, grâce à la plateforme FUN les universités et les écoles françaises peuvent de dispenser leurs cours en ligne. Un autre exemple est Coursera, qui propose des cours du monde entier. Cette entreprise compte déjà plus de 30 millions d’utilisateurs. Elle a fait 140 millions de dollars en 2018.

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Internet des objets (IdO)

Au sens large, l’Internet des objets (IoT) est tout ce qui est connecté au monde via l’Internet. Il comprend des appareils qui peuvent envoyer ou recevoir des données via une connexion réseau.

D’un côté on parle des objets participant dans le processus éducatif. Par exemple, les tableaux blancs interactifs seraient presque certainement connectés au réseau local. Des tableaux blancs interactifs combinent la fonctionnalité des tableaux blancs via un logiciel de tableau blanc numérique et la possibilité d’intégrer des médias. L’interactivité ouvre également de nouvelles formes d’engagement des étudiants grâce à un apprentissage centré sur l’élève et peut même améliorer l’intégration en classe en tant que technologie d’assistance. Actuellement, les tableaux blancs interactifs à base de projecteurs se comptent par millions dans le monde, mais beaucoup de ces systèmes sont vieillissants. Selon Futuresource et ViewSonic, pas moins de 1,4 million d’appareils devront être remplacés d’ici 2023.

l’IdO offre également à l’éducation des possibilités uniques, comme la réalisation d’expériences scientifiques, ou il peut donner à une classe axée sur la technologie une opportunité de construire ses propres appareils comme un projet amusant.

D’autre cote des salles de classe peuvent devenir plus connectées également grâce à la lumière et au chauffage connectes.

L’apprentissage immersif

L’apprentissage immersif consiste à apprendre dans un environnement artificiel qui simule des situations dans lesquelles les informations apprises pourraient être utilisées. Les approches traditionnelles peuvent comprendre des jeux de rôle, des sorties sur le terrain ou des situations réelles en classe (pour un exemple précis, imaginez la formation des pilotes sur simulateur de vol). Toutefois, l’essor de la réalité augmentée (RA) et de la réalité virtuelle (RV) et de la réalité mixte (RM) accessibles ouvre de nouvelles possibilités. Idéalement, un apprentissage vraiment immersif devrait utiliser un casque de RV pour expérimenter, par exemple, la science environnementale. Cependant, la RV est plus accessible car la plupart des appareils mobiles sont équipés des caméras et des écrans nécessaires.

La « Maker Culture »

Grâce à la technologie, l’apprenant devient un véritable créateur plutôt qu’un consommateur. Il peut créer des jeux vidéo, des applications web, des spots vidéo et ajouter de l’interactivité à ses rendus. Dans ce processus, l’apprenant fait ses propres expériences et chaque échec devient un apprentissage. Les EdTech sont ainsi au service d’un « growth mindset » et changent notre façon d’appréhender l’erreur.

Certaines pédagogies, comme la pédagogie par projet (« project-based-learning ») ou par investigation (« inquiry-based-learning »), promeuvent cette culture du « faire ». Elles favorisent l’autonomie et la créativité chez les apprenants, en les laissant développer des projets de leurs choix en groupes (création d’une application web, détermination d’une stratégie de communication pour la sortie d’un nouveau produit, réalisation d’une publicité vidéo).

Cela stimule les capacités de collaboration, d’imagination et de communication des apprenants, tout en les rendant plus attentifs et productifs.

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L’apprentissage vidéo-assisté

Aujourd’hui, de nombreuses salles de classe sont équipées de leurs propres projecteurs connectés à Internet ou de tableaux blancs interactifs. En plus, des modules vidéo sont indispensables dans le processus de l’enseignement à distance.

Et les avantages de l’apprentissage vidéo-assisté sont évidents. De l’enrichissement d’une leçon à partir d’un cours ou d’un manuel scolaire à l’introduction de nouvelles modalités d’apprentissage, l’ajout d’un composant vidéo aux leçons permet à la fois d’améliorer les résultats d’apprentissage des élèves et de réduire la charge de travail des enseignants. Selon Digiformag, en 2019 60 % des entreprises ont intégré des multimédias dans leurs modules e-learning.

Accessibilité

Dans le monde entier, l’éducation évolue vers un apprentissage plus inclusif. Grace a l’utilisation de technologies d’assistance, ce devient possible enseigner mieux aux élèves ayant des besoins particuliers et des capacités différentes.

Les enregistrements audios et la synthèse vocale aident les malvoyants ou les dyslexiques.
Les feuilles de travail électroniques aident les personnes ayant des difficultés d’apprentissage ou des troubles de la motricité fine.
L’enregistrement vidéo permet de restructurer les leçons pour tenir compte des problèmes de comportement ou d’attention (plus un simple examen général).
L’utilisation d’appareils 1:1 réduit l’effet sur les personnes à mobilité réduite et permet l’autosurveillance.
Des logiciels spécialisés, adaptés à l’âge et au niveau, complètent une variété de compétences acquises, des mathématiques à l’orthographe.

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L’adaptive learning et le pouvoir des algorithmes

Dans le domaine éducatif, les applications de l’intelligence artificielle se traduisent par l’apparition des technologies d’adaptive learning. Celles-ci utilisent la big data pédagogique et l’analysent afin de personnaliser le niveau d’un exercice ou proposer une playlist d’apprentissage adaptée au niveau de chaque apprenant, leur offrant une expérience personnalisée.

Udacity, une start-up américaine qui veut réinventer l’enseignement supérieur, utilise l’intelligence artificielle, pour analyser les données d’apprentissage de chacun, afin d’augmenter le taux de rétention et de complétion de ses cours en ligne. Ceci permet à la start-up de comprendre les moteurs d’engagement de chaque utilisateur pour qu’apprendre devienne aussi addictif que de jouer aux jeux vidéo.

Mais l’usage de ces algorithmes ne sont pas sans risque pour la confidentialité des données des apprenants, car on ignore en réalité ce qu’il advient d’elles. Pour l’évolution de ces technologies, un cadre juridique strict, dans le respect de leurs utilisateurs, est donc nécessaire.

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Programme d’études digitalisé

Des expériences entièrement numériques sont possibles de trouver sur des sites éducatifs populaires comme Skillshare ou Udemy. Les enseignants pourraient également créer leurs propres programmes d’études ad hoc à l’aide d’outils tels que Google Classroom.

Un programme d’études numérique est suffisamment souple pour répondre à l’ère du numérique en temps réel. Les mises à jour sont plus faciles à écrire et à mettre en œuvre sur n’importe quel appareil en réseau. De plus, l’agilité d’un programme d’études numérique s’étend à l’expérience individuelle des élèves, offrant un niveau d’apprentissage individualisé.

L’apprentissage individualise

L’augmentation de l’apprentissage personnalisé ou individualisé, plus agile, adaptative et centrée sur l’étudiant. En conséquence, l’apprentissage mixte et les classes alternées font leur apparition partout dans le monde. Les enseignants utilisent la technologie pour répondre mieux aux besoins individuels des élèves.

L’apprentissage entre pairs

Aujourd’hui, à l’heure du collaboratif et du participatif, une version « top-down » de la connaissance semble datée. A Harvard par exemple, les étudiants du programme en ligne HBX Core Program permet aux étudiants de répondre aux questions d’autres étudiants. L’université à découvert que ces derniers étaient capables de répondre à 90 % des questions qui étaient posées lorsqu’aucun enseignant n’était disponible pour répondre. Le principe similaire existe sur Coursera. Les étudiants font une évaluation du travail des autres.

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Le social learning

Le social fait de plus en plus de bruit. Échanges avec des experts, tutorat, groupes de discussion, méthodes d’observation, mentorat… Le social learning prend de nombreuses formes pour le plus grand bien des apprenants.

Diplômes numériques

Coursera et autres plateformes offrent des certificats reconnus. Google a annoncé récemment son nouveau programme, « Google Career Certificates ». C’est un ensemble de cours conçus pour aider les participants à obtenir des qualifications dans des domaines professionnels à forte croissance et bien rémunérés sans apprendre de cours dans l’université.

Les cours « Google Career Certificates” devraient durer environ six mois et coûteront une fraction de l’enseignement universitaire traditionnel.

Les applications de feedback et communication

Elles facilitent les échanges parents/profs/élèves et encouragent ces derniers à s’exprimer plus facilement en classe et en dehors. ClassDojo est déjà utilisée dans 50 % des écoles américaines. Les professeurs peuvent y noter la participation des élèves, l’assiduité dans le rendu des devoirs ainsi que le comportement en classe en direct sur l’application mobile.

Ces applications se diffusent également dans l’enseignement supérieur. Ainsi, en France, les outils Wisembly, Klaxoon et Speecheo permettent aux étudiants de poser des questions pendant le cours, de façon anonyme. Le professeur peut les consulter, y répondre et adapter ses prochaines interventions en fonction des plus récurrentes.

En resume sur une influence d’ EdTech sur le secteur de la formation

Cette liste n’est pas exhaustive. De multiples tendances se dessinent le secteur. Certaines d’entre elles n’étaient pas imaginables juste il y a quelques années, néanmoins aujourd’hui elles sont anticipées comme absolument normales au quotidien.

En 2021 on ne dit plus e-learning, mais digital learning. Plus englobant, plus moderne et plus séduisant, le terme « digital » s’impose aussi dans la formation.