Le numérique responsable et bonnes pratiques

Le numérique responsable c’est quoi ?

D’après Frédérick Marchand CEO du digital4better Group et son ouvrage « 40 mots pour un numérique responsable », il se traduit par « une démarche d’amélioration continue qui vise à réduire l’empreinte écologique, économique et sociale des technologies de l’information et de la communication » et se divise en plusieurs notions:

  1. un numérique avec une meilleure empreinte environnementale, qui agit sur tous les critères de respect des ressources de notre planète ;
  2. un numérique avec une meilleure empreinte sociale, qui rend les services numériques accessibles à tous, qui évite tout effet d’exclusion numérique ;
  3. un numérique avec une meilleure empreinte éthique, des traitements numériques en toute transparence dans le respect de chacun;
  4. un numérique au service de problématiques sociétales, au service d’une transition écologique, au service de problématiques sociales… car le numérique est un levier d’un monde meilleur.

6 personnes devant un ordinateur qui sont contents

Parce que d’un point de vu business, et si le numérique plombait la performance des entreprises ?

Dernièrement, le journal du net publiait un article reprenant la citation du philosophe Bernard Stiegler : Le numérique, comme toute technologie, est un pharmakon, c’est à dire qu’il a cette particularité d’être à la fois un poison et un remède.

À l’instar d’un médicament où l’on aurait trouvé la juste dose pour éviter la toxicité et en tirer les avantages, nous devons trouver un équilibre dans l’utilisation du numérique dans un monde en constante digitalisation.

Quels sont donc les leviers du numérique responsable ?

foret vue de haut

1. ALLONGER LA DURÉE DE VIE DE SES APPAREILS

Des règles simples : débrancher et éteindre son materiel ! Des durées de vie qui sont de plus en plus courtes pour nos appareils, en moyenne 3 ans, sans parler du débat de l’obsolescence programmée. De plus en plus d’annonceurs prennent également en compte le critère du durabilité et le materiel reconditionné.

2. RE-DEFINIR SES BESOINS

Cela se résume à la question : « Est-ce que j’en ai vraiment besoin ? »

Dans une société qui pousse à la surconsommation, le numérique n’a pas été épargné. On pense notamment à Apple qui propose maintenant des véritables objets de luxe et marketing. 1 iPhone par année est introduit au marché et les queue s’allonge devant les apple store à chaque nouveauté.

Il faut lutter contre le suréquipement superflu.

3. ECO GESTES ET OPTIMISATION

Le numérique a également une partie invisible mais il n’est néanmoins pas moins polluant.

Voici quelques eco-gestes numériques :

  • Supprimer l’historique et les données de navigation
  • Déplacer ses fichiers inutiles sur des dépôts de cloud
  • Compresser ses fichiers
  • Consommer du contenu audio plus que video
  • Limiter sa consommation de contenu

4. LA DATA, UN SECTEUR ÉNERGIVORE

Les data centers qui abritent les serveurs informatiques sont des gouffres énergétiques. Ils contribuent largement au chiffre pharamineux des 10% de la pollution mondiale créée par le secteur du numérique. Pour limiter cet impact il faut choisir des résolutions et tailles les plus réduites pour ses documents et stocker uniquement les informations réellement utiles.

trois femmes qui rigolent à l'exterieur

LA FRACTURE NUMERIQUE

D’après l’INSEE 17% de la population est touchée par l’illectronisme. En 2019, 15% de la population mondiales n’a pas utilisé internet au cours de l’année. Une inégalité à l’accès à internet chez les personnes âgées, les personnes moins diplômées et aux revenus plus modestes qui crée de l’exclusion sociale.

Dans notre société ou tout se numérise, notamment la dématérialisation de l’administratif, il faut mettre en place des aides pour apporter ces connaissances qui deviennent vitales à tous.

deux hommes qui se serrent la main

1. L’ÉTHIQUE BY DESIGN

Dès la phase de conception, un outils numérique doit être réfléchi pour être inclusif. Les données et algorithmes mis en place ne doivent pas faire apparaitre des injustices ou discriminations.

2. L’ÉTHIQUE DES USAGES

certaines entreprise constituent des codes éthiques.

Exemple :

– Tu n’utiliseras pas ton ordinateur pour voler ;

– Tu n’utiliseras pas ton ordinateur pour nuire à autrui ;

– Tu n’utiliseras pas ton ordinateur pour propager de fausses rumeurs ;

– Tu ne t’approprieras pas les acquis intellectuels d’autrui ;

– Tu utiliseras ton ordinateur avec respect et considération pour autrui.

Cela fait également penser aux derniers scandales sur la ventes de DATA récoltés et pousse à réglementer d’autant plus l’utilisation du numérique.

3. L’ÉTHIQUE SOCIÉTALE

C’est le fait de simplement se poser la question de l’impact du numérique sur la société. Comment ces innovations sont perçues et appréhendées.

A titre d’exemple on pense notamment au metavers et tout ce qu’il implique.

jeunes personnes

Les messages se diffusent et se partagent beaucoup plus rapidement et de manière mondiale grâce au numérique.

Il faut penser le numérique au service de problématiques sociétales.