L'amour 2.0 : qu'en est-il aujourd'hui ?

L’amour 2.0 : On se rencontre sur meetic, on se swipe sur tinder ou on s’ajoute sur facebook…

La façon de rencontrer son « âme sœur » a bien changé. Dans un monde ou des millions de textos sont envoyés à la seconde, ou des centaines d’applications sont développées et des milliers d’utilisateurs prêts à trouver leur moitié grâce à internet, il est difficile de s’y retrouver. A tout moment de la journée, il suffit d’avoir des barres de réseaux et d’une connexion 4G pour trouver l’amour.

Après Netflix et Deezer, Tinder est la troisième application la plus couteuse aux Français. Une application simple avec un système de swipe : il suffit de swiper à gauche si la personne ne vous intéresse pas et swiper à droite si elle vous intéresse. Tinder propose également une version payante en illimité, suivie par ses amis badoo, happn, et bumble. Le marché de l’amour est devenu un vrai business.

La stratégie marketing de ces sites est souvent similaire. Ils promettent de belles rencontres avec des offres de base gratuites puis des accès à plus de profils généralement payants. Ils fonctionnent sur un système de coups de cœur pour des profils qui permettent aux inscrits de communiquer entre eux.

L’amour 2.0 via des algorithmes.

Ces applications ne sont en réalité basées que sur des algorithmes. Si nous prenons à nouveau exemple de l’application Tinder, son algorithme est basé sur des activités récentes, sur les préférences et les localisations. Les profils les plus likés remontent dans le classement et ont donc plus de chance d’être vus que des profils qui ont été moins likés. Cet algorithme ne permet donc pas de mélanger les communautés, il classe les utilisateurs dans des catégories (par exemple : critères de beauté). Judith Duportail, journaliste, auteure a démontré dans son ouvrage « amour sous algorithme » que ces applications peuvent avoir un côté néfaste, et dévastateur notamment dans la confiance en soi.

L’Intelligence artificielle pour les sites de rencontres ?

Se créant à partir de bases de données, l’intelligence artificielle pour les sites de rencontres n’est pas évidente. Avec les informations qu’elle obtiendrait, elle pourrait déterminer les statuts sociaux démographiques de chaque individu et ne lui proposer que des personnes venant du même milieu, par exemple : si une personne pratique du sport, l’application ne lui proposerait que des profils sportifs. Ce fonctionnement anéantirait le but de ces applications : créer « du hasard » dans les rencontres.