La révolution digitale de la nutraceutique

LA DIGITALISATION DE LA NUTRACEUTIQUE

Et si aujourd’hui, on parlait du secteur de la nutraceutique qui vit peut-être sa digitalisation ?

« Nutraceutique, quel est ce mot barbare ? Qu’est-ce qui se cache derrière ça ? »

Le terme « nutraceutical » en anglais a été inventé en 1989 par le Docteur Stephen DeFelice, fondateur et président de la Fondation pour l’Innovation en Médecine (FIM), une organisation de santé à but non lucratif.

Ce terme est un assemblage des mots « nutrition » et « pharmaceutical » et décrit un aliment (ou une partie d’aliment) qui fournit des bénéfices santé dont la prévention de maladies (Kalra, 2003).

« Et dans la vie quotidienne ou celle de ma famille, je les retrouve où ? »

Les produits nutraceutiques retrouvés sur le marché aujourd’hui sont majoritairement des compléments alimentaires. (Frost & Sullivan, 2010).

Tu fais peut-être partie des 30% des français qui en consomment au moins une fois par an ? Mais sais-tu réellement ce que c’est ?

« Non pas vraiment, tu as une définition ? »

Les compléments alimentaires sont des « denrées alimentaires dont le but est de compléter le régime alimentaire et qui constituent une source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique seuls ou combinés, commercialisés sous forme de doses ».

Très bien, reprends ton souffle maintenant.

Dans les compléments alimentaires, sont retrouvés ce qu’on peut appeler des « ingrédients santé ». C’est eux qui procurent les propriétés bénéfiques recherchées aux compléments alimentaires : vitamines, minéraux et/ou formulations.

http://www.mbadmb.com/wp-content/uploads/2019/02/complement_alimentaire-676×1024.jpghttp://www.mbadmb.com/wp-content/uploads/2019/02/verveine_citronnelle.jpghttp://www.mbadmb.com/wp-content/uploads/2019/02/hibiscus-1024×1024.jpg

« D’accord Valérie, mais le digital dans tout ça ? »

Peu d’entreprises dans le secteur de la nutraceutique combinent aujourd’hui ingrédient santé et digital. Mais une entreprise, fournisseur d’ingrédients santé pour les marques de compléments alimentaires, a retenu toute mon attention sur ce sujet : Monteloeder.

D’origine espagnole, Monteloeder a créé en 2014 un groupe de travail multidisciplinaire avec l’objectif d’être un des pionniers européens de la transformation numérique du secteur des ingrédients santé. Ce projet a abouti à l’élaboration d’un nouveau concept : « Digital nutraceutical ». Ce dernier consiste à développer une alliance entre ingrédients santé brevetés, validés cliniquement et des outils numériques permettant de mieux évaluer le respect de la consommation du produit.

C’est ainsi que Metabolaid® est né, ingrédient naturel composé d’extraits naturels d’hibiscus et de verveine de citronnelle.  Ces deux plantes sont utilisées depuis des siècles en médecine traditionnelle pour traiter diverses pathologies.

Metabolaid® a pour but d’aider les personnes atteintes d’un syndrome métabolique à améliorer leur état santé.

« Oui, d’accord je me répète peut-être mais le digital dans tout ça ? »

En effet. Donc Monteloeder a développé une application dédiée à la consommation du Metabolaid.

Une fois que le consommateur aura acheté le complément alimentaire et téléchargé l’application, il sera accompagné par cette dernière pour surveiller ses habitudes alimentaires. Il pourra aussi se connecter à d’autres appareils connectés pour identifier d’autres paramètres santé : fréquence cardiaque, poids, et cetera.

Metabolaid® a un effet significatif sur le contrôle de l’appétit des personnes comme toi et moi.

L’application associe l’appréciation du produit par le consommateur, des changements dans les habitudes de vie et le suivi par l’outil numérique. Par exemple, l’adhésion du consommateur aux changements de mode de vie sera évaluée grâce à des questions sur son humeur et son ressenti à certains moments de la journée.

Ainsi, Monteloeder offre aux utilisateurs une assistance personnalisée. 

« Ah je vois, donc je sais si la prise de mon complément alimentaire permet d’agir positivement sur ma santé globale et en plus, je pourrais être soutenu moralement. »

Exact. Mais tu sais, cette entreprise a développé un ingrédient qui t’intéressera peut-être plus pour un côté plus sexy. Pour la protection solaire et pour mieux bronzer tout en te protégeant des rayons UV.

« Ah oui ? Dis en moi plus ! »

Cet ingrédient s’appelle Nutroxsun® avec une efficacité cliniquement prouvée. Les marques qui commercialisent cet ingrédient dans leurs compléments alimentaires peuvent utiliser la plateforme numérique développée par Monteloeder en accord avec l’utilisation de cet ingrédient.

Son but ? Améliorer l’expérience du consommateur.

Ceci permettra aux marques de :

  • Promouvoir son expertise et son soutien personnalisé auprès de ses consommateurs
  • Aider ses consommateurs à mieux utiliser les compléments alimentaires et à avoir les meilleurs résultats possibles
  • Renforcer la confiance des consommateurs

« Et ça  marche comment ? »

Nutroxsun® APP est une application de gestion de l’exposition au soleil.

Après que le consommateur ait rempli ses caractéristiques personnelles et les informations liées au contexte de l’exposition, l’application va :

  • Calculer et gérer le budget d’exposition au soleil avec une réduction automatique compte tenu de la durée et des niveaux d’exposition aux UV
  • Conseiller sur des produits de protection solaire : utilisation correcte, suivi des effets
  • Recommander de manière personnalisée le consommateur sur la prise des compléments alimentaires basées sur les études cliniques et les messages éducatifs du produit.

Bronzer correctement sans se soucier de rien ? Est ce que ça te ferait plaisir ?

La nutraceutique n’est pas un secteur encore très ouvert à la digitalisation. Seul Monteloeder, selon mes recherches, est un fournisseur qui a développé des applications pour ses branded ingredients. Cette entreprise recherche réellement à procurer à ses consommateurs une expérience unique et personnalisée.

Pourtant, la population asiatique est friande de compléments alimentaires. En effet, l’Asie possédait 44,2% des parts de marché du secteur des compléments alimentaires en 2016 (Synadiet, 2017).

Un marché peut-être à prendre pour les actuels et futurs diplômés MBA DMB ? Qu’en pensez-vous ?