La guerre des intelligences, Laurent Alexandre (2017)

Suite à ma lecture du livre « La guerre des intelligences, intelligence artificielle versus intelligence humaine » de Laurent Alexandre, je vous propose une fiche de lecture afin de mieux comprendre les objectifs du livre et la vision de l’auteur.

 « La guerre des intelligences, intelligence artificielle versus Intelligence Humaine » de Laurent Alexandre, est un livre sur l’intelligence artificielle (IA) et ses implications pour la guerre et la sécurité.

Il examine comment les avancées dans l’IA pourraient transformer les conflits militaires et les relations internationales, ainsi que les risques et les opportunités qui en découlent. Il met également en avant les enjeux de la cyberguerre et les risques pour la démocratie et les libertés individuelles.

L’auteur aborde l’implication de l’IA pour les sujets de la santé, l’éducation et l’économie. Il nous montre comment l’IA peut améliorer ces domaines en automatisant certaines tâches et en fournissant des informations plus précises et plus rapides.

Il présente les différents acteurs et les enjeux éthiques, sociaux, économiques et politiques qui se posent avec l’IA.

Au fil de la lecture de l’ouvrage, Laurent Alexandre propose des réflexions sur les scénarios possibles pour la guerre de demain, et sur les réponses à apporter pour préparer l’avenir.

L’IA dans la santé

Laurent Alexandre explique comment l’IA peut offrir de nombreuses opportunités pour améliorer les soins de santé. Il évoque notamment la possibilité d’utiliser des algorithmes d’IA pour diagnostiquer des maladies plus rapidement et plus précisément, ainsi que pour optimiser les traitements.

L’auteur souligne également le rôle de l’IA dans la recherche médicale, en permettant de découvrir de nouveaux médicaments et de mieux comprendre les maladies. Enfin, il aborde les enjeux éthiques liés à l’utilisation de l’IA dans la santé, comme la protection de la vie privée des patients.

Voici des exemples d’outils de l’IA utilisés dans la santé selon Laurent Alexandre :

• Les systèmes d’analyse de données pour identifier les tendances et les anomalies dans les données médicales, ce qui permet aux médecins de prendre des décisions plus précises.
• Les systèmes de reconnaissance de la parole et de la langue naturelle pour faciliter la saisie des données médicales et améliorer l’efficacité des soins.
• Les systèmes d’imagerie médicale pour améliorer la précision des diagnostics.
• Les systèmes de simulation pour entraîner les médecins et les étudiants en médecine.
• Les systèmes de recommandation pour aider les médecins à trouver les meilleurs protocoles de traitement pour leurs patients.

Il mentionne également l’utilisation de l’IA pour les systèmes de surveillance de la santé, de diagnostic automatique en utilisant les réseaux de neurones, les systèmes de traitement automatique de la langue naturelle et les systèmes de reconnaissance d’images.

L’IA est utilisée aussi dans les systèmes de surveillance de la santé à distance pour les personnes âgées et les patients chroniques pour surveiller leur état de santé et les alerter en cas de besoin.

L’IA dans l’éducation

À partir de 2035, on passera de la neuroéducation à la neuroaugmentation.

L’auteur soutient que l’IA peut jouer un rôle majeur dans l’éducation en augmentant l’accès à l’éducation, en améliorant l’efficacité de l’apprentissage et en personnalisant l’enseignement pour répondre aux besoins individuels des élèves.

Il estime que les systèmes d’IA peuvent aider les enseignants à identifier les lacunes de connaissances des élèves pour adapter leur enseignement.
On pourra passer par la voie génétique avec une sélection d’embryons ou le dopage in utéro, ou encore par la voie électronique grâce à des implants cérébraux.
Il croit également que l’IA peut jouer un rôle majeur dans l’apprentissage en ligne, en permettant aux élèves d’accéder à des cours de qualité supérieure à moindre coût.
Enfin, il estime que l’IA peut contribuer à l’égalité d’accès à l’éducation en permettant aux élèves des zones rurales ou isolées d’accéder aux mêmes ressources éducatives que ceux des zones urbaines.

Il est important de noter que ces fonctionnalités peuvent être implémentées à l’aide de différents outils d’IA tels que :

• Les systèmes d’apprentissage automatique,
• Les systèmes de reconnaissance de la parole et de la langue naturelle,
• Les systèmes de simulation,
• Les systèmes de recommandation,
• Les systèmes de visualisation et de data analytics.

L’IA dans l’économie

Laurent Alexandre défend l’idée que l’IA est en train de devenir un facteur clé dans l’économie mondiale.
Selon lui, l’IA va entraîner une révolution économique similaire à celle de la révolution industrielle, avec des impacts importants sur la création d’emplois, les compétences nécessaires pour les travailleurs et la répartition des richesses.

Il estime que l’IA va également jouer un rôle clé dans la lutte contre les inégalités et la réduction de la pauvreté.

Enfin, il prévoit que l’IA pourrait également avoir des conséquences géopolitiques importantes, en rééquilibrant les relations de pouvoir entre les différents pays et en favorisant l’émergence de nouveaux acteurs économiques et politiques.

Voici des exemples d’IA dans l’économie selon Laurent Alexandre relatifs aux point évoqués précédemment :

• Les algorithmes de trading automatisés utilisés par les hedge funds et les banques d’investissement pour échanger des actions, des devises et des produits dérivés en temps réel.
• Les systèmes de recommandation utilisés par les entreprises de e-commerce pour suggérer des produits à acheter en fonction des préférences des utilisateurs.
• Les chatbots utilisés par les entreprises pour répondre aux demandes des clients sur les réseaux sociaux et les sites web.
• Les systèmes de reconnaissance vocale utilisés par les entreprises pour transcrire les appels téléphoniques et les messages vocaux.
• Les systèmes de surveillance des risques utilisés par les entreprises pour détecter les fraudes et les activités illégales.

L’IA dans les conflits militaires et les relations internationales

Laurent Alexandre explique comment les avancées dans l’IA pourraient transformer les conflits militaires et les relations internationales en plusieurs manières.

Il soutient que l’IA pourrait devenir un outil important pour les armées pour améliorer la précision des armes, la vitesse de décision et la communication. Il prévoit également que l’IA pourrait être utilisée pour la cyberguerre, la surveillance et la reconnaissance.

En outre, il croit que l’IA pourrait également jouer un rôle important dans les négociations internationales et la résolution de conflits. Selon lui, l’IA pourrait être utilisée pour analyser les données et les tendances, identifier les points de tension et les opportunités pour la diplomatie. Il estime que l’IA pourrait également être utilisée pour faciliter les communications entre les différentes parties prenantes et pour aider à la traduction automatique pour faciliter la compréhension mutuelle.

Enjeux et risques de la Cyberguerre

 Dans son livre, l’auteur propose une réflexion sur les scénarios possibles pour la guerre de demain, basée sur l’évolution de la technologie de l’intelligence artificielle. Comme vu ce-dessus, il suggère que cette technologie pourrait être utilisée pour des armes autonomes et des systèmes de défense automatisés, qui pourraient changer de manière significative la nature de la guerre.

Il examine également les risques pour la sécurité nationale et la sécurité mondiale liés à l’utilisation de l’IA, notamment en termes de cyberguerre et de désinformation. Il propose également des réponses pour préparer l’avenir à des fins pacifiques.

Laurent Alexandre propose sa vision des enjeux de la cyberguerre et les risques potentiels pour les individus, les entreprises et les États. Il explique comment les avancées technologiques ont rendu la cyberguerre plus accessible aux acteurs non étatiques et comment les armes cybernétiques ont des conséquences potentiellement graves pour la sécurité nationale.

Il met également en évidence les vulnérabilités des systèmes informatiques et les risques de piratage, de sabotage et d’espionnage.

Enfin, il évoque les implications éthiques et les défis pour les dirigeants politiques et les décideurs de la défense en matière de cyberguerre.

Voici les solutions qu’il propose pour aider à protéger les individus, les entreprises et les États contre les attaques cybernétiques :

• Mettre en place des réglementations et des normes pour les technologies de l’intelligence artificielle afin de garantir que les systèmes sont sûrs et sécurisés.
• Former et de la sensibiliser les employés aux risques de sécurité informatique, ainsi que de la mise en place de programmes de cybersécurité pour les entreprises et les organisations.
• Renforcer la coopération internationale pour lutter contre les cyberattaques et la cybercriminalité, en établissant des accords et des protocoles pour partager des informations et des connaissances sur les menaces et les vulnérabilités.
• Créer un « bouclier cybernétique » pour protéger les systèmes critiques et les infrastructures vitales, ainsi que sur la nécessité de développer des technologies de défense pour détecter et répondre aux cyberattaques.
• Renforcer les capacités de la communauté nationale de renseignement et de la police pour mieux repérer et neutraliser les menaces cybernétiques.

Ma vision du livre…

À la fin de la lecture du livre « La Guerre des intelligences », nous pouvons comprendre que l’auteur invite les individus, les entreprises et les gouvernements à s’engager dans une réflexion sur les répercussions de l’IA sur notre société pour s’assurer que les avancées technologiques bénéficient réellement à tous.

L’IA est en train de changer fondamentalement la façon dont nous vivons, travaillons et nous connectons les uns aux autres et que cela va continuer à s’accélérer dans les années à venir.

Je suis d’accord avec sa vision que l’IA aura un impact considérable sur les emplois, la santé, les relations sociales et les relations internationales et qu’il faut se préparer à ces changements. Laurent Alexandre prend le temps de mettre en garde contre les risques liés à l’IA, notamment la possibilité de perturbations économiques et sociales importantes si l’on ne prend pas les mesures appropriées pour gérer les répercussions de cette technologie sur la société.

L’IA est un développement incroyablement excitant, mais il est important de le gérer de manière responsable pour maximiser ses avantages et prendre des mesures afin de minimiser ses risques.

Laurent Alexandre, auteur du livre « La guerre des intelligences », est « L’Invité des Echos ». Octobre 2017.