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L’avis d’un professionnel sur la digitalisation du secteur de l’événementiel. 

L’avis d’un professionnel sur la digitalisation du secteur de l’événementiel. 

Livre de Donald Miller "Building a Story Brand"

Afin d’enrichir mon mémoire et de m’appuyer sur des propos de professionnels, j’ai eu la chance de pouvoir interviewer 5 personnes afin d’avoir leurs points de vue sur l’événementiel et la digitalisation.

Il était pertinent pour moi d’avoir l’avis de professionnels de plusieurs secteurs différents qui relient le monde de l’événementiel. Pour cela j’ai eu la chance d’interviewer 5 personnes que j’ai pu rencontrer durant les 2 dernières expériences professionnellesdans l’événementiel : à la 4ème Dimension et chez NEP TV.

Pour aujourd’hui j’ai choisi de prendre l’interview de Carla Pierri, Directrice de Production à la 4 ème Dimension depuis plus de 4 ans

• Pouvez-vous nous présentez votre métier ?

« Je suis directrice de production à la 4 ème Dimension depuis maintenant plus de 4 ans. La 4 ème Dimension, est une agence de conseil en communication événementielle et audiovisuelle à Tourcoing. On confectionne des événements sur- mesure, destinés à tout type de clients et publics. Evénements internes, conventions, séminaires, colloques, soirées, événements grand public, inaugurations, lancementsde produits, cérémonies des vœux, salons professionnels, relations publiques, créationde contenu… »

Comment s’est passé la crise sanitaire pour vous concernant vos événements ?

« La crise sanitaire a été compliquée comme pour tous je pense. Nous, on est tombédedans en pleine préparation de Séries Mania pour l’édition 2020, à trois jours dumontage, Séries Mania nous appelle pour donner suite aux annonces qui tombent dans toute la France soit une annulation de tous les événements. Sur une semaine de temps, tous nos clients nous ont également annulé les événements comme celan’était plus possible. C’était compliqué pour nous, nous n’avions pas mentionné dans nos conditions générales ce genre de pandémie, comme il en existe pour des conditions météorologiques par exemple. Heureusement que l’Etat nous a soutenu. On a été pendant 6 mois à l’arrêt avec le chômage partiel pour tous lescollaborateurs. »

Avez-vous trouvé de nouvelles façons de travailler durant cette crise sanitaire ?

« Les solutions qu’on a trouvé ce sont vraiment les plateformes, toutes les plateformes

qui se sont développées comme : Spot Me, Evenium, Wisembly, Alive, …

À la suite de tous ces événements inattendus, on a dû faire face à une nouvelle façonde travailler et vite s’adapter à cette pandémie très longue. On a mis un peu de temps, à peu près 6 mois à passer sur le digital car au début c’était vraiment l’arrêt total, on ne se savait pas comment ça aller tourner ni pendant combien de temps cela aller durer. Et puis au fur et à mesure, les plateformes ont commencé à se développer et de là nous avons fait pas mal de webinar, des réunions entres nous pour parler de tout cela et se demander comment nous pouvions recréer des événements à distance, trouver des concepts sympas. Quand on a été un peu plus informés sur ce qu’on pouvait proposer comme alternatives à nos clients, nous avons commencé à les rappeler pour leur proposer nos solutions afin d’organiser les événements qui ont été annulés durant la crise sanitaire. »

• Quelles sont les avantages et inconvénients de faire un évènement en digital ?

« Il y a plusieurs avantages à un événement digital comme pour le coté RSE, on ne doit pas réunir plein de personnes dans un lieu, il n’y pas de transports des intervenants, des équipes ou même des invités donc c’est un coût beaucoup plus réduit. Maisl’inconvénient est qui faut trouver des concepts qui donnent envie, afin de ne pas ennuyer la personne qui est devant son écran pendant 3 heures : il faut essayer de dynamiser tout cela. On a essayé de réadapter les formats, pour que cela n’arrive pas, en faisant des conférences d’1h maximum contrairement à un événement de 3h. On essaye aussi de rythmer en mettant des vidéos, des tournages, en mettant les collaborateurs en scène, des jeux pendant les discours, des animations comme un vote ou même des nuages de mots, … »

• Pensez-vous de l’avenir pour la digitalisation des événements ?

« Il faut le maintenir car ça reste quand même pratique et une solution qui fonctionne. Ça s’est énormément développé en peu de temps, on a pu faire de beaux événements durant la crise sanitaire avec le digital. Cependant, il ne faut pas oublier le coté physique qui est préférable pour tous. »

• Aimez-vous toujours autant votre métier depuis tous ces changements ?

« J’aime toujours mon métier et je suis passionné, il faut l’être pour bien faire ce métier je pense. Ce qui me plait le plus, c’est rassembler les personnes et leur faire passer un bon moment. Pour moi, ma plus grande récompense c’est quand je suis sur le terrain et que je vois les personnes arriver avec le sourire, les voir s’amuser et qu’ils passent un bon moment. Je me dis que quand je travaille 6 mois sur mon projet, c’est toujoursréconfortant de voir que le travail est apprécié. »

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