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Interview Mehdi Moutee : Consultant en transformation digitale chez Beijaflore

Interview : Mehdi Moutee, consultant en transformation digitale chez Beijaflore

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Dans le cadre de mon MBA DMB, j’ai eu l’occasion de rencontrer Mehdi Moutee, consultant en transformation digitale : focus sur son parcours. 

Bonjour Mehdi, merci de m’accorder cette interview, peux-tu te présenter en quelques mots ? 

Je m’appelle Mehdi, j’ai 24 ans et je suis consultant en transformation digitale depuis plus d’un an et demi. J’ai fais des études plutôt commerciales : un DUT technique de commercialisation et une école de commerce mais très tournée vers le digital (Institut Mines Telecom Business School). J’ai toujours été passionné par le digital et en même temps par le business et le commerce. C’est pourquoi j’ai voulu faire du business et du digital sans être 100% technique et 100% métier. Aujourd’hui je suis consultant en transformation digitale et plus précisément product owner.

En ce moment où travailles-tu ? 

Actuellement, je travaille dans un cabinet de conseil parisien qui s’appelle Beijaflore. C’est eux qui m’ont contacté quand j’étais encore étudiant pour effectuer mon stage de fin d’études. J’ai eu la chance d’avoir été recruté par la suite en CDI à la fin de mon stage. Depuis, j’ai pu faire deux missions en tant que chef de projet : une chez Monoprix et une chez Fnac Darty, où je suis actuellement.

En quoi consiste ton travail ? 

Je suis chef de projet métier donc je viens dans la phase de pré-cadrage d’un projet, c’est-à-dire la première phase de lancement d’un projet. Je viens recueillir le besoin de tous les utilisateurs du service après-vente de Fnac sur le logiciel qu’ils utilisent. Depuis que Fnac a racheté Darty, leur logiciel de service après-vente n’est pas du tout adapté aux utilisateurs de Fnac. Donc je viens faire le cadrage du besoin d’un projet pour moderniser ce système d’informations.

Pourquoi as-tu choisi de travailler dans ce domaine ? 

Ce domaine m’a toujours passionné, même dans ma vie personnelle, je suis testeur bêta pour des applications. C’est-à-dire que je reçois des applications avec leur mise à jour, avant que la mise à jour soit publique et je peux suggérer des modifications… Donc j’ai toujours été passionné par le digital, je trouve ça futuriste et surtout j’aime pouvoir rendre le quotidien des gens plus facile grâce à la technologie. J’aime également m’intéresser aux services digitaux (ex : Zitty, Uber…) et voir la façon dont ils ont été pensés, fonctionnent et permettent de générer de l’argent.

As-tu une journée type ? 

Pas vraiment car chacune de mes missions est différente. Mes journées en ce moment sont principalement de rencontrer les différents acteurs qui utilisent l’outil pour lequel je viens travailler et mener mon projet. Dans une journée, j’assiste à une addition de réunions avec toutes ces personnes. Ensuite,  je prends un peu de recul pour réfléchir à tout ce que j’ai entendu pour le retranscrire sous forme de schémas. C’est assez théorique et en même temps assez opérationnel.

Selon toi, quelles sont les qualités requises pour être chef de projet ? 

Il faut principalement se tenir au courant de l’actualité et des nouvelles technologies par le biais de médias comme par exemple 01.net qui est très intéressant. Il est important d’être toujours à la pointe de ce qu’il se fait et en même temps d’avoir un oeil critique sur ce qu’il se fait déjà. Dans le but de voir comment ça pourrait être amélioré. Mais surtout, il faut avoir un bon relationnel pour pouvoir comprendre les besoins de chacun parce que le numérique c’est très large et il y a des personnes qui sont plus techniques et qui utilisent un langage différent d’un utilisateur ou d’un investisseur, alors qu’on a tous le même point commun qui est de vouloir que le produit digital fonctionne. Donc il faut être assez bon en communication et assez malléable pour savoir vulgariser ce qui a besoin de l’être.

Est-ce que la crise sanitaire a eu un impact sur  ton travail ? 

Moi à titre personnel et en tant que consultant ça m’a impacté parce que j’ai été sorti de mission lorsque j’étais chez Monoprix. On sait qu’en tant que consultant, lorsqu’il y a une crise, nous sommes les premiers sortis car les premiers « économisables ». Sinon à plus grande échelle, ça a totalement dynamisé notre secteur parce que tout le monde s’est rendu compte que le digital pouvait survivre à des crises telles que le Covid. Donc l’essor du télétravail par exemple a fait que dans mon entreprise , il y a eu énormément de demandes de la part de clients, de missions en « work station » pour améliorer la manière de travailler, faire des formations ou faire de la synergie entre les outils de l’entreprise et les outils collaboratifs comme Teams …

Donc c’est clair que le digital a encore plus profité de la Covid.

Pour finir, comment imagines-tu l’avenir dans le digital ? 

Je pense que ça va prendre encore plus de place. Mais surtout je pense que ce qui va devenir de plus en plus intéressant c’est que les générations qui sont encore allergiques au numérique et au digital aujourd’hui, vont nous quitter. Donc petit à petit on aura plus que des personnes qui sont à l’aise et qui ont moins de peur et de difficultés face au numérique. Pour moi, le digital, va se démocratiser davantage et ce qui était réservé uniquement aux connaisseurs, aux passionnés ou aux early adopters va devenir accessible à tous.

Merci Mehdi pour cette interview, vous pouvez désormais le retrouver sur son Linkedin pour suivre son actualité !

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