A la rencontre de Carla Balembois

Je suis actuellement Cheffe de projet et chargée de référencement chez Kaio, une agence de conseils en communication et marketing digital sur la métropole lilloise. J’ai commencé mes études en école de commerce à l’EGC de Lille où j’ai obtenu mon bachelor, puis je suis arrivée en 4ème année à l’EFAP. Sur ma 5ème année je me suis spécialisée dans le digital avec le MBA Digital Marketing & Business où je donne maintenant des cours de Personal Branding.

Le « digital » regroupe tellement de choses que c’est compliqué de le résumer en une phrase mais je dirais que c’est un ensemble d’outils, de concepts et de stratégies qui a pour objectif d’améliorer les performances des entreprises et des collaborateurs.

J’accompagne les clients dans la création de leur site internet notamment. C’est un processus qui vise à définir le logo, les couleurs à utiliser, les différentes pages du site et toutes les actions que tu peux réaliser dessus.
Exemple : ajouter un produit au panier, remplir un formulaire, faire une recherche de produits spécifiques, etc.
Et ensuite je m’occupe de rendre le site visible sur Google, pour que quand tu fasses une recherche sur un des produits que vend mon client, tu retrouves rapidement son site dans les résultats proposés.

Selon moi les 5 prochaines tendances seront :
> Le métavers et les NFTs
> L’essor de TikTok
> Le Social Commerce
> Les cryptomonnaies
> Le marketing conversationnel et l’IA.
Et si je peux en rajouter un : le marketing d’influence qui je pense a encore de beaux jours devant lui.

Alors je vais changer un petit peu la question, parce qu’il y a une stratégie de communication qui m’a marqué en 2021 c’est la décision de Lush de fermer ses pages Facebook, Snapchat, Instagram, Whatsapp et TikTok.
C’est une décision complétement dingue quand on voit l’engouement de plus en plus fort pour les réseaux sociaux et l’essor de social commerce.
Lush justifie cette décision en mettant en avant le fait que ces plateformes ne sont plus un environnement sûr pour les utilisateurs notamment les jeunes (harcèlement, dépression, fake news, etc).
Les algorithmes sont conçus pour capter et garder l’attention des utilisateurs, les rendre addicts en quelques sortes ce qui ne correspond pas aux valeurs de Lush qui vend de la relaxation du bien-être.
C’est une décision forte qui va sûrement engendrer beaucoup de pertes financières mais la marque a décidé de montrer son intérêt pour sa clientèle et d’affirmer son envie de les préserver.

Les marques de luxe en général sont très bien placées en terme de digitalisation et d’expériences immersives.

Elles sont de plus en plus présentes dans l’univers du gaming par exemple : Marc Jacobs et Valentino sur Animal Crossing, Louis Vuitton sur League of Legends, Balenciaga sur Fortnite, etc. Les marques de luxe sont très présentes sur le marché des NFTs comme Guerlain ou plus récemment Hennessy ou encore Adidas avec ses 30 000 NFT « Into the Metaverse » qui ont été frappés en quelques heures seulement après leur mise en vente.
Avec le métavers, ce sont de nouvelles opportunités qui s’offrent à ces marques. Certaines ont déjà sauté le pas comme Ralph Lauren et Gucci sur Roblox.

Tout dépend du secteur d’activité mais avec 64% des utilisateurs des réseaux sociaux qui ont réalisé au moins un achat par ce biais en 2021, je pense que c’est un des moyens de communication à absolument utiliser si c’est justifier.

Avec la montée en puissance des réseaux sociaux et des plateformes de création, tels que Tiktok ou les Reels sur Instagram, tout est fait pour donner toujours plus d’importance aux influenceurs. Ils permettent de déclencher des ventes grâce à des informations sur le produit, des crash tests, des avis, etc. Ils sont de véritables porte-parole.

De plus, ils permettent de toucher une audience plus large tout en ciblant précisément une population. Il y a également un certain lien de confiance entre l’influenceur et son public, ce qui peut permettre de booster la notoriété et les ventes.

> Les consommateurs ont davantage acheté en ligne avec la pandémie et ils ont pu bénéficier de certaines expériences qu’ils veulent aujourd’hui retrouver en magasin physique (AR, informations et avis sur les produits, paiement sans contact, etc)

> L’utilisation des réseaux sociaux qui a explosé, d’où l’essor du social commerce.

> Avec le développement du télétravail et les différents confinements, toutes les entreprises ont dû se digitaliser pour continuer leur activité et maintenir un lien avec leurs clients. Beaucoup de personnes ont dû apprendre à utiliser de nouveaux outils digitaux qui font aujourd’hui partis de leur quotidien. Cela a permis entre guillemets de former davantage les gens au digital.

> Publier régulièrement (environ 3 fois minimum par semaine) et surtout identifier les moments où vos abonnés sont le plus actif pour maximiser votre engagement

> Utiliser les bons hashtags

> Publier davantage de stories pour interagir plus souvent avec vos abonnés

L’algorithme d’Instagram comme la plupart des algorithmes commence par analyser votre publication en fonction de la date de publication, de la fréquence et de l’optimisation. Ensuite, votre publication est diffusée à un échantillon « groupe test » et l’algorithme va analyser les interactions (likes, commentaires, partages) et si les utilisateurs passent du temps sur votre profil. En fonction de tout ça Instagram décide s’il booste la visibilité de votre publication ou pas.

Les sources via lesquelles je fais ma veille :

> Blog du modérateur, Digimind Blog, Siècle Digital, Comarketing News, Ecommerce Mag

> Hivency, Reech, Statista, Acsel Digital pour tout ce qui est infographies, études, etc

> Les comptes via lesquels j’entretiens ma veille (personnes à suivre) : Anthony Rochand, Jonathan Chan, Arnault Chatel, Camille Jourdain, etc