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Le potentiel de l’IA en Afrique

En Afrique, les nations et les entrepreneurs reconnaissent les enjeux et l’impacte de l’intelligence artificielle.

Cependant, son utilisation est encore à ses prémices et rencontre certaines limites. En décembre 2018, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a accueilli la première édition du Forum sur l’impact de l’intelligence artificielle en Afrique. Lors de ce premier événement du genre sur le continent africain, organisé à l’Institut Mohammed VI de Technologie de Benguerril, au Maroc, l’agence des Nations Unies a présenté des stratégies pour l’application et l’utilisation appropriées de cette technologie dans les pays africains actuels et futurs.

Quiconque parle d’IA pense forcément au Big Data, et dans cette région du monde l’Afrique semble bien armé. Selon un rapport de 2018 de Deloitte, 660 millions de personnes seront connectées via des smartphones en 2020, contre 336 millions en 2016. « La santé a un réel défi pour améliorer l’accès aux soins », a déclaré Karim Kundi, associé chez Deloitte Afrique francophone, responsable des activités TMT (Technologie, Média et Télécom).

Déjà, en Afrique de jeunes entrepreneurs africains utilisent la technologie de l’IA pour améliorer la vie dans leurs communautés. Une start-up kenyane utilise des photos de smartphones pour identifier le cancer de la peau. Il existe aussi une application dans l’agriculture qui utilise l’IA pour optimiser la quantité d’eau.

L’utilisation de l’IA existe aussi dans l’énergie. L’énergie solaire est la principale énergie à développer en Afrique dans les prochaines années.

Grâce à son pouvoir prédictif, l’IA peut utiliser les données pour prédire l’émergence d’épidémies, faire avancer la recherche pharmaceutique et faciliter la mobilité urbaine grâce à des applications de conduite de véhicules. Autant d’avantages résolus qui permettent au continent de résoudre certaines équations socio-économiques importantes.

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