Site icon MBA DMB

Fiche de lecture | Ouvrage: « Les Digitales » |

Fiche de lecture de l’ouvrage « Les Digitales »
de Fabienne Legrand et Nathalie Smadja

Le saviez-vous ? 85% des métiers de 2030 n’existent pas encore, notamment dans le digital.                                                     

En effet, Fabienne Legrand et Nathalie Smadja démontrent dans leur ouvrage Les Digitales que les femmes ont été les pionnières dans ce domaine. Cet écrit propose des témoignages, des anecdotes et de l’humour.

Qui sont les autrices ?

Deux femmes se sont associées pour créer Les Digitales. Fabienne Legrand est passionnée par le dessin et par la caricature. Elle s’est chargée des illustrations avec des touches d’humour. Nathalie est storyteller, autrice et responsable éditoriale. Elle s’est occupée des recherches et des textes.

1. La nouvelle ère

L’informatique est de plus en plus présent dans notre quotidien. D’après une étude de Dell Technologies datant de 2017, « 85% des métiers de 2030 n’existent pas encore ».

Il est intéressant de souligner ce chapitre « la transformation digitale de l’entreprise ne passe pas uniquement par les nouveaux outils, mais aussi par de nouveaux métiers ». Je trouve cette citation très juste, car de nombreuses organisations pensent seulement aux outils et pas aux métiers.

2. Sois belle et tais-toi

Ce chapitre parle de la prédominance encore bien présente des hommes dans le domaine digital. Une citation de Lucianna Nabarrete, directrice des systèmes d’information au Brésil, laisse à réfléchir : « Si vous observez bien, il n’est pas courant qu’un homme coupe la parole d’un autre, mais ils le font très souvent quand ce sont les femmes qui parlent… »

3. Où sont les femmes ?

Quelques chiffres clés parlent d’eux-mêmes :

J’ai beaucoup apprécié le témoignage, l’approche et l’engagement que mène Sophie Viger, directrice générale de l’Ecole 42. En effet, elle est en négociation pour un apprentissage du code pour les élèves du cycle 3 avec une « approche pédagogie transversale et non genrée ».

Découvrir plus sur ce projet.

4. L’ordinateur : un nouveau jouet qui change tout

J’ai été frappée par ce titre de chapitre à travers le mot évocateur « jouet ». Peut-être que c’est un mot trop fort, mais c’est hélas bien une réalité. Nos écrans sont devenus notre ami, notre confident et notre extension de main. Ne vous est-il pas arrivé d’être dans les transports pour rejoindre une personne sans votre téléphone ? Comment faire ? Nous avons du mal à imaginer notre présent sans cet outil.

Saviez-vous que le premier ordinateur personnel date de 1975 ?

5. Ada, Joan,Hedy, Grace et les autres

A travers ces prénoms, nous découvrons ces femmes marquantes qui ont été pionnières dans l’informatique. Or j’ai été très étonnée d’apprendre qu’elles n’ont été reconnues que très tardivement !

Ainsi, parmi les femmes qui m’ont marquée je retiens : Ada Lovelace a créé le premier langage informatique ; Joan Clarke a créé l’analyse d’une machine (Enigma) pour comprendre les communications importantes du troisième Reich pendant la deuxième guerre mondiale ; Edith Clarke a été la première femme diplômée en génie électrique ; Alice Recoque a participé à la création de la Commission Nationale de l’Informatique ; Lixia Zhang fut la seule diplômée à participer aux réunions de la Internet Engineering Task Force (les débuts d’internet aux États-Unis) ; Delphine Remy-Boutang a instauré la première Journée de la femme digitale en France. Nous découvrons bien d’autres figures encore.

Ce chapitre est très intéressant, car nous découvrons des témoignages méconnus de femmes. Elles ont joué un rôle très important dans les avancées technologiques telles que l’origine du Wi-Fi ou du Bluetooth, le premier ordinateur numérique électronique, l’analyse d’une machine pour comprendre les communications importantes du troisième Reich pendant la deuxième guerre mondiale.

Autre point étonnant : la parité existe en Malaisie, dans quelques universités, comme celle de NTNU (Norwegian University of Science and Technology).

6. Demain sera digital.e

Les autrices apportent quelques pistes :

Je trouve très intéressant de savoir qu’ENGIE s’engage beaucoup pour les femmes et pour le digital.

Mon avis

Dans cet ouvrage, je trouve intéressant de découvrir le témoignage de certaines femmes qui ont été trop souvent oubliées. En effet, dans la société dans laquelle nous vivons, de nombreuses personnes sont dans le cliché de voir que souvent la tech, l’informatique, les sciences et le digital sont avant tout un milieu d’hommes. Or les femmes ont été pionnières et avant-gardistes dans ces domaines des sciences informatiques et de la programmation.

Je trouve que ce livre est tout d’abord très accessible au niveau de la compréhension et cela notamment grâce à des polices agréables, polices parfois plus grandes pour mettre en valeur les éléments importants, et l’ajout , par moment, de la couleur, des chapitres courts et concis qui donnent envie de lire et de l’humour grâce aux planches de dessin.

Ensuite, au niveau de son volume en Kindle ou en format papier, il n’est pas très épais. Pour ma part, étant donné que c’était un livre qui parlait du digital, j’ai opté pour le lire sur Kindle bien que je sois également une nostalgique du papier…

Par ailleurs, les informations de cet ouvrage sont récentes. En effet, il a été publié en mars 2021.

Aussi, je trouve que la fin du livre est pertinente avec des descriptions d’initiatives inspirantes, un lexique et des écoles dans le domaine digital.

Enfin, dans une société où la source des informations est devenue importante, j’ai apprécié trouver des informations fiables et pertinentes. En effet, cet ouvrage a été réalisé avec l’expertise d’ENGIE par Yves Le Gélard (diplômé d’HEC Paris, Chief Digital Officer chez ENGIE, membre du Comité Exécutif), Stéphane Quéré (COO Global smart businesses) et Florence Taïeb (directrice conseil).

Découvrez mon infographie sur les fakes-news.

Quitter la version mobile