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Entre fiction et réalité : qui sont les influenceurs virtuels ?

Lil Miquela : la première influenceuse virtuelle

Miquela Soussa, plus connue sous le nom de Lil Miquela, ça vous dit quelque chose ? Plus de 1,9 millions d’abonnés au compteur sur Instagram (@lilmiquela), une “vie” à en faire rêver plus d’un, des partenariats avec des marques de haute couture prestigieuses et des poses aux côtés des plus grandes stars internationales, impressionnant n’est-ce pas ? Et si je vous disais maintenant qu’il ne s’agit pas d’un humain mais bien du fruit de l’intelligence artificielle ? Incroyable ? Oui ! Mais pas si “vrai” que ça.

Depuis 2016, vous avez pu voir arriver sur les réseaux sociaux un nouveau type d’influenceurs : les influenceurs virtuels. Aussi fou que cela puisse paraître, ces personnages fictifs, qui sont si bien réalisés qu’il est très difficile de s’apercevoir au premier coup d’oeil qu’il s’agit de fausses personnes, comptabilisent des millions d’abonnés et sont devenus en peu de temps de vraies personnalités influentes

La preuve avec notre chère Miquela, qui s’est vu attribuer une page Wikipedia sur laquelle on peut apprendre que du haut de ses 19 ans, qu’elle vit en Californie et qu’elle est influenceuse et mannequin de métier.

Profession qui lui a permis de collaborer avec des marques de renom telles que Prada ou Calvin Klein. Incroyable quand on pense que cette jeune femme a été créée par deux américains de la start-up Brud. Plus fou encore, elle a déjà sortie trois chansons, qui comptabilisent des millions de vues sur YouTube.

Miquela – Automatic (Official Music Video)

Même les magazines prennent le temps de l’interviewer. Cette fashionista cartonne puisqu’elle s’engage dans des causes et prend la parole sur des sujets importants du quotidien (vote, sexisme, racisme, etc.) comme le ferait ses homologues fait de chair et d’os. En 2018, elle a fait partie des 25 personnes les plus influentes d’Internet selon le magazine Times. De plus, son audience est 80% féminine et ses fans ont en moyenne entre 15 et 24 ans. Une aubaine pour les marques qui souhaitent cibler ce type de clientèle.

Un outil marketing puissant

A l’heure où le marketing d’influence est plus en vogue que jamais, les marques s’arrachent tous types d’influenceurs, plus influents les uns que les autres. Et s’ils sont autant prisés, c’est que les avantages à mettre en place des partenariats avec eux sont nombreux :

La montée en puissance des influenceurs virtuels

Et sur ce dernier point, aussi étrange que cela puisse paraître, cela fonctionne, même avec les influenceurs virtuels. Car non, Miquela n’est pas la seule influenceuse de ce genre. Ces dernières années, la tendance n’a cessé d’augmenter. De plus, les internautes sont pris de sympathie pour ces êtres faussement réels, suivent leur quotidien et font confiance aux produits promus par ces derniers. Et les marques leur font confiance également. On peut par exemple citer Shudu Gram (@shudu.gram), choisie par Rihanna, fondatrice de la marque de cosmétique Fenty Beauty, comme égérie de l’un de ses rouges à lèvre.

De son côté, en août 2018, Balmain a créé sa propre Balmain Army, composée de trois égéries : Margot, Shudu et Zhi ;  toutes virtuelles, évidemment.

Bien d’autres influenceurs virtuels viennent compléter la liste : @blawko22 , @bermudaisbae , @noonoouri , @imma.gram , @liam_nikuro etc… , tous plus impressionnants de réalismes les uns les autres.

Dans une époque où l’on distingue mal le vrai du faux et où l’on prône l’acceptation de soi, en particulier sur les réseaux sociaux, l’apparition de ce nouveau phénomène est-il une aubaine ou un fléau ? Une chose est sûre, l’intelligence artificielle n’a pas fini de nous surprendre et le marketing d’influence est loin d’avoir dit son dernier mot. 

Et vous, que pensez vous de ce nouveau type d’influenceurs ? Plutôt pour ou contre ?

Si vous voulez en apprendre plus, découvrez l’article de Salma pour savoir qui des humains ou des personnages fictifs gagnera le coeur des fans.

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