Il est moqué par de nombreuses personnes, comme un certain Elon Musk. Il est néanmoins encensé par les amoureux des cryptomonnaies. C’est un des sujets qui agite la tech actuellement. Mais c’est quoi le Web3 ? Est-ce une véritable révolution ou bien un « buzzword » comme un autre qui n’est que passager ?
Le Web3, pourquoi ce nom ?
C’est la version courte du Web 3.0, ce serait la nouvelle version du web qui prend la place du Web 1.0 et 2.0. La première version voit le jour à la naissance d’Internet.
Le Web 2.0, début au milieu des années 2000, il est aussi connu sous le nom de « web participatif ». C’est à partir de ce moment, qu’on voit émerger les réseaux sociaux et les plateformes qu’on utilise encore actuellement comme Facebook, Google, Amazon, Wikipédia ou encore les plateformes de services comme Uber.
Le Web 3.0 est la suite logique et marque la prochaine évolution d’Internet.
Gavin Wood à l’origine de ce concept.
C’est un informaticien bien connu, il a cofondé avec Vitalik Buterin en 2015, la blockchain « Ethereum ». Il utilise pour la première fois la notion de Web3 en 2014. Il dirige notamment la Fondation Web3, elle est chargée de soutenir différents projets technologiques.
Que nous apporte le Web3 ?
Les défenseurs du Web3 affirment que la plupart des plateformes en ligne sont beaucoup trop centralisées et contrôlées par les grands géants de la tech (GAFAM). Elles ont avec le temps accumulé les données des utilisateurs sans qu’ils est un contrôle dessus.
L’idée du Web3 est donc de redonner le pouvoir aux utilisateurs pour avoir un web « décentralisé ». L’objectif est de supprimer les intermédiaires que sont les grandes entreprises de la tech.
Pourquoi entend-on autant parler de cette notion ?
Le Web3 continu de se faire connaître grâce à la montée en puissance des cryptomonnaies ou des NFT. Il a aussi fait parler de lui quand un groupe de personnes s’est regroupé en un collectif de passionnés de cryptomonnaies pour acquérir un exemplaire Constitution américaine d’origine. Le groupe s’est formé en reprenant la forme d’une Decentralized Autonomous Organization (DAO), dont les règles sont inscrites dans une blockchain.
D’autre part, des investisseurs en capital-risque commencent à porter un intérêt particulier au Web3 et investissent des milliards de dollars dans différents projets, comme le souligne le New York Times.
En résumé, la mise en place du Web3 commence à ce faire, mais doit encore convaincre certains, affaire à suivre…